À l'heure où les
pays de l’UE, vassalisés par les États-Unis
et la Commission Européenne sa
fidèle servante , les européens
désinformés assistent impuissants
au déclin économique
et social de leur pays, et au phénomène tout aussi important du déclin la civilisation occidentale, conséquences
directe de la mondialisation.
La France en déclin dans laquelle nous vivons aujourd’hui, se délite au rythme de l'empilement de dettes
gigantesques, des délocalisations et du chômage, de la perte de son identité et de
son influence internationale, nous avons tous les raisons, d’après les
indicateurs économiques que la France suivent la « pente » Grecque , mais la dictature de la pensée unique exercée par les élites mondialistes relayée par les médias, gangrènent l'esprit national et les citoyens sont désinformés.
Dans ces temps de
déculturation et de désinformation, tous ceux qui veulent comprendre et avoir
les clés ont le devoir de résister, et
de s’informer par delà les informations politiques et médiatiques
« officielles » , au service de la pensée unique, diffusées et propagées par un système dogmatique de désinformation .
Il existe cependant des historiens et des économistes
qui démontent ce système dogmatique en
publiant des livres et nous citons aujourd’hui ci-dessous l’un d’entre eux.
Ecrit sous l’éclairage de l’histoire du passé et du présent , le livre de Thierry Gobet, prix Renaissance
2011, intitulé « France : les véritables
enjeux « attire
l’attention des lecteurs par une vision des réalités mondiales étayées
par des faits, et sur les causes de la
crise que traversent les pays d’Europe qui n'est pas uniquement économique et
sociale, et l’auteur
propose plusieurs pistes pour
arrêter le déclin et relancer à l'avant-scène internationale la France et
l'Europe.
Thierry Gobet, dans son livre nous invite à
une réflexion géopolitique et géoéconomique sous l’éclairage du présent et du
passé et de l’histoire intimement mêlés, « et attire l’attention des lecteurs
par une vision des réalités mondiales, et sur les causes de la crise que traversent les
pays d’Europe qui n'est pas uniquement économique et sociale, et propose plusieurs pistes pour arrêter le déclin et
relancer à l'avant-scène internationale la France et l'Europe.
La
lecture de ce livre nous aide à mieux cerner les véritables enjeux de la
France et de l’Europe.
Boris Toumanov a
écrit un article intitulé
« L’avenir de l’Europe » publié le 7 août sur le site « Radio
Voix de la Russie » par lequel il présente « en préambule à l’interviewe de Thierry Gobet.
Nous avons trouvé
particulièrement intéressant cet article et cette interviewe, qui entre
autres thèmes, évoque Charles de Gaulle
lequel , en son temps, à plusieurs
reprises parlait de l’axe « Paris – Berlin – Moscou » appelé à
devenir une sorte d’épine dorsale « d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural ».
(Pour mémoire il convient
de rappeler que le Général de Gaulle s’était notamment rendu à Moscou le 30 Juin
1966 pour y discuter les termes d'une Europe "européenne" basée sur
l'axe Paris-Berlin-Moscou.)
Ci-dessous l’article de Boris Toumanov et à la suite
l’interviewe :
Source « Radio – LA VOIX DE LA
RUSSIE
Le livre de Thierry Gobet, prix Renaissance 2011, intitulé
France : les véritables enjeux a attiré l’attention en France et maintenant en
Russie par une vision des réalités mondiales aussi inédite que lucide. C’est en
fait une des premières tentatives de faire le bilan des conséquences de ce que
M. Gobet qualifie de « mondialisation débridée ».
Notre monde change en effet mais ce processus devient de plus
en plus imprévisible et donc incontrôlable. Le terme « mondialisation » semble
condamné à servir de justification universelle de tous les avatars de notre
monde, de la bêtise de nos dirigeants et de la convoitise souvent irrationnelle
des banquiers et des hommes d’affaires.
Nous parlons d’une communauté internationale censée garantir
une coexistence harmonieuse à tous les peuples de notre planète, mais Thierry
Gobet s’insurge contre ce terme aussi démagogique que spéculatif. La communauté
internationale n’existe pas, affirme-t-il. Nous vivons au sein d’un système
international et nous devons sortir de ce système pour renouer avec la
puissance. Or, pour le faire M. Gobet considère qu’il faut renouer avant tout
avec notre passé, nos traditions et nos affinités qui nous permettaient jadis
d’être conscients de nos identités nationales et de la souveraineté de nos
Etats. Il appelle à mieux cerner les véritables enjeux de la France et de
l'Europe, dans un monde où les cartes de la puissance sont en train d'être
redistribuées.
Sans tomber dans la conspirologie facile Thierry Gobet
appelle les choses par leur nom pour constater que depuis la dernière guerre
mondiale notre existence et surtout celle de l’Europe et du monde musulman est
modelée selon les intérêts et la volonté d’une seule puissance. Pourtant à une
certaine époque l’Europe et notamment la France restaient suffisamment
puissantes pour être à l’abri des prétentions géopolitiques des Etats-Unis.
En évoquant ce passé Thierry Gobet se garde bien de donner
des recettes mais il ne nous invite pas moins à réétudier la formule de Charles
de Gaulle qui parlait à plus d’une reprise de l’axe Paris – Berlin – Moscou
appelée à devenir une sorte d’épine dorsale « d’une Europe de l’Atlantique à
l’Oural ». C’est précisément à ce sujet que nous avons questionné Thierry Gobet
dans une interview qu’il a donnée à La Voix de la Russie ».
LvdR : M. Gobet, en dehors d’autres thèses de votre ouvrage
je me suis intéressé surtout à celle où vous préconisez la formation de l’axe
géopolitique Paris – Berlin – Moscou. Quels sont les facteurs essentiels, selon
vous, qui créent la nécessité d’une telle solidarité et qui pourraient
contribuer éventuellement à la réalisation de cette idée ?
T.G. : La Russie et la France nous sommes sur la même terre,
sur le même continent et nous sommes une même civilisation. A l’heure de
l’émergence des nouvelles puissances, de ce qu’on appelle puissance émergentes
de civilisations différentes nous avons intérêt à nous unir. C’est très, très
important, et pour pouvoir s’unir il faut avoir des points de convergence. La
Russie est européenne, elle a hésité entre l’Europe d’un côté et l’Asie de
l’autre, elle a eu une parenthèse communiste pendant trois quarts de siècle,
mais mon désir, mon souhait – et ce n’est pas d’ailleurs celui des Américains.
La hantise des géopoliticiens américains et cela depuis le
XIXe siècle est que cette union de l’Europe occidentale avec la Russie qui
constituerait un pôle géopolitique et économique le plus puissant du monde.
C’est une nécessité aujourd’hui à l’heure de l’émergence des grandes
civilisations des grandes puissances géopolitiques, économiques et militaires
comme la Chine et le monde musulman et face à l’affaiblissement des Etats-Unis
sur divers points, la fin d’un empire qui pour moi n’avait jamais été allié
d’Europe mais dont nous avons été les arceaux. Moi, je ne veux pas être la
paille de qui que ce soit, je veux être indépendant, d’où le regard des
Occidentaux des Européens vers la Russie à une époque où l’Europe est en grande
décadence, décadence géopolitique, décadence morale, mentale, économique et
démographique. L’Europe est aujourd’hui l’homme malade du monde.
Or, en ce qui concerne la Russie je voudrais rappeler
également qu’elle fait partie de la civilisation chrétienne et que la religion
orthodoxe a hérité de l’empire gréco-romain de Constantinople. Pierre le Grand
s’est tourné vers l’Europe et depuis la Russie est européenne. Les Etats-Unis
ont essayé de lutter contre cette alliance. Alliance ne veut pas dire envie
d’une guerre contre l’autre. Alliance veut dire entente.
LvdR : Merci, M. Gobet.
Fin de la publication de Boris Toumanov
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