A l’initiative des
Frères musulmans, deux jours après l’évacuation de leurs bastion au Caire par
la police et les militaires, ils ont appelés à la poursuite des manifestations
au Caire, après la grande prière du vendredi.,
le porte-parole de la confrérie islamiste
avait déclaré notamment "Les
défilés contre le coup d'Etat partiront de toutes les mosquées du Caire et se
dirigeront vers la place Ramsès après la prière , pour un 'vendredi de la
colère'
Les manifestations ont débuté Vendredi 16
Août après
la grande prière du Vendredi et l’Egypte
a vécu une nouvelle journée de violence dans plusieurs grandes villes.
Les autorités
Egyptiennes ont maintenu leur répression, les forces de l’Armée et de la Police ont de
nouveau dispersés ces rassemblements et la journée a été meurtrière.
Au Caire dans la
capitale, des milliers de manifestants
répondent à l'appel des islamistes sont
descendues dans les rues et descendent dans les rues. Rapidement, les chars se
sont dirigés vers et les forces de polices ont tirés sur les
manifestants.
Des hommes tiraient au fusil d'assaut depuis un toit,
d’autres sautaient d'un pont pour
éviter les balles.
Selon la télévision
d’Etat, en fin de matinée, l'armée se
déployait aux abords des installations vitales.
D'autres grandes villes du pays se sont embrasés, des tirs ont été entendus à Alexandrie (dans le nord
de l'Egypte), Beni Soueif et Fayoum au sud du Caire, et dans la ville
touristique de Hurghada sur la mer Rouge.
Le ministère de
l'Intérieur Egyptien fait état de
plusieurs attaques des pro-Morsi contre des postes de police.
Des sources médicales
et de sécurité annoncent 44 morts dans différentes autres provinces.
Au Caire, dans deux
morgues improvisées dans des mosquées du centre de la capitale, des témoins et un correspondant de l'AFP ont fait état d’au moins 39 corps, les Frères musulmans, font état de 130 morts dans la capitale seule
.
Mais les
médias font état d’au moins 83 personnes tuées dans tout le pays, pour l'essentiel des
partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi.
Pour justifier la
répression, le pouvoir égyptien, déclare
se battre contre un "complot terroriste malveillant" des Frères
musulmans, et avoir autorisé la police
à tirer à balles réelles sur quiconque s'en prendrait à des bâtiments officiels
ou aux forces de l'ordre.
Le principal mouvement
à l'origine des manifestations qui ont conduit à la destitution de Mohamed Morsi
le 3 juillet , a appelé pour sa part les Egyptiens à former des
"comités populaires"., pour défendre le pays contre le "terrorisme" des Frères
musulmans.
.
Les autorités ont
appelé à plusieurs reprises la
population, notamment via la télévision d'Etat, à respecter le couvre feu cette mesure, pour laquelle
tout contrevenant risque la prison.
Mais en dépit de ces appels, l e couvre-feu n’a pas été respecté, les images retransmises
en direct par des chaînes locales montrent
que dans la soirée, des heurts
et des incendies ont éclatés en plusieurs endroits du Caire.
En fin de soirée, au
Caire, la police a assiégé une mosquée où sont retranchés des
islamistes. Des c selon des responsables de la sécurité.
Toujours s elon des
sources de sécurité, on apprend qu’à
Suez, lors du manifestation
bravant le couvre feu , dix personnes
été tuées par les forces de l'ordre.
Une heure après
l'entrée en vigueur du couvre-feu, l'Alliance contre le coup d'Etat, la
coalition islamiste égyptienne, appelle à mettre fin aux manifestations, avec la
dernière prière de la soirée. Tout en demandant aux partisans du président déchu de manifester
quotidiennement et "pacifiquement", à partir de samedi, pour dénoncer
le "massacre" de mercredi.
Certains observateurs font remarquer qu’en appelant à manifester
« pacifiquement » les islamistes
se poseront ensuite en victimes de la répression.
Tous les appels au calme et à l’apaisement émanant depuis
Mercredi des pays occidentaux, dont
certains condamnent ouvertement la
répression et demande l’arrêt immédiat des violences et d’autres sollicitaient encore la libération des prisonniers
islamistes et du Président déchu
Mohamed Morsi , et très vite l’organisation d’élections,
n’ont pas été entendus en Egypte, on pourrait même penser que les islamistes se sentent soutenus, à
poursuivre leurs revendications et à manifester en se posant en victimes, si
l’on en juge par la journée du Vendredi 16 Août .
Déjà selon un communiqué publié le 15 Août sur le Site de la Présidence, Le président de la République avait convoqué pour un entretien l’ambassadeur d’Egypte pour qu’il transmette
à ses autorités la très grande préoccupation de la France face aux évènements
tragiques intervenus dans son pays.
Voici le
communiqué tel qu’il est publié sur le
site de la Présidence de la République :
Copié/collé
« Entretien avec
l'ambassadeur d'Egypte
« Publié le 15
Août 2013
Rubrique :
International, développement et francophonie
Entretien avec
l'ambassadeur d'Egypte
Le président de la
République a convoqué l’ambassadeur d’Egypte pour qu’il transmette à ses
autorités la très grande préoccupation de la France face aux évènements
tragiques intervenus dans son pays.
Il a condamné avec la
plus grande fermeté les violences sanglantes intervenues en Egypte et demandé
un arrêt immédiat de la répression. Le droit de manifester pacifiquement doit
être respecté. Ce droit a, bien sûr, comme contrepartie le devoir des
manifestants de se comporter de manière pacifique. Il a souligné que l’état
d’urgence devait être levé rapidement.
Le chef de l’Etat a
affirmé que tout doit être mis en œuvre pour éviter la guerre civile. La
libération de prisonniers, dans le respect des procédures judiciaires en cours,
pourrait constituer un premier pas vers la reprise de pourparlers.
La France est attachée
à la recherche d’une solution politique et souhaite que des élections soient
organisées dans les meilleurs délais, conformément aux engagements pris par les
autorités égyptiennes de transition.
Dans ce contexte, la
France attend des autorités égyptiennes qu’elles prennent toutes les mesures
pour assurer la sécurité de nos ressortissants et de nos emprises diplomatiques
et consulaires.
Fin du communiqué
____________________/
Hier,
pendant que se déroulait en
Egypte le Vendredi de la colère, L'Europe se concertait Vendredi « pour parler d'une seule voix », et les
dirigeants des principaux pays Européens entamaient des
concertations afin de s’entendre sur une position commune.
Notamment en
France, le Président François Hollande a
interrompu ses vacances pour
s'entretenir successivement par
téléphone avec la chancelière allemande Angela Merkel, avec le président du
Conseil italien Enrico Letta et avec le
Premier ministre britannique David Cameron.
En relatant ces entretiens, les médias rapportent que Paris, Londres, Berlin et Rome ont
appelé à une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de l'Union
européenne et ont évoqué une possible révision des relations diplomatiques avec
l'Egypte, tout en citant les points forts
arrêtés par les dirigeant de ces quatre pays.
Pour savoir ce qui
ressort de ces entretiens nous nous référons une fois de plus aux communiqués
publiés le 16 Août pat le site de la Présidence de la République .
Source site « Présidence de la
République :
Entretien avec Mme
Angela MERKEL
Publié le 16 Août 2013
Rubrique : Europe,
International, développement et francophonie
« Le président de la République s’est
entretenu, le 16 août, avec la Chancelière allemande Mme Angela MERKEL au sujet
de la situation en Egypte.
Ils ont appelé à une
cessation immédiate des violences et au retour au dialogue entre Egyptiens.
L’Egypte doit retrouver au plus vite le cours de sa vie démocratique.
Le Président et la
Chancelière ont également demandé une concertation urgente au niveau européen.
Ils souhaitent que les ministres des Affaires étrangères de l’Union puissent se
réunir rapidement, la semaine prochaine, afin de faire le point sur la
coopération entre l’Union Européenne et l’Egypte et d’élaborer des réponses
communes.
Fin du communiqué
________/
Entretien avec M.
Enrico Letta
Publié le 16 Août 2013
Rubrique :
International, développement et francophonie
« Le président de la République s’est
entretenu, le 16 août, avec le président du Conseil italien, M.Enrico LETTA, au
sujet de la situation en Egypte.
Ils ont appelé à la fin
des violences, au respect des droits de l’homme, à la reprise du dialogue
national. Ils ont également souhaité que les élections annoncées puissent
effectivement se tenir. Le président de la République et le président du
Conseil italien se sont accordés sur la nécessité d’une réaction européenne
coordonnée au niveau des ministres des Affaires étrangères.
Fin du communiqué
______________________________/
Entretien avec David
Cameron
Publié le 16 Août 2013
Rubrique :
International, développement et francophonie
« Le président de
la République s’est entretenu, le 16 août, avec le Premier ministre
britannique, M. David CAMERON, à propos de la situation en Egypte.
Ils ont constaté la
convergence de leurs analyses sur la gravité des violences de ces derniers
jours et la nécessité d’un message européen fort. La fin des violences et de la
répression, le respect des droits de l’homme par tous, la reprise du dialogue
interégyptien doivent être une priorité immédiate. L’Union européenne doit
porter ces exigences et examiner ses relations avec l’Egypte. Le président de
la République et le Premier ministre britannique ont souhaité que les ministres
des Affaires étrangères se réunissent rapidement à cette fin.
Fin du communiqué
__________________________/
Du coté du Président Patrick Obama
Rappelons que le Jeudi 14 Août, Barack Obama le président américain s’exprimant depuis son lieu de vacances à
Martha’s Vineyard dans le Massachussuchets
avait dénonçé "le chemin
dangereux" pris par le pays en déplorant que ce dernier ait manqué
"la chance de réconciliation" offerte par le renversement de Mohamed
Morsi. Le Président américain a rappelé que , lors du renversement du
régime Moubarak, "nous avions dit que le changement ne serait ni facile ni
rapide, et qu'il devait s'accompagner d'une série de principes : la
non-violence, le respect des droits universels et la poursuite d'un processus
démocratique de transition",
et il condamné le violent
démantèlement des campements des militants pro-Morsi par l'armée. "Notre
coopération traditionnelle ne peut pas continuer alors que des gens meurent
dans les rues", a poursuivi le chef
d'Etat américain.
Patrick Obama s'est également adressé aux partisans de
Mohamed Morsi, en leur demandant de cesser toute forme de violence. "Nous
appelons les autorités égyptiennes à respecter les droits universels de son
peuple, et nous demandons aussi à ceux qui manifestent de le faire
pacifiquement", a dit le président des Etats-Unis.
Par ailleurs le
président américain a annoncé l'annulation
de manœuvres militaires communes entre l'Egypte et les Etats-Unis. Les
prochaines manœuvres de ce programme, baptisé "Bright Star", devaient
avoir lieu en septembre. Elles ont habituellement lieu tous les deux ans et
avaient déjà été annulées en 2011 au moment du renversement de Moubarak.
Les médias rapportent
que Barack Obama n’a pas évoqué l’ aide financière apportée par les Etats-Unis à
l'Egypte : allouée chaque année à l’Egypte, soit 1,3 milliard de dollars sont alloués au Caire.
La toujours d ’après les médias, de
nombreuses voix se sont élevées pour
demander au président américain d'user » de ce levier » «pour
contraindre le gouvernement égyptien à cesser les violences. "La relation
entre les Etats-Unis et l'Egypte remonte à des décennies", a justifié le
président américain, en ajoutant que
l'Egypte était une "pierre angulaire de la paix au Moyen-Orient".
La présidence Egyptienne a relevé Vendredi les propos de Barack Obama sur la répression
policière jugeant que ses déclarations risquaient d’encourager les
groupes violents. « L’ Egypte est confrontée à des actes terroristes qui
visent les institutions du Gouvernement
et des installions vitales » justifie le communiqué publié par
l’agence de presse officielle MENA .
Les occidentaux ont
beau jeu d’appeler à la cessation immédiate des violences et de s’agiter pour
se réunir en vue d’arrêter une position commune en proposant différentes
solutions, en appelant aux droits de
l’homme , à la démocratie, il n’en demeure pas moins que l’Egypte traverse une crise proche de la
guerre civile et que son urgence actuellement c’est de rétablir l’ordre dans le pays et pour cela dans l’immédiat elle
ne dispose que de la répression
Du coté de l’Onu :
Dans une première intervention
mercredi 14 Août , Monsieur Ban Ki-moon , le secrétaire général de
l'Organisation des Nations unies, avait dénoncé le bain de sang au Caire et
Madame Nilla Pillay, la
haute-commissaire de l'ONU aux droits humains, avait demandé jeudi 15 Août une enquête sur les agissements des forces de
sécurité lors des affrontements.
A la demande conjointe
de la France, du Royaume-Uni et de l'Australie, à la suite de la répression
sanglante par la police et l'armée des manifestations au Caire, dénoncée par la communauté internationale, et
aussi à la demande de la Turquie, les quinze pays membres du Conseil de
sécurité de l'Organisation des Nations unies
ont tenus le jeudi 15 août au
soir des consultations d'urgence à huis clos à New York sur la crise
Au cours de cette
rencontre, les ambassadeurs des quinze Etats membres seront informés de la
situation en Egypte par le vice-secrétaire général de l'ONU, Jan Eliasson, en
l'absence du secrétaire général, Ban Ki-moon, actuellement en tournée au
Proche-Orient.
D'après des diplomates
interrogés par l'Agence France-presse le Conseil ne devrait pas publier une
déclaration formelle à l'issue de ces consultations.
Du coté Européen :
De leur côté, les représentants des 28 États membres de l'UE
se réuniront lundi 19 Août à Bruxelles.
Le service d’action extérieur de Catherine Ashton, chef de la
diplomatie Européenne, a annoncé
vendredi sur son compte twitter , qu’
"une réunion des ambassadeurs , - chargés de la politique étrangères et de
la sécurité -, aura lieu lundi pour évaluer
la situation en Égypte" .
Le but de cette réunion
est, précise-t-on, de trouver une position commune des États membres et de l'UE
concernant la situation en Égypte en vue "de possibles actions «
Cette réunion pourrait
également "préparer une possible réunion" des ministres européens des
Affaires étrangères.
Par ailleurs, les
médias nous apprennent qu’une informelle des ministres européens des Affaires
étrangères, prévue de longue date, est programmée les 6 et 7 septembre en
Lituanie, pays qui a la présidence de l'UE jusqu'à fin 2013.
L’Europe marche à son
rythme, de déclarations en réunions successives,
elle appelle à la cessation immédiate des violences, certains de ses dirigeants agitent aussi la
bannière des droits de l’homme et de la
démocratie, mais au stade actuel elle en
est à se réunir Lundi à Bruxelles pour
évaluer la situation en Egypte en vue de
« possibles actions », cette réunion pourrait aussi « préparer une possible réunion »
des ministres européens des affaires étrangères, mais force est de constater
que le domaine des « possibles »
européens, ne répond pas à l’urgence de
l’Egypte qui traverse depuis plusieurs
jours une crise violente proche de la guerre civile et pour en sortir les
autorités égyptiennes ne dispose que d’user de la répression.
Or ce qui se passe en
Egypte pourrait fort bien se passer un jour en Europe si des forces terroristes financées de l’extérieur venaient
à déclencher des manifestations dans nos pays , on se demande alors si nos
grands dirigeants se perdraient en
réunions successives pour évaluer la situation et les « actions possibles », ou auraient le courage de sortir de leurs atermoiements pour faire usage de la répression à l’encontre
des terroristes, et si tel était le cas on se demande aussi comment ils réagiraient si des pays étrangers les condamnaient pour user de la force pour rétablir l'ordre en demandant l'arrêt immédiat des violences.
Revue de
Presse
tempsreel.nouvelobs.com › Monde
Il y a 10 heures - Le couvre-feu est entré en
vigueur, les islamistes appellent les manifestants à quitter la rue, pour mieux
continuer leur protestation dès demain.
www.huffingtonpost.fr/.../egypte-repression-police-575-morts-union-eur...
Il y a 9 heures - INTERNATIONAL - Les Frères
musulmans avaient appelé le 16 août à un "vendredi de la colère"
pour protester contre la dispersion sanglante ...
www.liberation.fr/.../egypte-nouveaux-heurts-entre-islamistes-et-policiers...
Il y a 8 heures - Le pouvoir affirme combattre un
«complot terroriste», tandis que les Frères musulmans appellent à manifester
tous les jours.
fr.news.yahoo.com/vendredi-colère-meurtrier-egypte-023110285.html
Il y a 5 heures - Lisez 'Un "vendredi de
la colère" meurtrier en Egypte' sur Yahoo! Actualités France.
Les pro-Morsi ont appelé à de nouvelles manifestations en ...
Il y a 11 heures - L'Egypte a vécu une
nouvelle journée sanglante, vendredi 16 août. ... des
manifestations au Caire, dans le cadre d'un "vendredi de la colère".
Il y a 6 heures - Les islamistes ont appelé à
mettre fin aux manifestations vendredi après des heurts meurtriers. Mais
ils ont demandé à leurs partisans de ...
www.europe1.fr › Infos › International
Il y a 10 heures - International : Egypte
: un vendredi de la colère meurtrier - L'ESSENTIEL - Les manifestations
des pro-Morsi en Egypte ont encore fait des ...
www.rfi.fr/.../20130816-egypte-manifestations-vendredi-colere-ramses
Il y a 15 heures - Ils sont des milliers dans les
rues de la capitale égyptienne et dans d'autres grandes villes du pays à avoir
répondu à l'appel à la mobilisation ...
www.leparisien.fr › International
Il y a 14 heures - Après le calme précaire de
jeudi, les violences ont resurgi en Egypte ce vendredi. Les
manifestations de soutien aux Frères musulmans se...
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