Nous n'avons pu télécharger dans son intégralité l'intervention de John Kerry du Vendredi 30 Août 2013 en langue Française, différents extraits figurent sur divers sites, c'est pourquoi nous publions ci-dessous cette vidéo qui reprend intégralement son discours, mais en langue américaine..
Nous nous sommes efforcés de reprendre sous la vidéo en français et en texte les points essentiels de sa plaidoirie par laquelle il justifie une intervention militaire en Syrie .
Inutile de vous dire que nous ne prenons par pour argent comptant ce qu'il avance.
Notre interprétation en français :
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Le Secrétaire d'État américain John F. Kerry a insisté vendredi pour une intervention
militaire américaine en Syrie, en affirmant que le renseignement américain a des
informations établissant la responsabilité
du gouvernement syrien du Président Bachar El Assad sur l’utilisation des armes chimiques carrément sur le
gouvernement du président Bachar al -Assad.
Dans son discours au Département d'Etat , Jonh Kerry a déclaré que trois jours avant le août
21 attaque , le personnel d'armes chimiques par le régime syrien » étaient dans
la région , pour faire des préparatifs ". John Kerry Il a également déclaré que «des éléments du
régime ont dit se sont préparés préparer
à l'attaque en mettant des masques à gaz "
et ont pris d’autres précautions. Il affirme aussi que le renseignement américain sait que les roquettes
contenant le gaz toxique ont été lancés seulement dans des « zones contrôlées par le régime . "
.
D’après John
Kirry l’'attaque a tué plus de 1.400 Syriens, dont 426 enfants , Jonh Kirry a reconnu " Le peuple américain est
fatigué de la guerre ", en ajoutant qu'il est également . " en ajoutant : Mais la fatigue ne nous
dispensera pas de notre responsabilité. " ….. «l'histoire ne nous jugera
tous extrêmement durement " si les Etats- Unis ne répondent pas à l'utilisation d'armes chimiques par le
gouvernement syrien .
Kerry a
rappelé que le président français François
Hollande a déclaré vendredi que son pays est prêt à agir en Syrie en dépit du rejet de l'action militaire de la
Grande-Bretagne
D’après
Kerry, le président Obama considère une action militaire contre la Syrie comme un
moyen d'envoyer un message fort de désapprobation à Assad, que les les responsables américains disent
est coupable de l' attaque du août 21
attaques aux armes chimiques qui ont tué des centaines d'hommes, de femmes et
d'enfants dans les bastions rebelles dans la banlieue de Damas.
". "La question n'est plus
de savoir où sont les preuves, mais de voir ce qu'on va faire avec nos alliés
pour arrêter ça", a-t-il conclu.
_____
ooOoo
Les responsables américains ont dit à maintes reprises qu'ils
essaient de monter une coalition internationale pour soutenir l'action
militaire, l'administration américaine a
également insisté jeudi et rappelé que ,
si nécessaire, Obama aura à la fois l'autorité
et la volonté d'agir de son propre chef .
Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido
Westerwelle a déclaré au journal Neue Osnabrücker que la participation de
Berlin dans une coalition dirigée par
les Etats-Unis n’a " été ni
demandé ni n'est envisagée par nous. "
" Rares sont les pays qui ont la capacité d'infliger une
sanction par les moyens appropriés. France est l'un d'entre eux ", a
déclaré François Hollande , selon l'agence de nouvelles Reuters. "Nous
sommes prêts . Nous déciderons de notre position en étroite liaison avec nos
alliés. "
Le public américain s'oppose
largement à une action militaire
en Syrie, selon un sondage NBC publié vendredi , il se montre plus ouvert à des d'armes limitées qui pourraient nuire à la
capacité d'armes chimiques de la Syrie. Selon ce même sondage, une majorité
écrasante des Américains veulent qu’Obama
attendent une éventuelle
approbation du Congrès avant d'autoriser ces frappes.
Pour mémoire replongeons nous brièvement sur ce qui fait nous redouter dans les propos de John
Kerry un
scénario calqué sur les prologues
de la guerre en Irak :
En 2003, le secrétaire d'Etat américain Collins Powel
prononçait à l'ONU son discours sur les armes de destruction massive en Irak.
"Une tache dans ma carrière", affirmait-il dans un entretien
exclusif publié le 3 Mars 2013 par le Nouvel Observateur on peut lire en début de
cet entretien sous le titre « Exclusif :
Colin Powell comment la CIA m’a trompé
» et en préambule de l’entretien le Nouvel Observateur écrivait : « ll y a dix
ans, le secrétaire d'Etat américain prononçait à l'ONU son discours sur les
armes de destruction massive. Les "preuves qu'il avançait se sont révélées
fausses pour la plupart. A l'occasion de la publication de son livre "J'ai
eu de la chance" aux Editions Odile Jacob, il revient sur cet épisode et
sur la politique étrangère de son pays. Entretien exclusif avec Colin
Powell.
tempsreel.nouvelobs.com
› Débat
3 mars 2013
- En 2003, le secrétaire d'Etat américain prononçait à l'ONU son discours sur
les armes de destruction massive en Irak. "Une tache dans ma ...
Rappelons que le 5 février 2003, devant le Conseil de
Sécurité de l'ONU, Colin Powell donnait
des preuves depuis très controversées et qui
se sont avérées mensongères très sur l'existence d'armes de destruction massive
en Irak. Dans ce discours, qui fût l'un
des prologues de la Troisième guerre du Golfe, il affirmait « il ne fait
aucun doute que Saddam Hussein possèdait des armes biologiques et la capacité de
produire rapidement plus, beaucoup plus » et déclareait qu'il n'y avait « aucun doute dans mon esprit » que Saddam
travaillait pour obtenir des composants
clefs pour produire des armes nucléaires.
Rappelons aussi que le dossier cité à l’époque par
Colin Powell avait été fourni par l'administration de Tony Blair, qui lui_-même reconnaîtra dès le 7 février 2003
des "gaffes" dans le dossier.
Par ailleurs, Collin Powell exprimera deux ans plus tard
son « amertume » : interrogé sur ABC, il expliquait que cette présentation, en grande partie
fausse, faisait « tache » dans sa carrière
.
.
En 2011, Colin Powell
demande à la CIA et au Pentagone des explications sur les fausses informations
qui lui furent communiquées en 2003.
Lors de la campagne électorale de 2004, il avertit de son
souhait de ne pas continuer sa responsabilité au sein du Cabinet, il présente
donc sa démission le 15 novembre 2004 au président George W. Bush après sa
réélection. Il est alors remplacé au poste de secrétaire d'État par la conseillère
à la sécurité nationale Condoleezza Rice.
Lors de la campagne électorale de 2008, 15 jours avant le
vote, il décide finalement d'apporter son soutien au candidat démocrate Barack
Obama. Il renouvelle son soutien lors de la campagne électorale de 2012
En 2011, Colin Powell demandait à la CIA et au Pentagone des explications sur
les fausses informations qui lui furent communiquées en 2003. Voir à ce sujet l’article
publié à l’époque par le Point.fr le 17 février 2011, lien ci contre : IRAK
- Colin Powell exige des réponses sur les fausses informations
Dès le 8 février 2011 , les journaux anglais identifiait les vrais auteurs du rapport comme étant les services de communication de Downing Street et la pauvreté des sources suspectes utilisées par ces derniers .
Dès le 8 février 2011 , les journaux anglais identifiait les vrais auteurs du rapport comme étant les services de communication de Downing Street et la pauvreté des sources suspectes utilisées par ces derniers .
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