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Prisonniers libérés à Dreux : derrière le brouhaha
politicien, une coresponsabilité du PS et de l’UMP
6 août 2013
L’affaire de la libération de prisonniers à Dreux pour cause
de manque de places dans les prisons suscite depuis quelques heures au sein de
la caste UMPS un brouhaha politicien aussi cocasse que désolant. D’un côté Mme
Taubira qui court les médias pour fuir sa responsabilité, expliquant que le
gouvernement auquel elle appartient et sa politique laxiste ne sont pour rien
dans cette libération ; de l’autre l’UMP, ex-parti majoritaire, qui feint
oublier son bilan désastreux et sa coresponsabilité évidente dans les
faiblesses du système carcéral français.
Avec l’affaire de Dreux, nous sommes au cœur du système UMPS :
le gouvernement PS a commis une lourde faute, en appliquant notamment des
directives prises il y a quelques années par l’UMP…
Il convient ainsi de rappeler à l’UMP que c’est sous le
mandat de Nicolas Sarkozy que furent votées, avec la loi Dati de 2009, la
suppression quasi automatique du séjour en prison pour les peines inférieures à
deux ans, et la forte réduction du temps effectivement purgé pour les peines
inférieures à cinq ans.
C’est également à l’UMP que l’on doit la suppression de près
de 400 tribunaux et la vente à la va-vite de dizaines de casernes et hôpitaux
qui auraient pu, à moindre frais, libérer des places de prisons par une
conversion de ces lieux en centres fermés ou semi-fermés.
L’UMP et le PS sont donc également responsables dans les affaires
qui ont dernièrement heurté nos concitoyens : libérations anormales de détenus,
ultra-violence à l’endroit du personnel pénitentiaire, évasions spectaculaires,
peines ridicules pour des faits très graves,…
Face à cette réalité, Marine Le Pen rappelle sa volonté de
mettre en place un plan quinquennal de construction de 40 000 places de prisons
supplémentaires pour mettre à niveau le système carcéral français, tant au
regard du nombre de détenus que des conditions de détention, et avoir ainsi les
moyens de mettre en œuvre une politique de tolérance zéro qui implique,
évidemment, la pleine et entière exécution des peines.
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