Après deux semaines de vacances studieuses, qui furent consacrées à un exercice de communication auquel s’est
livré le Président de la République accompagné de quelques ministres sur le thème
de l’emploi, les membres du gouvernement ont on
fait leur rentrée politique le 19 août en séminaire à l’Elysée, autour du Président François Hollande.
Les Ministres avaient au préalable préparé leur « copies » et à
l’issue du séminaire nous apprenons par les médias que la rentrée du
gouvernement s’ouvre sur trois grandes questions, la préparation du budget de l’état
et de la Sécurité sociale avec à la clé
les économies à réaliser et les prélèvements à limiter, la reprise économique avec en contrepartie l’inversion de la courbe
du chômage, la sauvegarde du système de
répartition des retraites
Nous sommes en 2013, la
stratégie est fixée à 10 ans avec pour
référence 2025, nous remarquons une petite impasse sur la fin 2013 et l’année
2014, mais ne mégotons pas, nous sommes projetés dans une période à venir de 10 ans que le Président de la République considère comme le temps du possible, comme une durée suffisante pour traduire de
choix, rendre visible les investissements engagés, pour modifier les comportements et pour lui ,
dix ans c’est aussi le temps qui permet de mesurer les effets tangibles d’une
politique et toujours selon le Président de la République en
10 un pays peut perdre ou gagner des
places dans les classements internationaux dans de nombreux domaines (recherche,
universités, compétitivité…). , et peut même changer de statut.
Le Président de la République dans son intervention n'a pas manquer d'en profiter pour lancer un pavé sur la tête de ses prédécesseurs, en soulignant que depuis 2002, la France a vécu une décennie perdue, dégradation de la compétitivité, atonie de la croissance, aggravation des inégalités, affaiblissement du modèle Républicain.
Ensuite le Président de la République a annoncé les grands défis que notre pays doit relever d'ici 10 ans.
Le Président de la République dans son intervention n'a pas manquer d'en profiter pour lancer un pavé sur la tête de ses prédécesseurs, en soulignant que depuis 2002, la France a vécu une décennie perdue, dégradation de la compétitivité, atonie de la croissance, aggravation des inégalités, affaiblissement du modèle Républicain.
Ensuite le Président de la République a annoncé les grands défis que notre pays doit relever d'ici 10 ans.
Le Président de la République en voit trois qu’il a longuement développés et expliqué devant le Gouvernement,
en premier celui de la souveraineté, en deuxième lieu l’excellence, et le
troisième l’Unité.
(Vous en trouverez tous les développements
en consultant le texte intégral de son
intervention que nous avons placé en lien actif à la fin de notre éditorial)
Ensuite le Président de la République toujours dans son intervention lors
de ce séminaire a estimé qu’une stratégie à dix ans pourrait s’articuler
autour de cinq objectifs, utiliser pleinement note avantage démographique,,
gagner la bataille de la mondialisation, réussir la transition énergétique et écologique ,
faire de notre territoire un levier de développement, inclure tous les citoyens
dans la République.
Enfin le Président de la République a déclaré « Notre avenir à 10 ans dépend
de nous. Du Gouvernement sûrement, de l’Etat nécessairement. Mais surtout de
l’ensemble du pays. C’est cette liberté de faire, de créer, d’entreprendre que
nous devons stimuler » , et en
affirmant que la définition d’une
stratégie nationale présente plusieurs intérêts majeurs, il les a énoncés à savoir dans l’ordre, , montrer un chemin
qui permet à notre pays d’avancer avec des repères et des indicateurs clairement
identifiés , engager des choix collectifs qui organisent les transitions
majeures, adapter nos politiques et nos instruments en fonction des objectifs
fixés ,ouvrir une large concertation avec l’ensemble des forces vives.
Pour le Président de la République la stratégie a 10 ans, est en ligne
avec la priorité accordée à la jeunesse. Car c’est le temps long et la volonté
de faire prévaloir l’avenir sur le seul présent qui donne du crédit à cette orientation
générationnelle, a-t-il dit
Le Président de la République a
ensuite déclaré que pour être menée à
bien, cette stratégie exigera des financements importants.
Pour ne rien perdre de ce qu’il a dit à ce sujet qui finalement est pour
ainsi dire le noyau dur de son intervention, nous reproduisons ci-dessous la
fin de son intervention « stratégique » :
« Le niveau de l’endettement public, comme celui des prélèvements
obligatoires, sont des contraintes durables. Nous avons même le devoir de
diminuer l’un et l’autre.
« L’épargne des ménages, comme l’investissement des entreprises
devront donc être largement sollicités. D’où l’importance de produits de placement
de longue durée et de partenariats publics-privés équilibrés pour le
financement de grands chantiers en matière d’urbanisme, de transports, de
couverture du territoire en nouvelles technologies.
« De même, je souhaite que la France se porte candidate pour
l’organisation de grands événements culturels et sportifs.
" Notre réunion d’aujourd’hui est la première étape d’un processus qui se
poursuivra, sous la responsabilité du Commissariat général, jusqu’à la fin de
l’année et fera une large place à la consultation. Il commence avec le travail
introductif de Jean PISANI-FERRY et le rapport de Anne LAUVERGEON. Il se
conclura avec l’adoption par le Gouvernement de « la stratégie pour la France
».
« L’avenir n’est pas ce qui va arriver mais ce que nous allons faire »,
nous a enseigné BERGSON.
" Bref, l’enjeu c’est de ne pas subir mais de choisir. C’est le sens de la
démarche engagée aujourd’hui.
______________________/
Le gouvernement a fait sa rentrée politique
avec un séminaire autour du thème de la France de 2025, qui s'appuie sur des travaux « prospectifs »
rendus par chacun des membres de
l'exécutif et étudiés durant les congés d'été,
certains médias font remarquer que ce séminaire devrait
donner lieu à un rapport d'ici à la fin
de l'année, les médias ajoute toutefois qu’il
contraste avec les enjeux auxquels est
confronté dans l’immédiat le
gouvernement, comme la réforme pénale ou celle des retraites, mais il parait que pour ces enjeux immédiats le Gouvernement nous donnera des réponses d’ici la fin de ce mois.
Quand à l’opposition UMP elle voit dans ce thème une opération de
communication visant à masquer les désaccords entre les ministres. Nous citerons notamment le député UMP Eric
Ciotti qui a déclaré (au Figaro) …"Sur la forme, c'est une grosse ficelle
de communication un peu éculée pour laisser croire que le gouvernement
travaille. Sur le fond, il est sans doute préférable que les ministres parlent
de 2025 plutôt que [de] leurs désaccords actuels, ……., Quand on mesure chaque jour la
cacophonie qui règne au gouvernement, je comprends qu'ils préfèrent se projeter
dans l'avenir. Ce gouvernement ne sait pas quel chemin prendre à l'automne
2013."
Quand aux désaccords qui ont pu se manifester la
semaine passée entre certains membres du Gouvernement les médias les ont étalés
en effet, et ils ne sont pas encore tout à fait dissipés, mais nous en parlerons dans un autre éditorial
pour ne pas alourdir le sujet.
______________________
LE SEMINAIRE :
LE SEMINAIRE :
Voilà enfin ci-dessous le texte intégral
de l'intervention du Président de la R&publique telle qu’il figure sur le Site « Présidence de la
République », vous y trouverez tous les longs développements que nous n’avons pas
repris pour faire court :
Cliquer sur le lien
Publié le 19
Août 2013
Rubrique : Nation, institutions et réforme
de l'État
Mais notre information ne serait pas complète sans publier au sussi ci-dessous l'Intervention du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault :
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