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22 août 2013

Pour sa rentrée, le Gouvernement projette la France dans un scénario prospectif à échéance 2025

Éditorial de lucienne magalie pons

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Après  deux semaines   de vacances studieuses, qui  furent consacrées  à un exercice de communication auquel s’est livré le Président de la République   accompagné de quelques ministres sur le thème de l’emploi,  les membres du  gouvernement ont  on  fait  leur  rentrée politique le 19 août en séminaire  à l’Elysée, autour du Président  François Hollande.

Les Ministres avaient au préalable préparé leur « copies » et à l’issue du séminaire nous apprenons par les médias que la rentrée du gouvernement s’ouvre sur trois grandes questions, la préparation du budget de l’état et de la Sécurité sociale  avec à la clé les économies à réaliser et les prélèvements à limiter,  la reprise économique  avec en contrepartie l’inversion de la courbe du chômage,  la sauvegarde du système de répartition  des retraites



Le Gouvernement qui entend prendre les devants s’est surtout attachés à aller dans le sens d’une stratégie fixée à 10 ans,  en  retenant des  paramètres prospectifs  qu’il retient comme d’ores et déjà connus, tels que la démographie, le climat, les ressources naturelles et les rapports de force internationaux.


Nous sommes en 2013, la stratégie  est fixée à 10 ans avec pour référence 2025,  nous remarquons une petite impasse sur la fin 2013 et l’année 2014, mais ne mégotons pas, nous sommes projetés dans une période à venir de  10 ans  que le Président de la République  considère  comme le temps du possible,  comme une durée suffisante pour traduire de choix, rendre visible les investissements engagés,  pour modifier les comportements et pour lui , dix ans c’est aussi le temps qui permet de mesurer les effets tangibles d’une politique et toujours selon le Président de la République    en 10  un pays peut perdre ou gagner des places dans les classements internationaux dans de nombreux domaines (recherche, universités, compétitivité…). , et  peut même changer de statut.


 Le Président de la République dans son intervention n'a pas manquer d'en profiter pour lancer un pavé sur la tête de ses prédécesseurs, en soulignant  que depuis  2002, la France a vécu une décennie perdue, dégradation de la compétitivité, atonie de la croissance, aggravation des inégalités, affaiblissement du modèle Républicain.


Ensuite le Président de la République a annoncé les grands défis que notre pays doit  relever d'ici 10 ans.

Le Président de la République en voit trois qu’il a longuement développés et expliqué devant le Gouvernement, en premier celui de la souveraineté, en deuxième lieu l’excellence, et le troisième l’Unité. 


(Vous en  trouverez tous les développements en consultant  le texte intégral de son intervention que nous avons placé en lien actif à la fin de notre éditorial)

Ensuite le Président de la République toujours dans son intervention lors de ce séminaire  a estimé qu’une  stratégie à dix ans pourrait s’articuler autour de cinq objectifs, utiliser pleinement note avantage démographique,, gagner la bataille de la mondialisation, réussir  la transition énergétique et écologique , faire de notre territoire un levier de développement, inclure tous les citoyens dans la République.


Enfin le Président de la République  a déclaré «  Notre avenir à 10 ans dépend de nous. Du Gouvernement sûrement, de l’Etat nécessairement. Mais surtout de l’ensemble du pays. C’est cette liberté de faire, de créer, d’entreprendre que nous devons stimuler » , et  en affirmant que la  définition d’une stratégie nationale présente plusieurs intérêts majeurs,  il les a énoncés  à savoir dans l’ordre, , montrer un chemin qui permet à notre pays d’avancer avec des repères et des indicateurs clairement identifiés , engager des choix collectifs qui organisent les transitions majeures, adapter nos politiques et nos instruments en fonction des objectifs fixés ,ouvrir une large concertation avec l’ensemble des forces vives.


Pour le Président de la République la stratégie a 10 ans, est en ligne avec la priorité accordée à la jeunesse. Car c’est le temps long et la volonté de faire prévaloir l’avenir sur le seul présent qui donne du crédit à cette orientation générationnelle, a-t-il dit


Le Président de la République  a ensuite déclaré que pour  être menée à bien, cette stratégie exigera des financements importants.

Pour ne rien perdre de ce qu’il a dit à ce sujet qui finalement est pour ainsi dire le noyau dur de son intervention, nous reproduisons ci-dessous la fin de son intervention « stratégique » :


« Le niveau de l’endettement public, comme celui des prélèvements obligatoires, sont des contraintes durables. Nous avons même le devoir de diminuer l’un et l’autre.

« L’épargne des ménages, comme l’investissement des entreprises devront donc être largement sollicités. D’où l’importance de produits de placement de longue durée et de partenariats publics-privés équilibrés pour le financement de grands chantiers en matière d’urbanisme, de transports, de couverture du territoire en nouvelles technologies.

«  De même, je souhaite que la France se porte candidate pour l’organisation de grands événements culturels et sportifs.


" Notre réunion d’aujourd’hui est la première étape d’un processus qui se poursuivra, sous la responsabilité du Commissariat général, jusqu’à la fin de l’année et fera une large place à la consultation. Il commence avec le travail introductif de Jean PISANI-FERRY et le rapport de Anne LAUVERGEON. Il se conclura avec l’adoption par le Gouvernement de « la stratégie pour la France ».

« L’avenir n’est pas ce qui va arriver mais ce que nous allons faire », nous a enseigné BERGSON.

" Bref, l’enjeu c’est de ne pas subir mais de choisir. C’est le sens de la démarche engagée aujourd’hui.
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Le gouvernement a  fait sa rentrée  politique  avec un  séminaire  autour du thème de la France de 2025, qui s'appuie sur des travaux « prospectifs »  rendus par chacun des membres de l'exécutif  et étudiés durant les congés d'été,  certains médias font remarquer que ce séminaire    devrait donner  lieu à un rapport d'ici à la fin de l'année, les médias ajoute toutefois  qu’il contraste  avec les enjeux auxquels est confronté dans l’immédiat  le gouvernement, comme la réforme pénale ou celle des retraites, mais il parait  que pour ces enjeux immédiats  le Gouvernement nous donnera des  réponses d’ici la fin de ce mois.



Quand à l’opposition  UMP  elle  voit dans ce thème une opération de communication visant à masquer les désaccords entre les ministres.  Nous citerons notamment le député UMP Eric Ciotti  qui a déclaré (au Figaro)  …"Sur la forme, c'est une grosse ficelle de communication un peu éculée pour laisser croire que le gouvernement travaille. Sur le fond, il est sans doute préférable que les ministres parlent de 2025 plutôt que [de] leurs désaccords actuels,  ……., Quand on mesure chaque jour la cacophonie qui règne au gouvernement, je comprends qu'ils préfèrent se projeter dans l'avenir. Ce gouvernement ne sait pas quel chemin prendre à l'automne 2013."



Quand aux désaccords qui ont pu se manifester la semaine passée entre certains membres du Gouvernement les médias les ont étalés en effet, et ils ne sont pas encore tout à fait dissipés,  mais nous en parlerons dans un autre éditorial pour ne pas alourdir le sujet.

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LE SEMINAIRE :

Voilà enfin ci-dessous le texte intégral  de  l'intervention du Président de la R&publique telle qu’il  figure sur le Site « Présidence de la République », vous y trouverez tous les  longs développements que nous n’avons pas repris pour faire court :
Cliquer sur le lien 

Publié le 19 Août 2013

Rubrique : Nation, institutions et réforme de l'État

Mais notre information ne serait pas complète sans publier au sussi ci-dessous l'Intervention du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault :



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