Changement de ton dans l’escalade occidentale guerrière et punitive contre le
Régime de Bachar El Assad, il est de
plus en plus clair que les dirigeants
occidentaux « va-t’en guerre » contre le Régime d’Assad El Bachar vont devoir attendre les résultats des analyses des
enquêteurs de l’ONU avant de précipiter en aveugle leurs missiles sur Damas, et de
plus que certains d’entre eux devront
respecter l’avis de leur Parlement qui refuserait une action militaire contre
la Syrie, en l’absence de feu vert de l’ONU .
C’est ce qui vient de se passer hier en Angleterre, les
députés britanniques, réunis d'urgence pour discuter de la situation en Syrie,
ont rejeté par 285 voix contre 272 la motion du gouvernement sur une action
militaire en Syrie.
Le premier ministre David Cameron s'est immédiatement
engagé à respecter le vote du Parlement., un engagement politique certes comme
on le comprend, mais tout de même un engagement qui pourrait faire réfléchir et changer de position ceux des dirigeants qui
comptait sur l’Angleterre pour inonder Damas
de missiles meurtriers.
« Il est clair que le Parlement britannique ne veut
pas d'intervention militaire britannique. Je prends note et le gouvernement
agira en conséquence », a-t-il déclaré à l'issue du vote.
Réagissant à la décision britannique, la
Maison-Blanche a affirmé que le président Barack Obama prendrait sa décision
selon les intérêts des États-Unis, tandis qu'à Times Square, à New York, des
centaines de personnes manifestaient leur opposition à toute forme
d'intervention en Syrie.
« Les États-Unis continueront à consulter le
gouvernement britannique, l'un de nos alliés et amis les plus proches », mais «
les décisions du président Obama seront guidées par ce qui est dans l'intérêt
des États-Unis », a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale
américain, Caitlin Hayden.
Ottawa n'entend pas participer à une mission militaire
en Syrie le premier ministre canadien Stephen Harper a indiqué jeudi qu'« en ce
moment, ce n'est pas l'intention du gouvernement du Canada d'avoir une mission
militaire canadienne [en Syrie], mais nous appuierons des actions de la part de
nos alliés ».
Par ailleurs l’Italie a aussi fait savoir qu’elle ne
participerait pas à une intervention militaire.
Après ces toutes dernières informations, il faut espérer que les dirigeants occidentaux ne mettront pas en action leurs funestes intentions militaires et se dirigeront vers
une solution politique comme il en avait
question il y a quelques mois lorsque les occidentaux plaidaient pour une
conférence « de la paix » à Genève, dont nous devons rappeler qu’elle
n’a pu avoir lieu en raison notamment des exigences exorbitantes préalables de l’opposition syrienne qui entendait qu’aucun représentant
du Régime Syrien n’y assiste., mais aussi en raison des luttes intestines pour prendre le pouvoir ls uns sur les autres qui existent parmi les différents groupes rebelles syriens, et des dissensions « politico-religieuses
entre ceux qui se prétendent « modérés » par rapport à ceux qui
sont fondamentalistes islamistes,.
Du reste la meilleure façon de parvenir à réunir une
conférence pour rechercher une solution politique, serait que les dirigeants occidentaux qui
soutiennent l’opposition syrienne aient
l’intelligence de signifier aux représentants Coalition Nationale de l'opposition Syrienne qu’elle accepte
de négocier avec tous les partis en
présence, et y compris il va de soi en
présence des représentants du Régime légal Syrien de Bachar El Assad , et de
les avertir fermement que s’il
persistent dans leurs exigences ils ne les soutiendraient plus dans leur prétentions politiques et ne fourniraient plus d’armes.
Il est en effet inconcevable de voir que ceux des
dirigeants occidentaux qui soutiennent ouvertement le représentant de la
Coalition nationale de l’opposition Syrienne dans ses exigences et prétentions,
discutent avec lui d’égal à égal, comme s’il était déjà un Chef d’Etat, et s’abaissent à
envisager de concert avec lui des
actions politiques et même militaires à mener éventuellement contre le Régime légal Syrien, en l’absence de
preuves et en passant outre une décision du Conseil de Sécurité de l’Onu, comme
il en fût question ces jours derniers.
Nous reviendrons sur les évolutions de la situation
qui changent d’heure en heure, et pour l’instant
nous vous invitons, si vous le souhaitez, à lire ou relire, les derniers
articles publiés par les médias et quelques uns plus anciens mais encore assdez récents..
REVUE DE PRESSE :
30.08.2013
30/08/2013 - 00h53 - AFP
30/08/2013 - 00h00 - AFP
29.08.2013
29/08/2013 - 23h58 - AFP
29/08/2013 - 23h44 - AFP
29/08/2013 - 22h15 - AFP
29/08/2013 - 21h58 - AFP
29/08/2013 - 19h31 - Le Point.fr
29/08/2013 - 18h55 - AFP
29/08/2013 - 18h32 - Le Point.fr
29/08/2013 - 17h51 - AFP
29/08/2013 - 17h48 - Le Point.fr
29/08/2013 - 17h32 - Le Point.fr
29/08/2013 - 17h21 - Le Point.fr
29/08/2013 - 16h10 - Le Point.fr
29/08/2013 - 16h06 - AFP
29/08/2013 - 15h37 - AFP
29/08/2013 - 15h34 - Le Point.fr
29/08/2013 - 15h12 - AFP
29/08/2013 - 14h36 - Le Point.fr
29/08/2013 - 14h32 - AFP
29/08/2013 - 14h32 - Le Point.fr
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