Djerrad Ammar, journaliste et écrivain notre correspondant Algérien nous recommande cet article de Kaci Haider qui a été publié le 20 Septembre 2013 sur le site "Algérie 1.com"
190 terroristes abattus depuis janvier 2013
Par Kaci Haider | 29/09/2013 | 19:29
190
terroristes ont été éliminés de janvier à septembre 2013 à travers le
pays, a déclaré dimanche à Alger M. Merouane Azzi, président de la
cellule d’aide judiciaire pour l’application de la charte pour la paix
et la réconciliation nationale.
Invité du Forum du quotidien El-Moujahid, M. Me Merouane Azzi a
souligné que le nombre de terroristes abattus pour le mois de janvier
seulement est estimé à 48 dont 29 ont été tués au cours de la riposte à
l’attaque terroriste perpétrée contre le site gazier de Tiguentourine
(In-Amenas-Illizi).
17.000 terroristes éliminés de 1992 à 2006
Plus de 17.000 terroristes ont été éliminés durant la période
1992-2006 selon les statistiques des services de sécurité et de la
Gendarmerie nationale, a indiqué M. Azzi. Par ailleurs le président de
la cellule a insisté sur l’impératif de “l’application de la charte pour
la paix et la réconciliation nationale” dans la lutte contre le
terrorisme “qui se poursuit toujours”, soulignant la nécessité de
“soutenir le renseignement” en tant que moyen de mettre en échec et
prévenir les opérations terroristes. “Le renseignement a contribué à
éviter plusieurs opérations terroristes-suicides”, a-t-il encore ajouté.
Abordant le dossier des disparus, M. Azzi a appelé “certaines
associations à s’abstenir d’exploiter ce dossier à des fins politiques
et personnelles portant préjudice aux intérêts de la nation”.
Il a estimé le nombre des familles des disparus à 7.144 familles
recensées auprès des services de sécurité et de la Gendarmerie
nationales, affirmant que près de 7.000 familles ont été indemnisées
jusqu’à présent. Vingt quatre (24) autres terroristes se sont rendus
cette année à travers différentes wilayas du pays, notamment celles de
Tlemcen, Skikda, Illizi, Boumerdes, Adrar et Khenchela
.
Revenant sur l’attaque terroriste de Tiguentourine, M. Azzi a rappelé
que cette opération “menée par un groupe de terroristes de différentes
nationalités, avait pour but de déstabiliser le pays”. “La vigilance des
autorités et l’intervention des éléments de l’Armée nationale populaire
(ANP) a mis en échec les dessins de parties étrangères d’intervenir
dans les affaires nationales”, a-t-il dit.
15.000 islamistes ont déposé les armes depuis 1999
Près de 15.000 islamistes ont déposé les armes en Algérie depuis
1999, a annoncé Me Merouane Azzi. “Depuis la mise en place de la loi
portant concorde civile en 1999, et de la Charte pour la paix, près de
15.000 terroristes se sont rendus”, aux autorités, a déclaré Me Azzi
alors que dimanche marque le 8e anniversaire du référendum de 2005 sur
cette question.
En 1999, l’adoption par référendum d’une loi sur la “Concorde civile”
avait entraîné la reddition de milliers d’islamistes. Promulguée le 13
juillet 1999 et applicable pour une durée de 6 mois seulement, elle
prévoyait l’amnistie totale pour les islamistes armés non coupables de
crimes de sang ou de viols, et n’ayant pas posé de bombes.
Un second referendum a permis l’adoption en 2005 d’une “Charte pour
la paix et la réconciliation” offrant le “pardon” aux islamistes encore
dans le maquis en échange de leur reddition, devenus ainsi des
“repentis”.
Me Azzi a précisé que “6.500 terroristes se sont rendus depuis la
promulgation de la loi portant concorde civile. La plupart appartenaient
à l’Armée islamique de salut (AIS) et près de 8.500 ont bénéficié des
dispositions de la Charte pour la paix et de la réconciliation
nationale”.
La charte prévoit l’extinction des poursuites judiciaires à
l’encontre de “tous les individus qui mettent fin à leur activité armée
et remettent les armes en leur possession”. Ceux qui sont “impliqués
dans des massacres collectifs, des viols ou des attentats à l’explosif
dans des lieux publics” en sont exclus.
Elle interdit toute activité politique aux ex-responsables du FIS
(Front islamique du salut), rendus responsables de “la tragédie
nationale”, et prévoyait d’indemniser les “victimes du terrorisme”,
familles de “terroristes” et de disparus, arrêtés par les services de
sécurité et disparus depuis.
(Avec Aps et
Afp))
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