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02 octobre 2013

Syrie : Réinformation sur le "Djihad du Sexe en Syrie" ( article en provenance de l'étranger)

Éditorial de lucienne magalie pons

Je publie périodiquement sur mon site  des articles en provenance de l'étranger, c'est pour moi une source de ré-information précieuse, en effet nos quotidiens  français lorsqu'ils publient des articles même  sur des questions politiques importantes, le font toujours trop souvent en survolant de leur plume partisane  les véritables questions de fond,  au profit de l'anecdotique douteux,  pour défendre des causes qu'ils soutiennent parfois d'un côté et combattent de l'autre quand ça les arrange , à l'image même de ce que font nos dirigeants quand ils combattent les terroristes  au Mali alors qu'ils les soutiennent  par ailleurs, notamment en Syrie.

C'est ce qui s'appelle jouer le double jeux, autrement dit se conduire honteusement en hypocrite comme des girouettes livrées au souffle diabolique du mensonge.

Aujourd'hui pour nous ré -informer je publie ci-dessous un article de R. Mahmoudi publié le 1er Octobre 2013 par "Algérie Patriotique" qui à sa lecture nous éclaire sur les tactiques  indignes que le journal français  "Le Monde" emploie pour faire passer sa propagande  et son soutien pour les islamistes  mis en cause  dans le "Djihad du sexe en Syrie".

C'est mon correspondant algérien, le journaliste et écrivain Djerrad Amar qui m'a transmis cet article et je l'en remercie.


Le djihad de l'intox

Par R. Mahmoudi – En réaction à la vague d’indignation qu’ont suscitée les révélations sur l’ampleur qu’a pris le djihad du sexe (nikah) en Syrie, le journal français Le Monde a pris sur lui de plaider la cause des islamistes, combattants et prédicateurs, mis en cause dans cette histoire. Mais ne pouvant assumer une telle plaidoirie, ce journal a préféré le faire à travers un article publié dans la page Blogs, signé par Ignace Leverrier, un ancien diplomate en poste à Damas, connu pour être le principal pourvoyeur du journal de référence des Français en informations provenant de la Syrie et certainement toujours lié aux services de renseignements de son pays. Avec un titre sciemment provocateur, «Vous allez être déçus : le djihad du sexe en Syrie n’a jamais existé !», l’auteur de l’article veut faire croire que ce concept est «la dernière invention de la propagande du régime». Comme si tous les autres crimes, tous les drames que vivent les Syriens depuis plus de deux ans étaient le fait de la propagande. Il explique : «Rendu public pour la première fois sur la chaîne de télévision libanaise Al-Jadid (…) et immédiatement repris par certains médias favorables au pouvoir en place à Damas, ce nouveau concept était destiné comme les autres à heurter et paralyser les opinions publiques occidentales.» Il faut comprendre donc que si les opinions publiques occidentales n’étaient pas paralysées, les gouvernements occidentaux trouveraient plus de difficultés à justifier la croisade qu’ils s’étaient promis de déclencher contre le régime syrien. Comme si, là encore, les puissances occidentales pouvaient s’offusquer d’une raison morale pour passer à l’action. Poursuivant son raisonnement par l’absurde, l’auteur estime que «pour lui donner du crédit, cette idée était imputée à un cheikh saoudien ultraconservateur, un certain Mohammed Al-Arifi, dont le nom n'avait pas été choisi par hasard. L'intéressé s'était fait remarquer par la promulgation d'avis juridiques montrant un rigorisme radical et un mépris certain pour les femmes. Le cheikh a immédiatement nié ce qu'il était censé avoir diffusé sur les réseaux sociaux... mais qui ne figurait nulle part sur sa page internet. Il a expliqué qu'un imposteur avait utilisé son compte Twitter, où il comptait plus de 3 millions de followers, pour lui imputer ce qu'il n'avait jamais dit». Encore plus effronté, l’article réfute les déclarations du ministre tunisien de l’Intérieur qui a récemment donné des détails sur ce réseau de prostitution islamiste, au motif qu’aucun témoignage n’est venu corroborer ses propos. Le diplomate feint d’ignorer que le gouvernement islamiste tunisien serait bien le dernier à vouloir ternir l’image de la «rébellion» syrienne. Son seul argument, sa seule référence sont, au bout du compte, les dénégations de l’Armée syrienne libre et Jabhat Al-Nosra, exprimées dans des communiqués : «Devant le scandale provoqué par ces affaires, l'Armée syrienne libre et la Coalition nationale syrienne ont réagi. Même Jabhat Al-Nosra y est allée de son communiqué. Tous ont affirmé que le djihad al-nikah, qui était contraire aux législations divines et humaines n'avait jamais existé en Syrie et que les prétendues victimes, tunisiennes ou syriennes, dont les témoignages avaient été colportés par les médias du régime (…) n'avaient été que les comparses plus ou moins consentantes d'une machination contre eux qui les dépassaient.» Il faut les croire, puisqu’ils l’ont dit. R. M.

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