Je publie périodiquement sur mon site des articles en provenance de l'étranger, c'est pour moi une source de ré-information précieuse, en effet nos quotidiens français lorsqu'ils publient des articles même sur des questions politiques importantes, le font toujours trop souvent en survolant de leur plume partisane les véritables questions de fond, au profit de l'anecdotique douteux, pour défendre des causes qu'ils soutiennent parfois d'un côté et combattent de l'autre quand ça les arrange , à l'image même de ce que font nos dirigeants quand ils combattent les terroristes au Mali alors qu'ils les soutiennent par ailleurs, notamment en Syrie.
C'est ce qui s'appelle jouer le double jeux, autrement dit se conduire honteusement en hypocrite comme des girouettes livrées au souffle diabolique du mensonge.
Aujourd'hui pour nous ré -informer je publie ci-dessous un article de R. Mahmoudi publié le 1er Octobre 2013 par "Algérie Patriotique" qui à sa lecture nous éclaire sur les tactiques indignes que le journal français "Le Monde" emploie pour faire passer sa propagande et son soutien pour les islamistes mis en cause dans le "Djihad du sexe en Syrie".
C'est mon correspondant algérien, le journaliste et écrivain Djerrad Amar qui m'a transmis cet article et je l'en remercie.
Le djihad de l'intox
Par R. Mahmoudi – En réaction à la vague d’indignation qu’ont suscitée les révélations sur l’ampleur qu’a pris le djihad du sexe (nikah) en Syrie, le journal français Le Monde
a pris sur lui de plaider la cause des islamistes, combattants et
prédicateurs, mis en cause dans cette histoire. Mais ne pouvant assumer
une telle plaidoirie, ce journal a préféré le faire à travers un article
publié dans la page Blogs, signé par Ignace Leverrier, un ancien
diplomate en poste à Damas, connu pour être le principal pourvoyeur du
journal de référence des Français en informations provenant de la Syrie
et certainement toujours lié aux services de renseignements de son pays.
Avec un titre sciemment provocateur, «Vous allez être déçus : le djihad
du sexe en Syrie n’a jamais existé !», l’auteur de l’article veut faire
croire que ce concept est «la dernière invention de la propagande du
régime». Comme si tous les autres crimes, tous les drames que vivent les
Syriens depuis plus de deux ans étaient le fait de la propagande. Il
explique : «Rendu public pour la première fois sur la chaîne de
télévision libanaise Al-Jadid (…) et immédiatement repris par certains
médias favorables au pouvoir en place à Damas, ce nouveau concept était
destiné comme les autres à heurter et paralyser les opinions publiques
occidentales.» Il faut comprendre donc que si les opinions publiques
occidentales n’étaient pas paralysées, les gouvernements occidentaux
trouveraient plus de difficultés à justifier la croisade qu’ils
s’étaient promis de déclencher contre le régime syrien. Comme si, là
encore, les puissances occidentales pouvaient s’offusquer d’une raison
morale pour passer à l’action. Poursuivant son raisonnement par
l’absurde, l’auteur estime que «pour lui donner du crédit, cette idée
était imputée à un cheikh saoudien ultraconservateur, un certain
Mohammed Al-Arifi, dont le nom n'avait pas été choisi par hasard.
L'intéressé s'était fait remarquer par la promulgation d'avis juridiques
montrant un rigorisme radical et un mépris certain pour les femmes. Le
cheikh a immédiatement nié ce qu'il était censé avoir diffusé sur les
réseaux sociaux... mais qui ne figurait nulle part sur sa page internet.
Il a expliqué qu'un imposteur avait utilisé son compte Twitter, où il
comptait plus de 3 millions de followers, pour lui imputer ce qu'il
n'avait jamais dit». Encore plus effronté, l’article réfute les
déclarations du ministre tunisien de l’Intérieur qui a récemment donné
des détails sur ce réseau de prostitution islamiste, au motif qu’aucun
témoignage n’est venu corroborer ses propos. Le diplomate feint
d’ignorer que le gouvernement islamiste tunisien serait bien le dernier à
vouloir ternir l’image de la «rébellion» syrienne. Son seul argument,
sa seule référence sont, au bout du compte, les dénégations de l’Armée
syrienne libre et Jabhat Al-Nosra, exprimées dans des communiqués :
«Devant le scandale provoqué par ces affaires, l'Armée syrienne libre et
la Coalition nationale syrienne ont réagi. Même Jabhat Al-Nosra y est
allée de son communiqué. Tous ont affirmé que le djihad al-nikah,
qui était contraire aux législations divines et humaines n'avait jamais
existé en Syrie et que les prétendues victimes, tunisiennes ou
syriennes, dont les témoignages avaient été colportés par les médias du
régime (…) n'avaient été que les comparses plus ou moins consentantes
d'une machination contre eux qui les dépassaient.» Il faut les croire,
puisqu’ils l’ont dit.
R. M.
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