Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

03 novembre 2013

Ne nous laissons pas empapaouter par Papaoutai !

Éditorial de lucienne magalie pons



Depuis quelques semaines les médias nous informent  que la chanson « Papaoutai « de l’auteur- compositeur- interprète  Paul Van Haver , de son nom d’artiste  Stromae , est en tête des hits-parades.

La chanson mélange fait parait-il un « buzz formidable », elle évoque en quelques couplets  un père absent et un manque de repères sociaux- parental sur une musique très rythmée, avec un refrain  du genre scie, répétitif   et lancinant « Où t’es ? Papa ou t’es ? Où t’es ? Papa ou t’es ? Où t’es ? Papa ou t’es ? Où t’es ? Papa ou t’es ? Où t’es ? Papa ou t’es ? Où t’es ? Papa ou t’es ? » , que l’on entend comme « papaoutai » d’où le titre de la chanson.

On peut supposer que  le Belge Stomae , de son vrai nom  Paul Van Haver, né le 12 mars 1985 à Bruxelles d’une maman belge et d’un papa belge d'origine rwandaise qui est parti  rapidement après sa naissance , sans l’avoir reconnu, et mort ensuite au cours du génocide rwandais,   un papa qu’il n’a pas eu le  temps de connaître,  a été  inspiré pour sa chanson « Papaoutai » de son propre vécu.

Dans ses compositions  de style  hip-hop,  accompagnées de musique électronique  dans ses interprétation   Stromae  est un artiste engagé, contre le racisme, l’homophobie, le sexisme, toutes sortes  d’ingrédients sociétal et politiques à la mode qui , en principe plus que la qualité de ses œuvres   et interprétations lui assure un certain succès auprès d’un certain  grand public de masse,   intoxiqué par une inculture permanente, musicale et générale.

Qu’à cela ne tienne   sa publicité se fait sur des appréciations  tout-à-fait  surfaites, on va jusqu’à établir en sa faveur  une comparaison avec Jacques Brel ,  en mettant en évidence son interprétation  sa gestuel et son phrasé, vous l’aurez compris tout ça tient du marketing  publicitaire, mais  toutefois des musicologue sérieux contestent et réfutent  ces références insistantes en les jugeant déplacées et agaçantes.

C’est ce nous pensons aussi , nous  qui apprécions les belles variétés françaises, les belles mélodies européennes et la musique classique et le bel canto de virer notre cuti  et de nous  laisser empapaouter par le vulgaire,  pour écouter de telles paroles et rythmes abrutissants,  c’est pourquoi nous publions ici notre critique.
.
 

Aucun commentaire: