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04 décembre 2013

De source radio"Voix de la Russie : Quant un Président boude son peuple ou l'Elysée contre les roturiers

Éditorial de lucienne magalie pons

Par Alexandre Artamonov dans une émission radio de la Voix de la Russie "A propos" :





Quand un Président boude son peuple ou l’Elysée contre les roturiers
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Quand la raison se retire. C’est un peu la phrase qui serait de mise quand on réfléchit à la politique… irréfléchie de l’Elysée. Je sais que depuis belle lurette le Président de la République n’a cure de l’opinion que l’on se fait de lui à l’étranger, mais, sans vouloir offenser qui que ce soit, on peut dire que cet homme au look débonnaire est à cent lieues de celui qui trempait sous la pluie le jour de la cérémonie de l’inauguration officielle pour ne pas griller un feu rouge sur les Champs. Pour remettre les pendules à l’heure et sortir de l’abstraction, je veux bien vous peindre deux tableaux sur le pouvoir absolu dont ce nanti aux allures vaguement socialistes s’est arrogé.

 

La première scène ou, peut-être, mise en scène, concerne les barrières dont s’est hérissée la rue de Duras au coin de la rue du Faubourg Saint-Honoré. Comme nous l’ont rapporté nos compagnons et amis, maintenant il est impossible d’emprunter cette rue à partir de 21 heures et ce jusqu’à 2015 !!! N’en soyez point étonnés, mais je vous préviens que si vous êtes tentés par une petite ballade et voulez sortir sur les Champs le soir, vous seriez contraint manu militari de rebrousser votre chemin pour vous taper le tour par Duras-Montalivet-Saussaies et ensuite place Beauvau. Comme quoi la démocratie et la libre circulation des personnes sont définitivement réservés à un cercle restreint des technocrates au sommet. Mais il ne faut pas vous en faire, Chers Amis et Citoyens ! Si l’image de la France démocratique en pâtit, cela ne changerait pas grand-chose.

La démocratie n’est nullement respectée en France. Je l’ai appris à mes dépens le jour où je faisais nerveusement les cent pas dans les antichambres d’une madame Filipetti, ministre de la Culture, qui m’a fait poireauter deux heures d’affilée avant de me transmettre par la bouche de son hermétique conseiller qu’elle se trouvait indisposée. Les socialistes français s’alignent sur l’image de marque des vieux princes de Moscou des années brejnéviennes. Ces petits chéris ont tellement peur du peuple et des journalistes qu’ils se réfugient à l’ombre de leurs barrières métalliques, solidement protégés par les policiers en fourragère et autres CRS. Quoi de plus naturel pour le Président de tous les Français qui a peur de visiter ses armées dont il assure pourtant le commandement suprême puisqu’on enlève toutes les munitions aux soldats avant son passage ?

Bref, les complexes sont bien là : Le Président a peur et il se fait invisible un peu à la Louis XVI. C’est vrai que les socialistes aiment tellement le peuple que dès que l’orage gronde, ils préfèrent se mettre tout de suite à l’abri. De ce point de vue, les autochtones sont des êtres tellement peu commodes, voyez-vous ! Il est de loin préférable d’avoir affaire à un Malien réfugié en France qui vous saluera de tout son cœur pour l’avoir abrité et soigné… aux frais de la princesse (lire : contribuable français) ! Les indigènes de pure souche française sont tous de petits voyous et des ingrats : ils ont un toit, de quoi se chauffer (si les hivers ne sont pas trop rudes et que le Gazprom livre bien son gaz), quelque chose à se mettre sous la dent et la Sécu qui ne vous paie peut-être pas toutes vos dents cassées mais qui vous maintient en vie pour que vous puissiez aller pointer à l’ANPE. Bref, il n’y a pas de quoi se plaindre dans les chaumières. Mais les précautions sont de rigueur jusqu’en 2015, on s’en souvient !

Une autre histoire a son petit côté mélodramatique genre polar de la semaine. La nuit, un chauffard s’est immobilisé le long de la voie publique et a décidé de façon parfaitement criminelle – on s’en doute ! – de tracer sur sa propre voiture « A bas François Hollande ! » Le pauvre bougre n’a pas eu le temps de repartir. Deux flics peu amènes s’étant présentés, il a dû les suivre dans un panier à salade dans le commissariat de quartier où il s’est fait mettre aux arrêts sans aucune raison valable citée par l’officier de service ! Son moyen de transport lui fut confisqué. Et comme le lendemain le juge ne trouvait pas de chef d’inculpation, on lui a collé sur le dos la clause de « publicité interdite » ?! Une amende s’en est suivie. Les droits de l’Homme ne sont apparemment pas appliqués dans la capitale des droits de l’Homme. Mais la vie est belle. La France n’est tout de même pas l’Amérique ou, selon Amnesty International, on pratique régulièrement la torture à grande échelle pour brider les esprits rebelles. 70 heures à l’ombre c’est peu de chose comparé à la prison de Guantanamo ! Une broutille pour le crime de « lèse-majesté » ! A ce propos, je suggérerais bien à Madame Taubira, une autre star au féminin du cabinet des ministres, d’inclure cette clause de crime contre le Président qui plairait bien à tous les feus dictateurs communistes de l’acabit de Staline. Somme toute l’Assemblée Nationale aurait raison de voter cette loi : tandis que le Président est en train de mener la barque de la nation, un abruti se permet de le couvrir d’injures. Aucun respect à la première personne ! Cela ne pardonne pas. Allez ! Aux oubliettes !

 
Je crois vraiment rêver, mais il y a une chose que je tiens à vous dire, mes très chers Camarades – Citoyens ! A chaque fois que la gauche arrive au pouvoir, elle s’amuse à ébranler la famille, bafouer la religion, humilier l’armée, renoncer au train normal de la vie pour faire régner le chaos qui dégénère très souvent en mouvements populaires ou… la guerre civile. Qui aurait pu imaginer que la France se mettrait sur le dos des millions d’émigrés sans travail dont elle aurait à assumer la survie ? La gauche l’a fait. Qui aurait pu croire que l’Europe renoncerait à la notion de femme et mari ? La gauche l’a fait. Qui aurait pu croire que les églises seraient détruites et les mosquées érigées un peu partout ? La gauche l’a bien fait.
Telle est sa prédestination. C’est la gauche qui sonne le glas de la nation, mais c’est bien la droite qui semble vouloir œuvrer à sa renaissance. Alors dans ces circonstances, il vaut mieux ériger les barrières autour de l’Elysée en attendant que le peuple se mette à construire des barricades.

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