L'atmosphère n'est pas à la joie :
J'aimerais bien publier en cette fin d'année de bonnes nouvelles politiques, mais j'ai beau chercher je ne trouve rien dans les actualités politiques de notre pays qui puissent nous satisfaire :
- question d'ambiance d'abord : polémiques sur polémiques s'enchainent, en ravivant les questions de réforme fiscale, la politique d'intégration, une blague présidentielle très mal venue, les mauvais chiffres du chômage, les augmentations de taxes de janvier, l’augmentation prochaine du prix du tabac, l'augmentation de certains services, etc...
Mais en dehors de
toutes ces polémiques, il y a l'engagement de nos soldats en
Centrafrique, nous craignons pour la vie de nos soldats qui opèrent
dans le chaos politique et la situation dramatique qui secouent ce
pays et sa capitale Bangui , des nouvelles alarmantes nous font redouter le pire pour leur vie et aussi pour celles de centaines
d'habitants qui sont sauvagement agressés, mutilés et tués par des milices
rebelles des deux bords dans des affrontements interconfessionnels.
Toutefois
nous notons que dans un éclair de lucidité le Président François
Hollande vient de s'adresse hier 27 décembre à l'Onu, selon un
communiqué figurant sur le site de la présidence, il est indiqué qu'il
s'est entretenu (au téléphone)avec le
Secrétaire général des Nations Unies au sujet de la situation en
République Centrafricaine,qu' il a remercié M. BAN Ki- Moon pour
l’action
déployée par les Nations Unies en vue de renforcer la MISCA en
soulignant que l’action de la France
visait à protéger l’ensemble de la population centrafricaine des
exactions commises à son encontre, sans discrimination. Enfin le
Président dans son communiqué a souhaité
que les Nations Unies jouent un rôle plus important encore dans la
période de transition en Centrafrique.
De son coté le Secrétaire général de l’ONU s’est dit
consterné par la poursuite des violences inter-communautaires en
République centrafricaine (RCA) et a renouvelé ses appels au dialogue
alors qu’au cours des dernières semaines les violences se sont
intensifiées, selon une déclaration rendue publique par son
porte-parole, Monsieur Ban Ki-moon s’est dit
également attristé par la mort,
mercredi dernier, de six soldats de la paix de la Mission
internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine
(MISCA), ainsi que d’un employé centrafricain de l’ONU, décédé mardi. Le
chef de l’ONU ’’appelle toutes les parties et les citoyens à
coopérer avec l’Union africaine et les forces françaises. Leur mission
est d’assurer une sécurité désespérément nécessaire. Ils ne font pas
partie du conflit entre Centrafricains, a aussi indiqué son porte
parole.
Pour
le moment nous en sommes réduits à espérer qu'en plus des appels au
dialogue dont nous doutons de l'aboutissement au plan local dans le
chaos actuel, que l'ONU prendra très rapidement les décisions et mettra
en œuvre à la suite effectivement et sans tarder les mesures de
renforcement de la MISCA;
Pour les autres polémiques elles sont représentatives de l'incohérence d'un cap politique qui bifurquent au gré des flots avec un laxisme insupportable, et se dissimule dans différents bidouillages de sur communication pour masquer les drames sociaux :
- par exemple on ne parle pas des souffrances et des privations des chômeurs, on parle abstraitement des chiffres du chômage , on en fait un enjeu politique, on lance un pari sur l'inversion de la courbe du chômage; en annonçant un délai, les résultats ne sont pas bons, le délai ne sera pas tenu, les personnalités politiques et bon nombre de médias ne partagent pas l'optimisme de Messieurs Hollande, Sapin et Ayrault , qui renversent leur échec en racontant que la courbe du chômage est inversée et qu'ils sont en train de gagner la bataille de l'emploi , mais pour notre part nous ne sommes pas de ceux qui lisent le graphique en l'inversant pour aller dans le sens de leur singulière lecture.
Enfin pour revenir à la question de sécurité en France, des faits divers se déroulent journellement qui ne sont pas faits pour nous rassurer , braquages, cambriolages, assassinats crapuleux , drames de familles, suicides ...
Sans compter les sinistres et les dégâts provoqués par les intempéries et les crues le Ministre de l'Intérieur Manuels Valls s'est déplacé le 26 décembre à la demande du Président François Hollande dans différentes villes et sites sinistrés en Bretagne et il a reconnu en visitant Qimperlé que des "erreurs d'appréciation des services de l'Etat" ce qui naturellement a relancé des polémiques sur ce sujet.
Enfin dans un autre ordre d'idée nous avons aussi appris que le Ministre de l'Intérieur Manuel Valls de retour à Paris s'est lanàé dans une offensive politique contre l'humoriste Dieudonné.
Dans un entretien au Parisien du Samedi 28 décembre Manuel Valls a souligné sa détermination de trouver les moyens d'interdire toutes les réunions des spectacles de Dieudonné, en écartant "aucune possibilité, y compris un durcissement de la loi". ...Il faut casser cette mécanique de haine" ......... "Dieudonné est antisémite et raciste" a martelé le Ministre Valls, et il espère que l'interdiction des spectacles de Dieudonné interviendra en 2014;
A la suite de cette offensive, certains politiques ont réagi de différentes façons assez contrastée.
De son côté sur l-Télé le Président du Conseil représentatif des institutions juives de France Roger Cukierman a déclaré notamment «
Il est temps de faire taire Dieudonné, qui n'est plus du tout un humoriste. Il
est devenu un commerçant de la haine ».
Maître Jacques Verdier l'avocat de l'humoriste Dieudonné a fait savoir "Nous avons du avoir dix et quinze recours contre nous à ce jour. Nous les avons tous gagnés.
Voilà dans quel climat nous terminons l'année, on était en droit d'espérer une trêve de Noël qui se prolongerait au moins jusqu'au 31 décembre, eh bien non, tous les jours ils ont des querelles à vider, mais nous pourtant, nous le peuple nous faisons face à tout, nous supportons tout, sans provoquer de polémiques, même si parfois nous notons les défaillances de l’État, son défaut de prévention et ses excès de sur-communication pour enfumer les vrais problèmes.
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