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06 juin 2014

Autour du G7 et de la Commémoration du débarquement du 6 juin 1944, la question Ukrainienne mine le terrin politique

Éditorial de lucienne magalie pons



Panoraïa collective  contre la Russie  au  G7, depuis Mercredi et jusqu'à Jeudi , les dirigeants du G7, réunis à Bruxelles,  même si au deuxième jour  de leur "sommet" les dirigeants du G7   ont évoqué les questions économiques mondiales d'actualités,  le Président Russe Vladimir Poutine et  la crise ukrainienne, a été le refrain central de leur discussion , d'abord Mercredi soir après s'être concertés  dans  leur diner  "de travail",  ils  ont publié un communiqué commun portant  des résolutions de menaces contre Moscou, ensuite hier Jeudi dans une nouvelle déclaration commune les dirigeants du G7  ont encore remis la question ukrainienne sur le tapis en affirmant soutenir le gouvernement ukrainien dans son droit de restaurer l'ordre sur son territoire.

Rappelons que la Russie a dénoncé ces opérations  armées de force contre l'insurrection pro-russe   et a toujours  plaidé pour engager un dialogue avec les autorités ukrainiennes, et  le premier ministre russe  Dmitri Medvedev a  vivement réagi en qualifiant de  de “cynisme sans limites” le soutien exprimé  par le G7 à l’opération armée des forces ukrainiennes contre l’insurrection pro-russe dans l’est du pays.

 Mais la  paranoïa commune  des dirigeants réunis mercredi et Jeudi en G7,  notamment les  dirigeants européen,   les conduit encore à instrumentaliser  les cérémonies  du 70éme anniversaire du débarquement du 6 Juin 1944 en Normandie, puisqu'ils  souhaitent qu'à cette occasion  la Russie engage un dialogue avec leur ami le nouveau président Ukrainien Porochenko,  qui sera présent  à cet évènement à l'invitation personnelle  du Président Français François Hollande.

Le Président Russe Vladimir Poutine a aussi  été invité et a accepté l'invitation,  ce que nous pouvons comprendre du point de vue historique, en effet c'eut été un affront et un faute politique  et une injustice qu'aucun chef d'état,  et encore moins François Hollande n'aurait pu se permettre de commettre.,  que de ne pas inviter le Président Russe, en effet  la Russie  au cours de la 2me guerre mondiale  a mobilisé vingt fois plus d'hommes que les alliés  pour la défaite du nazisme, et  l'Armée rouge soviétique a perdu à elle seule au cours de cette guerre 53 % du totale des pertes militaires connues en Europe.


 Hier soir François Hollande et le Président américain Obama dinaient en tête à tête dans un restaurant étoilé, proche de l’Arc de Triomphe., les médias rapportent que ces deux dirigeants ont évoqués la vente de navires militaires français à la Russie,  désapprouvée  publiquement à plusieurs reprises par le Président américain, mais aussi   le dossier de la banque BNP-Paribas, menacée de très lourdes sanctions financières par la justice américaine,  ironie du sort, il parait que Barack Obama, qui se mêle de tout ce  de tout ce qui se passe en France et  s'autorise à vouloir régenter la conduite de la France envers la Russie,  s'interdit  quant à d'intervenir dans son pays dans les affaires de justice !

Entre parenthèse le patron du restaurant, le grand Chef Guy Savoy leur avait préparé un menu digne de son talent, à savoir notamment "un bar de ligne de Normandie",  le tout arrosé de prestigieux vin français,  et en dessert "une terrine d'orange et de pamplemousse au thé ".

Ce matin, le Préssident Français reçoit le Président Russe à l'Elysée, et  en marge  des cérémonies de commémoration du débarquement du 6 juin 1944 , Angela Merkel et David Cameron doivent chacun rencontrer le Président Russe entre jeudi soir et ce vendredi, rappelons qu'à l'occasion du G7 ces dirigeants  pronaient par  leurs déclarations et attitudes communes , en vue des ces entretiens,  un "ton ferme"  envers la Russie .. 

A la limite on peut se demander si l'invitation du Président Russe Vladimir Poutine en France à l'occasion des cérémonies de Commémoration du débarquement allié  du 6 juin 1944 était vraiment pour  honorer  aussi  le  grand rôle de la Russie  dans la défaite du nazisme, ou pour tenter de l'accabler sur la question Ukrainienne, mais à ce jeu là, tel que nous connaissons Vladimir Poutine , notamment  son habilité et sa prudence diplomatique, gageons que la fermeté des faces à faces, sera de son côté.










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