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29 juin 2014

Conseil européen - 2me Journée - Vendredi 29 juin 2014 - ( note et revue de presse) -

Éditorial de lucienne magalie pons



Le Sommet Européen ( ou Conseil Européen) s’est achevé hier Vendredi 28 Juin, il s’était ouvert la veille à YPRES(Belgique) par une cérémonie  qui réunissait  les chefs d’Etat et de gouvernement  et les hauts responsables de L’UE  , pour célébrer dans cette ville martyre de la Grande guerre de 1914-1918 le centenaire de la Première guerre Mondiale. Cette cérémonie fût l’un des points fort de ce sommet, elle fût suivi d’un  dîner de travail.

Hier  vendredi 28 juin il y a eu   d’abord en ouverture  la signature des accords avec d'association avec la Géorgie, la Moldavie, et l' l'Ukraine
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 Les travaux se sont poursuivie par l’adoption d’une stratégie portant sur les  priorités pour l’Europe dans les prochaines années, durant le mandat de la prochaine Commission , et puis aussi  une  décision   se rapportant à d'autres questions,  notamment le climat, la préparation de la conférence qui se tiendra à Paris à la fin de l’année 2015 et   les choix qu’il conviendrait d’adopter pour protéger les frontières de l’Europe dans le cadre d’une politique globale de l’immigration.
Enfin selon l’ordre du jour de ce conseil est intervenue la désignation du futur Président de la Commission Européenne, le Conseil a désigné Monsieur Jean-Claude Junker à  la quasi unanimité.

Cette désignation sera soumise Parlement européen dont le vote devrait intervenir VERS LE 15 Juillet. Sa nomination doit désormais faire l'objet d'un vote au Parlement. Sauf surprise, M. Juncker devrait y obtenir au moins les 376 voix sur 751 nécessaires à son élection. Un nouveau sommet des dirigeants européens aura lieu le 16 juillet pour désigner les autres postes de commissaires européens.

 Dans notre revue de Presse ci-dessous en fin d'éditorial,  vous trouverez  ce Sommet largement relaté et commenté dans des articles assortis de réactions provenant de la classe politique française et européenne.

Pour notre part nous notons les points politiques essentiels ou considérés comme tels  de ce Conseil  d’abord en ce qui concerne l’Ukraine,  nous remarquons que le Président de l’Ukraine a été très entouré comme s’il s’agissait de la vedette politique du jou, r alors que pour le moment son pays se trouve dans une situation périlleuse tant en ce qui concerne la sécurité, que les finances ou l’économie. On a pu  voir  dans  les médias   les photos de Monsieur Borochenko, Président de l’Ukraine,  épanoui et très entouré,  photographié   avec Monsieur Barroso, Monsieur Hollande, Madame Merkell et  d’autres responsables et dirigeant de l’UE , comme s’il était déjà  une éminence dans le sérail de l’UE, ensuite nous notons le deuxième point fort , je veux parler de Jean-Claude Junker dont la désignation par le Conseil n’est une surprise pour personne tant elle a été préparée  et négociée  dans la classe politique européenne depuis des semaines, d epuis le 21 juin il avait reçu aussi le soutien des dirigeants sociaux-démocrates européens.

On prête à cet homme politique  de 60 ans,  présenté comme un vétéran  de la construction européenne,  une réputation d'homme de consensus., on rappelle qu’il s’est posé comme médiateur  entre la France et l’Allemagne, notamment par référence aux anciennes négociations de traité de Maestricht, et aux questions de crises monétaires,  mais des analystes font remarquer qu’il a toujours  ménagé  les intérêts du Grand-Duché du Luxembourg  pour protéger « le plus longtemps possible ce secret bancaire et ce dumping fiscal qui ont fait la fortune de la place financière luxembourgeoise

En décembre 2013 une  certaine affaire de service secrets,  lui fait perdre son poste de Premier Ministre du Luxembourg,  mais qu’à cela ne tienne , son riche  carnet d’adresses  le conforte dans  sa position d’homme politique européen à ramifications  internationale, et il reste  une personnalité incontournable dans les réunions, et de plus  les médias disent que de lui-même il a capacité de se fondre dans tous les milieux.

Quelques rumeurs ou ragots circulent cependant dans les médias, certains pétendent qu’il on « pique  du nez » dans certaines  longues réunions ou séances , , d’autres disent qu’il consomme beaucoup de tabac et d’alcool, et il parait que son successeur à L’Eurogroup ,  le Néerlandais Jeroen Dijsselboem,  s’est moqué de lui à ce sujet dans une émission de « divertissement ». 
Aux derniers ragots on raconte qu’il essaierait de se mettre à la cigarette électronique, mais on ne précise pas s’il a l’intention de boire de l’eau à la place de l’alcool.

On s’agace d’une  « forme particulière d’humour grinçant » qu’il cultiverait envers ses interlocuteurs, et qui finit par irriter certains d’entre eux surtout lorsque qu’un jour ses propos  de ses mots ont provoqué la chute de l’euro.
Poutant  cette forme d humour  plaît aux journalistes  qui y voient avec leurs œillères habituelles le contraire de la langue de bois  des politiques et de l'eurocratie. 

Jean-Claude Junker  s’informe de tout  et on dit de lui qu’il dévore tout ce qui s'écrit,  et connaît les ressorts de la sphère médiatique. « Il voit tout, lit tout, sait tout »,  a confié  un de ses anciens collègue, et du fait il passe pour « un fan de la presse ».

En ce qui concerne les rumeurs et les ragots qui circulent à son sujet il a pour réputation de ne pas en tenir compte, toutefois certaines accusations dans les médias britanniques  visant le passé de son père pendant la seconde guerre mondiale l’ont fait réagir.


Ci-dessous nous résumons brièvement  sa  biographie, sa formation et   sa carrière d’homme politique :

Date  et lieu de naissance : 9 décembre 1954  à Redange-sur-Attert le 9 décembre 1954



Etudes : Jean-Claude Juncker a effectué ses études secondaires auprès des pères du Sacré-Cœur à l'École apostolique de Clairefontaine (commune d'Arlon) en Belgique avant de passer son baccalauréat classique-littéraire au lycée Michel-Rodange à Luxembourg. 
Titulaire d'une maîtrise en droit de l'Université de Strasbourg en 1979, il est assermenté comme avocat en février 1980 – mais n’exercera jamais ce métier-.

Carrière politique

Membre du Parti populaire chrétien social (CSV) depuis 1974, il en devient, en octobre 1979, le secrétaire parlementaire, il en sera le président entre janvier 1990 et février 1995.

Entre temps en décembre 1982, il  est nommé au Gouvernement Luxembourgeois comme  secrétaire d'État au Travail et à la Sécurité sociale.

En  Juin 1984 il est élu au Parlement Luxembourgeois et sera nommé ministre du Travail et ministre délégué au Budget dans le premier gouvernement dirigé par Jacques Santer, puis 5 ans plus tard, après les élections législatives de juin 1989, ministre des Finances et ministre du Travail.

GOUVERNEUR DE LA BANQUE MONDIALE 

Gouverneur de la Banque mondiale de 1989 à 1995, Jean-Claude Juncker assume depuis 1995 la responsabilité de gouverneur du Fonds monétaire international et de gouverneur de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

PREMIER MINISTRE

En 1995, La désignations du Premier ministre Jaques Santer  à la Présidence de la Commission européenne  et sa confirmation dans cette fonction par le Parlement européen ,  conduit le Grand-duc Jean à nommer Jean-Claude Juncker Premier ministre et ministre d’État le 20 janvier 1995 ?, mais il continue à exercer les fonctions de ministre des Finances, ministre du Travail et de l'Emploi et ministre du Trésor.

ECOFIN

Jean-Claude Juncker participe au Conseil pour les affaires économiques et financières (ECOFIN),  étant un des architectes clefs du traité de Maastricht, et notamment de ce qui relevait de l'Union économique et monétaire.

Après les élections législatives de juin 1999, remportées par le Parti populaire chrétien social, Jean-Claude Juncker est reconduit à la tête du nouveau gouvernement composé de représentants du PCS-CSV et du Parti démocratique, mettant ainsi fin à une coalition gouvernementale de quinze ans entre le PCS-CSV et le Parti ouvrier socialiste luxembourgeois. Jean-Claude Juncker garde également les portefeuilles des Finances et des Communications.
En juin 2004, après la victoire de son parti, qui, avec plus de 35 % des voix, remporte vingt-quatre des soixante sièges aux élections législatives, et trois des six sièges aux élections européennes, Jean-Claude Juncker refuse, malgré la pression de la majorité des dirigeants européens, le poste de président de la Commission européenne.

EUROGROUP

Lors de la réunion de Scheveningen du 10 septembre 2004, Jean-Claude Juncker est porté à la présidence de l'Eurogroupe, pour un mandat de deux ans, à compter du 1er janvier 2005, en devenant ainsi le premier président permanent. 

Durant le premier semestre 2005, il a dû faire face à la non-ratification du projet de Constitution européenne de la part de la France et des Pays-Bas et fut   également en désaccord avec Tony Blair,  le Premier ministre britannique de l’époque,  concernant le budget européen.


Il est reconduit dans ses fonctions pour un nouveau mandat de deux ans, courant jusqu'au 31 décembre 2008.

À Bruxelles, il a été une nouvelle fois reconduit le 18 janvier 2010 pour un nouveau mandat de deux ans et demi.


Début  Juillet 2013, Jean-Claude Juncker annonce la démission du gouvernement pour le 11 juillet 2013, à la suite d'un scandale concernant les services de renseignements,  accusés d'avoir constitué une véritable police secrète et politique en fichant illégalement des centaines de milliers de citoyens.

Son parti, le Parti populaire chrétien social, reste la première formation politique du Parlement lors des élections législatives de 2013, mais perd des voix par rapport à la précédente électioN;

Jean-Claude Juncker n'est pas reconduit à son poste de Premier Ministre …il  est remplacé par Xavier Bettel.

Début 2014, il est désigné candidat du PPE (battant le Français Michel Barnier) afin de mener la liste du parti aux élections européennes de 2014 et donc de briguer le poste de président de la Commission européenne en cas de victoires.

Les dirigeants de l'Union européenne le désignent, le 27 Juin 2014, pour prendre la présidence de la Commission européenne en novembre 2014.

Ses prises de positions politiques sur les questions de santé,  de préservatifs, d’avortement,  et de mariage homosexuel : 
Jean-Claude Junker s’était  dit alarmé par les propos de Pape Benoit XVI, concernant les réserves que le Papa avait formulées sur l’utilisation du préservatif comme moyen de lutte contre la contamination par le SIDA

Sur l’avortement, il  prend parole en 2009 devant le Parlement Luxembourgeois,  dans son discours il déclare qu’il souhaite élargir souhaite élargir les possibilités pour avorter au grand-duché , (rappelons que l’article 353 du Code Pénal du grand-duché  affirme que l'avortement n'est pas punissable si la santé physique ou psychique de la femme enceinte est en danger)
A  ce sujet le  Premier Ministre  Jean-Claude Junker  prend parole en 2009 devant le Parlement Luxembourgeois , il déclare dans son discours qu’il souhaite élargir les possibilités pour avorter dans son pays  et souhaite que ce soit  désormais possible en cas « détresse d’ordre physique, psychique ou social, en expliquant :..   « Presque tout le monde dit que l’avortement doit rester l’exception. Nous avons besoin d’une meilleure éducation sexuelle à l’école. Nous devons préparer les enseignants de manière optimale à cette mission d’explication et d’information. Si on veut limiter au maximum le recours à la solution extrême que constitue l’avortement, il faut encourager des alternatives préventives. Aussi est-il logique que nous proposions l’accès gratuit aux moyens de contraception pour les femmes jusqu’à l’âge de 25 ans. La loi de 1978 prévoit une solution restrictive autorisant l’avortement sous réserve de certaines indications. »

 Jean Claude Junker soutient l’introduction du mariage homosexuel au Luxembourg.

Le résumé ci-dessus est bien entendu très bref, mais il donne déjà une petite idée sur la personnalité de Jean-Claude Junker, que Monsieur David Cameron Premier Ministre britannique ne souhaitait  pas voir désigner comme Président de la Commission Européenne, mais pour compléter vous trouverez en Revue de Presse des articles très documentés, non seulement  sur les raisons de sa désignation récente, mais encore sur sa ligne politique, ses activités, et sa personnalité.

Et bien entendu sur les raisons pour lesquelles David Cameron parle de lui comme de « la mauvaise Personne » pour la Présidence de la Commission Européenne, alors que les autres dirigeants l’ont désigné franchement pour certains, avec une certaine hypocrisie pour d’autres qui dans les jours précédents la runion du Conseil n'étaient pas très chauds et se sont finalement ralliés .
 Le dirigeant Hongrois Victor Orban s'est lui aussi opposé à la  désignation de Jean-Claude Junker.

Plusieurs dirigeants européens  ont  exprimé leur soutien ou leur ralliement à Monsieur  Juncker, « un homme politique expérimenté », selon la première ministre danoise, Helle Thorning-Schmidt, le premier ministre suédois, Fredrick Reinfeldt, a estimé  quant à lui que c'était « une question d'équilibre entre institutions », avec d'un côté le Conseil européen, représentant les Etats, de l'autre le Parlement, et qu'il ne s'agissait « pas d'une question de personne ». M. Juncker « est la personne qui peut être éluet, a-t-il ajouté.


Lors de son intervention devant les dirigeants européens, M. Cameron a  dénoncé le mode  de nomination de Jean-Claude  Juncker,  en critiquant   un « arrangement de couloir » conclu par ses collègues européens. 

Dans un twett  David Cameron a expliqué : « Je leur ai dit qu'ils regretteraient toute leur vie le nouveau processus de nomination du président de la Commission. Je défendrai toujours les intérêts britanniques ».

Pour la France la désignation de Jean-Claude était "une logique", voici ce  que déclarait le Président de la République François Hollande, vendredi,  dans  propos préliminaires à sa conférence de presse  au sujet de la désignation de Jean-Claude Junker : 

script - Extrait : 

"________________ c’est lors de ce Conseil que Jean-Claude JUNCKER a été désigné comme président de la Commission européenne à condition – et la condition est importante – que le Parlement européen ratifie cette décision. Pour la France, c’était une logique, ce n’était pas un choix de personne, ce n’était pas un candidat que nous soutenions, Jean-Claude JUNCKER, c’était une logique, une logique qui avait commencé dès les élections européennes et leur préparation. Il avait été clairement indiqué que c’était le parti qui arriverait en tête qui pourrait avoir au lendemain des élections européennes la capacité de désigner celui qui avait été préalablement présenté comme possible candidat à la présidence de la Commission européenne, en l’occurrence pour le Parti Populaire Européen, Jean-Claude JUNCKER. Nous avons respecté la lettre et l’esprit des traités. Ce n’est pas facile pour un certain nombre de membres du Conseil européen et je peux les comprendre et nous avons vu combien la position de David CAMERON était délicate mais dès lors qu’il y a des règles qui sont posées, et je ne les ai pas inventées, ces règles, elles viennent du Traité de Lisbonne, 2008, et que chacun les avait bien en tête, eh bien, le processus doit aller jusqu’à son terme et c’est le Parlement européen qui validera ou ne validera pas le choix qui a été fait au Conseil européen. Un vote a eu lieu, et ça a été unanime sauf deux pays, qui n’ont pas fait ce choix, le Royaume Uni et la Hongrie.



Mais pour nous, pour moi, l’essentiel, c’était les orientations, c'est-à-dire le mandat qui par les chefs d’Etat et de gouvernement, allait être confié à la future Commission européenne. Les cinq priorités qui ont été retenues, correspondent et à ce que nous avions souhaité, nous la France mais également un certain nombre de chefs de gouvernement qui ont une sensibilité, celle de la social-démocratie.

.....fin de l'extrait : 

Vous trouverez en revue de presse plus bas ,  la vidéo de la conférence de presse  dans laquelle  le Président Hollande  en  propos préliminaires parle des priorités européennes - pour l'avenir -  bien entendu,  mais dans laquelle il fait surtout une très large place à l'Ukraine et à Monsieur Porochenko :

extrait en script  :
.......

Mais je veux revenir d’abord sur l’Ukraine parce que depuis ce que nous avons fait avec Angela MERKEL à Bénouville en Normandie, c’est-à-dire la réunion entre le président POUTINE et le président/ POROCHENKO, la Chancelière et le président français, il y a eu incontestablement des progrès, progrès trop faibles mais des progrès que ce soit sur l’annonce d’un cessez-le-feu – ce fut la courageuse décision du président POROCHENKO –, que ce soit l’annonce par Vladimir POUTINE de renonciation d’une autorisation qui lui permettait de faire intervenir les Russes éventuellement en Ukraine, que ce soit la libération d’un certain nombre de personnes qui étaient retenues. Ça, c’est les progrès.

Je n’oublie pas une première amorce de dialogue politique mais il y a encore des processus extrêmement dangereux et qui n’ont pas cessé, des personnes qui sont encore retenues, des postes-frontières qui ont été pris d’assaut par les séparatistes et des manquements au cessez-le-feu ; il y a encore quelques jours, un hélicoptère ukrainien a été abattu avec plusieurs morts. Donc j’ai souhaité avec la Chancelière qu’il y ait une réunion avec le président POROCHENKO avant que nous n’ayons à prendre de nouvelles décisions. Le Conseil européen a adopté un texte qui prévoit que si quatre points ne sont pas respectés d’ici 72 heures, puisque le président POROCHENKO a accepté de prolonger le cessez-le-feu, alors, des décisions devront être prises.

Ces points sont les suivants : contrôle vérifié de la frontière entre l’Ukraine et la Russie ; retour le plus vite possible aux autorités ukrainiennes des postes-frontières ; libération de toutes les personnes retenues notamment celles qui relèvent de l’OSCE et précisément chargées de faire les vérifications. On doit ajouter à ces points des négociations qui doivent suivre le plan de paix. J’aurai avec toujours la Chancelière des discussions dimanche au téléphone avec le président POUTINE et le président POROCHENKO. Vous savez que nous avons déjà tenu au moins deux conférences de cette nature avec la Chancelière. C’est la suite du processus que nous avions ouvert en Normandie.

C’est important que nous puissions agir, France et Allemagne unies, et que nous puissions faire que le dialogue puisse être non pas encadré mais accompagné, dialogue entre le président ukrainien et le président russe mais je le dis si – c’est le sens de la décision du Conseil – s’il n’y avait aucun progrès sur les trois points que je viens d’évoquer, le Conseil des ministres des Affaires étrangères aurait à prendre des décisions conformément à ce qui a déjà été adopté. Par ailleurs, si la crise devait se poursuivre et s’il y avait des éléments qui appelaient à ce moment là à d’autres mesures, elles seront également adoptées mais nous n’en sommes pas là et nous ne voulons pas en arriver là.

Je veux féliciter le Conseil unanimement qui a adopté cette position parce que ce n’est pas facile, parce que chacun sait qu’il y a des sensibilités différentes mais là, compte tenu du processus que nous avons engagé, la Chancelière et moi-même, nous pouvions donner une garantie que c’étaient les bons points qui devaient être obtenus de la partie russe et que c’était de bonnes conditions qui étaient posées, c’est-à-dire qu’il était possible de les atteindre. 72 heures, c’est peu mais j’ai senti que le président POROCHENKO ne pourrait pas aller plus loin s’il n’y avait pas une réponse du côté de Vladimir POUTINE et surtout des séparatistes.

Voilà pour l’Ukraine.


fin de l'extrait 

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Conférence de Presse de François Hollande :

_propos préliminaires et réponses aux questions _: 



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note :  ci-dessous voir cet article qui contient une vidéo relatant les conditions de la désignation de JC-Junker

EUROPE - Jean-Claude Juncker désigné président de la ...

www.france24.com/.../20140627-jean-claude-juncker-president-comissi...
Il y a 1 jour - Les dirigeants européens ont désigné Jean-Claude Juncker comme candidat à ... s'y est opposé, ainsi que le sulfureux hongrois Victor Orban.



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CAMERON CRITIQUE JUSQU'AU BOUT
·         http://video.mediabong.com/thumbnails/53ad4c8c4eb5c.jpg
Cameron livre jusqu'au bout bataille contre Juncker
David Cameron a affiché vendredi sa détermination à livrer jusqu'au bout une bataille perdue contre Jean-Claude Juncker, dénoncé comme la "mauvaise personne" pour diriger la Commission européenne.


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