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15 juin 2014

Nicolas Dupont-Aignan sur Europe midi le 14 Juin 2014 - Thème du débat : La réforme pénale -

Éditorial de lucienne magalie pons


Le 13 juin 2014, Nicolas Dupont-Aignan, Président de Debout la République, député de l'Essonne,  Maire   d'Yerres, était l'invité de Wendy Bouchard sur Europe midi pour un débat avec Patrick Klugman sur le thème : "Réforme pénale : Vas-t-on vider nos prisons ? "



Patrick Klugman,  est avocat au barreau de Paris ancien Président de l'Union des étudiants juifs de France UEJF, connu comme militant antiraciste, il est actuellement Maire-Adjoint de la Maire  Anne Hildalgo à la Mairie de Paris.


Vous remarquerez l'inconsistance des propos idéologiques de Patrick Klugman qui soutient notamment que les délinquants apprennent le crime en prison, trafic de drogues ect .. de même qu'il y sont endoctrinés  sur les questions religieuses extrémistes par  les autres détenus.

Je regrette de devoir souligner que Patrick Kugman est à côté de la réalité, puisqu'il est maire-adjoint de Paris, il devrait sillonner les rues de la capitale  sans escorte, en anonyme,  notamment autour des écoles , et il verrait  après   la sortie  des écoles et lycées  le soir , comme je les voies tous les jours en bas de mon immeuble, situé en face d'un lycée et à proximité d'une école,  des jeunes à partir de 11, 12 ans  et plus, en groupes,  agglutinés sur les trottoirs , se permettant non seulement  de fumer du cannabis en se livrant de plus à des désordres, bagarres entre eux,  dégradation des murs et abords d'immeubles, apostrophant des passants,  demandant de l'argent en insistant, les menaçant même,  et restant là jusqu'à très tard  dans la nuit.

Je doute fort que ces gamins de 11, 12 ans et plus soient déjà  aller "s'instruire en prison"pour apprendre à fumer des joints , à se bagarrer avec des coups violents et des injures grossières, la vérité c'est qu'il y a certains discours, de la part de certains politiques  laxistes et irresponsables, qui les instrumentalisent et   leur font croire que tout leur est permis,  que tout est excusable,  pardonnable,  et que s'ils se font un jour "coincer", ils ne feront pas de prison.
L'émission qui était interactive s'est terminée  par un sondage  des auditeurs, dont 18 se sont prononcés pour les arguments de   Nicolas Dupont-Aignan et 11 pour Patrick Klugman, ce dernier a prétendu que ce résultat  était démagogique !

Les auditeurs apprécieront !



C'est une pure folie par dlrtv

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Le 11 juin 2014, Nicolas Dupont-Aignan avait déjà fait connaître son point de vue sur cette même question, dans un billet sur son blog.

Voici ci-dessous  son article de source du site de  NDA
-   copié/collé :



" Laxisme judiciaire au PS, toujours et encore...


Par Nicolas Dupont-Aignan le mercredi, juin 11 2014, 08:48 - Lien permanent

 

"Hier a eu lieu dans l’hémicycle le vote solennel sur le projet de réforme pénale de Mme Taubira.

En appuyant sur la touche contre de mon boîtier de vote, je ressentais un sentiment mêlé de colère et de tristesse.

Comment un gouvernement peut-il aujourd’hui oser faire adopter par des députés socialistes aveugles une réforme du code pénal qui va remettre dans la rue au cours des prochains mois entre 10 000 et 20 000 délinquants ?

Le cœur de la réforme de Mme Taubira est la soi-disant lutte contre la récidive. Il s’agit du paquet cadeau et des beaux rubans pour « faire avaler » des dispositions scandaleuses, supprimant de fait la case prison pour des délinquants condamnés à 5 ans et moins.

Mme Taubira répète à longueur de journée que le « tout carcéral » a échoué et qu’il faut donc essayer autre chose. C’est un contresens total car justement depuis vingt ans la pente naturelle du législateur et de l’institution judiciaire a été la généralisation des peines alternatives à la prison. Loi Guigou supprimant la prison pour les peines de 1 an et moins, puis loi Dati en 2009 pour les peines de 2 ans et moins et maintenant loi Taubira pour celles de 5 ans et moins. En attendant la prochaine loi qui étendra encore ce laps de temps à 7 ans, 10 ans, plus ?

Il suffit de connaître la réalité du terrain, la peur qui règne dans les quartiers difficiles, le sentiment complet d’impunité des voyous, pour comprendre aisément qu’il faut tout au contraire reconstruire l’Etat avec une justice ferme qui protège enfin les victimes et la société. Une justice qui fasse peur aux délinquants et rassure les honnêtes citoyens, tout simplement.


Vous pouvez trouver ci-dessous le texte de mon intervention lors de la discussion du projet de loi. Par ailleurs, j’avais proposé lors de l’élection présidentielle un projet de reconstruction de notre justice qui permettrait d’atteindre cet objectif. Hélas, ce n'est pas pour aujourd'hui...

M. Nicolas Dupont-Aignan. Monsieur le président, madame la garde des sceaux, monsieur le rapporteur, monsieur le président de la commission, il est des meilleures intentions du monde qui aboutissent à de véritables catastrophes. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) En réalité, l’échec programmé de votre réforme s’explique tout simplement par une vision idéologique et angélique de la réalité.

Permettez à un député de la banlieue parisienne, de surcroît maire depuis plus de vingt ans, confronté à une délinquance de plus en plus violente, de plus en plus jeune, car de moins en moins sanctionnée, de vous dire que votre raisonnement part d’un contresens d’analyse total. Pour simplifier, vous nous expliquez qu’il faut généraliser les peines alternatives à la prison au motif que le tout carcéral aurait échoué et encouragerait la récidive. C’est bien là que tous les acteurs de terrain, policiers, gendarmes, élus locaux, enseignants, surveillants pénitentiaires, au contact des réalités, ne peuvent qu’écarquiller les yeux en se demandant si nous vivons dans le même pays.


Car soyons clairs : les Français payent très cher au quotidien l’inverse exactement de ce que vous décrivez, c’est-à-dire du tout carcéral. Oui, nos concitoyens ont peur, peur de prendre les transports en commun, peur de rentrer chez eux le soir dans leur quartier, où les trafiquants font la loi, peur, à la sortie du collège ou du lycée, de se faire racketter, peur des représailles, en un mot peur des délinquants que vous allez choyer par votre projet.

Oui, les Français n’en peuvent plus… Vous m’écoutez, madame la garde des sceaux ? Mme Christiane Taubira, garde des sceaux. Des deux oreilles ! M. Nicolas Dupont-Aignan. Vous m’écoutez des deux oreilles ? Vous devriez un peu plus écouter les Français, je crois ! Mme Christiane Taubira, garde des sceaux. Je vous écoute, mais je ne suis pas obligée de vous admirer ! M. Nicolas Dupont-Aignan. Je ne vous demande pas de m’admirer mais d’écouter un parlementaire comme un autre.

Oui, les Français n’en peuvent plus de l’impuissance de l’État régalien, de votre mépris à l’égard de la représentation nationale, par ailleurs. Oui, l’impunité qui règne dans notre pays est le produit de l’immense laxisme qui imprègne depuis tant d’années les milieux judiciaires français, un laxisme conforté par des lois successives qui ont sans cesse favorisé les alternatives à la prison, sans comprendre qu’elles lui faisaient perdre son caractère dissuasif et protecteur. Contrairement d’ailleurs à l’image que vous voulez donner du précédent quinquennat, il n’a pas été celui de la fermeté ; des lois positives ont certes été votées, mais de manière contradictoire. La loi Dati a ouvert un champ trop large aux peines alternatives.

Loin de tirer les conséquences des échecs passés, vous voulez démanteler ce qui avait été fait de bien, les peines plancher, et, avec la contrainte pénale, aller encore plus loin dans la casse de l’État régalien. L’incarcération va en effet devenir l’exception, les conséquences en seront dramatiques, et l’impunité, puis l’insécurité, exploseront.
Je ne peux m’empêcher de penser aux habitants d’un quartier que je voyais ce week-end, dans ma circonscription, qui ne comprennent pas pourquoi un trafiquant de drogue deale à domicile en portant un bracelet électronique qui n’est pas surveillé. Des exemples comme ça, il y en a des centaines dans notre pays, fruit du laxisme judiciaire, et ils alimentent la colère de nos concitoyens.

En vérité, le système judiciaire français est débordé et le sera plus encore après votre réforme, car il manque des places de prison nécessaires et de l’accompagnement correct pendant et après la détention : 57 000 places en France contre 96 000 au Royaume-Uni, je ne reviendrai pas sur les statistiques, nous les avons assez entendues aujourd’hui. Voilà, tout simplement, l’explication. Seul un système pénitentiaire adapté et humain peut éviter la circulation dans nos rues de délinquants dont la place est en prison. Oui, vous allez libérer entre 10 000 et 20 000 délinquants, qui circuleront dans nos rues et aggraveront la délinquance. Les Français pourront savoir qui a été responsable de cela : votre majorité et ce projet de loi.

Il convient de se donner les moyens de reconstruire l’État, plutôt que d’inventer un suivi personnalisé d’assistante sociale impossible à mettre en œuvre correctement. Nos forces de police et de gendarmerie sont écœurées, madame la garde des sceaux, de l’attitude du milieu judiciaire et de vos encouragements au laxisme. Les surveillants pénitentiaires vivent un enfer quotidien et ne sont pas soutenus par votre ministère. Nos concitoyens hésitent de plus en plus entre subir et se faire justice eux-mêmes. La France n’a pas besoin, aujourd’hui, d’une amnistie déguisée. Vous porterez une responsabilité immense dans la situation d’insécurité, et les Français se rappelleront à votre souvenir.

 


 

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