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12 août 2014

L'Onu constitue une commission d'enquête "sur d'éventuels crimes de guerre lors de la dernière offensive militaire israélienne à Gaza" ..(note et revue de presse - articles liés )

Éditorial de lucienne magalie pons



Hier Lundi 11 août,  les Nations unies ont constitué  une commission d'experts chargés d'enquêter sur d'éventuels crimes de guerre lors de la dernière offensive militaire israélienne à Gaza, pendant que la nouvelle trêve de 72 heures  entre Israël et le Hamas était respectée par les deux parties.

Dirigée par William Schabas, un professeur canadien en droit international, cette commission d'enquête internationale indépendante  dirigée par William Schabas , un professeur Canadien en droit International, va « se pencher »  sur « les violations du droit international commises dans le territoire palestinien occupé, notamment à Gaza, dans le contexte des opérations militaires menées depuis le 13 juin 2014 », a  précise l'ONU dans un communiqué.

La commission d'enquête devra rendre ses conclusions en mars 2015 au conseil des droits de l'homme de l'ONU. 

Les médias rapportent que le Hamas a salué cette décision, il n’en est pas de même du côté d Israël, le Ministère des affaires étrangères  Israélien considère que  cette mission relève d'un « tribunal fantoche »……… « Cela fait des années que le conseil des droits de l'homme de l'Onu s'est transformé en un 'Conseil des droits des terroristes' dont les pseudo-investigations sont déterminées par avance », a-t-il réagi .

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Pour en revenir à la nouvelle trêve de 72 heures , rappelons  brièvement comment il a été instauré :
L'Egypte a appelé dimanche en fin d'après-midi à un nouveau cessez-le-feu de 72 heures dans la bande de Gaza à partir de 21h01 GMT (23h01 heure française). Du côté palestinien, un responsable a fait état d'un «consensus simultané» des deux parties. Israël a accepté ce cessez-le-feu de 72 heures avec les Palestiniens proposé par l'Egypte dans la bande de Gaza, ont indiqué des responsables gouvernementaux israéliens.

D’après les médias « On ignore les termes de la trêve provisoire conclue dimanche ».

Ce que l’on savait, c‘est qu’  Israël  d’un côté,  et de l’autre une délégation composée du Hamas, (qui contrôle la bande de Gaza),  mais aussi de son allié du Jihad islamique ainsi que du Fatah, menaient depuis des jours d'intenses pourparlers  à distance pour instaurer une trêve dans les combats entre  Israël et le Hamas,  avec chacun des exigences qui paraissaient inconciliables.

Ce que l’on savait aussi ,  c’est que  les deux parties, Israël et le Hamas, campaient sur leurs positions, exigeant plusieurs conditions pour un cessez-le-feu,  l’Etat hébreu réclamait notamment la démilitarisation de la bande de Gaza, et le Hamas exigeait  la réouverture du point de passage de Rafah (sud) et la levée du blocus de l'enclave palestinienne.

Ce que l’on savait  encore,   c’est que  le chef du Hamas, Khaled Mechaal, avait  répété dimanche dans un entretien accordé à l’AFP  que toute trêve durable devait déboucher sur une levée du blocus. Le nouveau cessez-le-feu de 72 heures "est l'un des moyens ou des tactiques destinés à faire réussir les négociations ou à acheminer l'aide humanitaire", a-t-il  déclaré, en  ajoutant : "L'objectif auquel on tient est que les demandes palestiniennes soient satisfaites et que la bande de Gaza vive sans blocus."

Après être parvenus au cours de ces tractations  à instaurer  une nouvelle trêve provisoire, un responsable Palestinien a annoncé   .. « Israéliens et Palestiniens sont   parvenus à un "consensus simultané" sur une trêve,  lors de discussions indirectes par l'intermédiaire des Égyptiens.

Un responsable Israélien a annoncé quelque temps après : "Israël a accepté la proposition égyptienne de cessez-le-feu »

 Le Caire a appelé les deux parties à mettre à profit  cette nouvelle  trêve pour travailler "à un cessez-le-feu global et permanent.

De son coté, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a salué dimanche le nouveau cessez-le-feu de 72 heures entre Israël et le Hamas en exhortant les deux parties à travailler sur une trêve de plus longue durée. 

Par la voix de son porte parole, Ban Ki-moon a exprimé son "fort espoir que cela donne aux deux parties, sous les auspices de l'Égypte, une autre chance d'obtenir un cessez-le-feu durable au profit des populations civiles et un point de départ pour les deux parties d'exprimer leurs doléances".


REVUE DE PRESSE


Second jour de trêve à Gaza par euronews-fr



. La trêve tient bon à Gaza - Libération

www.liberation.fr › Monde
Il y a 2 jours - Un Palestinien regarde le trou géant dans sa maison, dans le camp de réfugiés de Jabalia à Gaza, ce dimanche. (Photo Mohammed Abed.




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