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06 septembre 2014

Ce qu'il faut savoir du Sommet de l'OTAN selon François Hollande ( note et vidéos)

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous ne pouvons pas faire trainer plus longtemps  l'information de base sur cet évènement  qui en fait  n'a pas tout à fait répondu aux attentes de ses participants qui étaient de sanctionner  encore plus durement la Russie sous différents prétextes plus ou moins imaginaires à savoir de la présence de militaires russes "qui pouvaient se trouver aux côtés des séparatistes" ce que dément Moscou,  en effet Monsieur Porochenko  a  conclu  un accord politique avec  les séparatistes de Donnetz  pour un cessez-le feu, ce qui retarde la mise en ouvres des santions , selon la logique quelque  peu critiquable des participants au Sommet de l'Otan qui entretiennent  dans leur propos  un amalgame  qui consiste à faire entendre que  des militaires russes participaient aux combats  aux côtés des séparatistes pro-russes.

Donc le cessez le feu remets tout en cause  et retarde la misse en œuvre des nouvelles sanctions qui devaient s'appliquer en urgence, mais qui ne  devraient s'appliquer, d'après ce que nous comprenons qui si le cessez -le-feu n'était pas respecté. La communauté internationale  s’octroie  du reste  le droit et les moyens  de vérifier si le cessez-le-feu est bien observé pendant tout le temps qu'il faudra.

C'est ainsi que nous voyons que Porochenko joue sa propre carte sur le plan national de l'Ukraine, dont il est le Président, en  même temps qu'il bénéficie    du soutien des États-Unis, de l'UE et de l'Otan au plan international.

Nous préparons notre analyse des deux  interventions principales faites par le Président François Hollande, l'une du 4 septembre  se rapportant a sa  déclaration sur la situation de l'Ukraine  , la deuxième consistant à une conférence de presse qu'il a donnée devant les médias dont le contenu s'étend à tous conflits dans lesquels la France prend parti où se positionne  mais aussi à des questions  touchant  l'exécutif français.

En attendant que nos analyses et notre collecte de réactions soient prête à l'édition, nous vous proposons  de  prendre connaissance des déclarations faites par le Président Hollande sur l'Ukraine, dans lesquelles il développe  et interprète  sa vision, de la situation en Ukraine, et en Conférence de presse ensuite le 5 Septembre  sur les conflits internationaux , et du rôle qu'il entend y faire jouer par la France, avec  ensuite dans la séquence   de réponse aux questions ce qu'il a expliqué concernant les révélations de son ex -compagne Madame Trierweiller dans un livre édité en France Jeudi, et ce qu'il a expliqué concernant les mauvais sondages et   les raisons de son intention de ne pas démissionner de son mandat et d'aller "jusqu'au bout"sans céder aux pressions.


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04 Septembre 2014
Rubrique : Défense - Europe - International, développement et francophonie


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05 Septembre 2014
Rubrique : Défense - Europe - International, développement et francophonie
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TEXTE DU DISCOURS  :



Bonsoir,
Bon, depuis presque 48 h. nous sommes réunis pour ce conseil de l’Otan ;
Les deux sujets, ceux que l’actualité imposent, mais que la responsabilité exige de traiter, c’est l’Ukraine et la Situation en  Irak-Syrie.


Sur l’Ukraine, il y a eu une réunion très importante qui s’est tenue hier matin à Minsk, et qui a permis avec le Président Porochenko de regarder ce qui pouvait se passer dans les jours qui allaient suivre le sommet.


La perspective d’un cessez le feu a été ouverte d’un règlement politique, en tout cas les conditions d’un règlement politique avaient été posées par le Président Porochenko, ce qu’il attendait de la France, ce qu’il attendait  de nous, c’était que  nous puissions lui apporter notre soutien très particulier, mais aussi que nous puissions valider les sanctions.

 Car les sanctions qui ont déjà été prononcées, celles qui sont en train d’être décidées, pour être validées à Bruxelles, par les européens, les sanctions aussi des américains, d’autres pays qui s’y sont associés, ce  sont des instruments qui permettent de trouver une solution politique, et aujourd’hui même un cessez le feu  a été …., et un plan  a été adopté, par les deux parties, les autorités ukrainiennes et les séparatistes.


Néanmoins les sanctions vont continuer à être mise en œuvre etelle ne seront levées qu’à mesure que les preuves du cessez le feu et du règlement politique seront apportées.


Et c’est ce double mouvement de soutien de solidarité à l’égrd de l’Ukraine et en même temps de volonté de dialogue pour trouver une issue politique, confirmée par une exigence de porter les sanctions au bon niveau pour faire pression , qui nous permettent de voir une marche importante aujourd’hui, c'est-à-dire qu’un progrès a été accompli, mais il devra être vérifié.

Pour qu’il soit vérifié, les ministres de la défense auront -, notamment la France  et nos amis Allemands -, parce que vous savez que depuis  ce que l’on appelle  format « Normandie », la France  et l’Allemagne sont associés dans ce processus de recherche d’une solution politique, et en même temps de vérification des engagements-, donc les ministres de  la Défense feront en sorte qu’avec l’OSCE, il puisse y avoir une observation , et donc de contrôle de l’efficacité des retraits des forces armées ou des groupes , ou des matériels, conditions indispensables pour qu’il puise y avoir  la démonstration que l’accord s’applique.


Je veux insister sur les Mistrals, puisque cette question nous avait été posée, depuis des semaines et des mois, , il nous a jamais été contraint de suspendre le contrat sur les Mistral, le niveau des sanctions que les Européens ont adoptées n’a jamais prévu que les contrats en cours puissent être remis en question, et je m’en suis tenu là toujours et en même temps j’ai considéré , avec les ministres concernés, Laurent Fabius et Jean-Yves le Drian, et c’était l’objet d’un Conseil de défense, qu’il n’était pas possible de livrer le premier bâtiment dont la construction  est maintenant achevée et doit normalement être remis à notre client à la fin du mois d’octobre, qu’il n’était pas possible de livrer ce bâtiment, alors même qu’il y avait la preuve que des militaires russes pouvaient être engagés en Ukraine et qu’à tout le moins un soutient était apporté aux séparatistes.


Aussi ai-je posé 2 conditions pour que la livraison puisse être faite pour le premier bateau et ensuite pour le second, qui est lui aussi en construction, première condition, c’est qu’il y ait un cessez-le-feu, mais un cessez le feu effectif, seconde condition qu’il y ait un accord politique, mais qui est suffisamment avancé, pour que nous soyons  sûrs qu’il  ouvre bien un dénouement de la crise en Ukraine. Je prendrai donc ma décision à la fin du mois d’octobre, en fonction de cette situation.


Je termine sur l’Ukraine, l’Ukraine n’a pas fait de demande pour entrer dans l’Otan, comme il était un moment indiqué, et aucun pays également n’a fait cette démarche pour l’entrée de l’Ukraine  dans l’Otan, et si la question avait été posée, vous le savez la position de la France, c’est que l’Otan ne doit  pas s’ouvrir aujourd’hui , et que nous devons protéger les pays qui n’y sont pas à pouvoir aussi assurer leur propre  sécurité.


Mais l’Otan ne peut pas être une réponse à tous les sujets, et pour l’Ukraine aujourd’hui  l’Otan a été utile puisque c’est dans ce cadre, n’étant pas directement impliqué, c’est dans ce cadre  qu’ont lieu des réunions très importantes, j’ai parlé de celles d’hier avec les 5 pays plus  Monsieur Porochenko, il y a eu aussi la rencontre que j’ai eu moi-même avec le Président Porochenko,  et j’ai rappelé la disponibilité de la France pour avoir un dénouement de la crise ukrainienne, qui pourrait se faire dans le format du 6 Juin dernier, le format « Normandie », et nous pourrions,  avec la Chancelière , organiser cette réunion qui serait conclusive.


Un progrès a été accompli, il reste à vérifier l’application du cessez le feu et la mise en œuvre du règlement de la crise ukrainienne, mais je veux saluer ce qui vient de se produire. 


Le second sujet c’est la situation en Irak ça donne lieu à beaucoup de discussion, parce que  ce que j’ai fait valoir, c’est que nous avions là  affaire à une menace globale, celle de l’état islamique, qui d’ailleurs n’est ni un état, ni ne peut être considéré comme représentant l’Islam, parce que il le détourne à des fins terroristes, et donc il y a la un groupe terroriste qui veut organiser une occupation des territoires, et des massacres de populations qui ne partageraient pas ses vues. 


C’est cet ennemi là que nous avons à combattre, comment le faire ?, à une menace globale doit correspondre une réponse globale.


C'est-à-dire qui emmène non seulement les autorités Irakiennes, et vous savez combien j’ai veillé à ce que le nouveau Président puisse constituer un nouveau gouvernement, nommer un premier ministre et permettre un rassemblement de communautés, de sensibilités, en Irak, et aussi faire le rassemblement de tous les acteurs, de tous les partenaires de la Région, pour aider l’Irak à combattre ce fléau, et c’est le sens de la proposition que j’ai réaffirmé ici, d’une conférence sur l’Irak et contre ce groupe terroriste, qui menace son intégrité, pas simplement d’ailleurs l’Irak, pas seulement l’Irak, pas simplement l’Irak  et  la Syrie, c’est une menace qui nous concerne directement d’abord, parce que il y a , hélas, des combattants qui viennent de nombreux pays, y compris du nôtre, et puis aussi que ce groupe peut porter des actions contre nos propres intérêts.


Cette conférence donc a été regardée comme une initiative nécessaire, utile, pour faire ce rassemblement, sur ce qu’il y lieu de faire sur le plan de l’aide à l’Irak pour combattre ce groupe terroriste.


J’ai eu plusieurs discussions, notamment avec le Président Obama, cette aide que nous allons fournir, que nous avons déjà fournie, elle est humanitaire, elle est sécuritaire, et vous savez  les livraisons que nous avons faites-, nous avons d’ailleurs été les premiers à engager ce type de soutien- 

.
Est-ce que nous pouvons faire davantage ?, la France est ^rête à des actions, mais dès lors qu’il y aura le cadre politique et dans le respectr du droit international. 


Le Cadre politique, c’est justement à quoi le gouvernement Ukrainien puisse lui-même solliciter ce soutien, et puis la légitimité internationale c’est celle des Nations Unies, , et de ce que nous pouvons constituer comme alliance.


La France donc prendra ses responsabilités, comme elle les a toujours prises,  ces derniers mois, sur d’autres terrains, mais en fonction d’un seul critère qui est la sécurité, la sécurité des pays qui peuvent être agressés, nous agissons en fonction de ce seul impératif, la sécurité de nos compatriotes, faire en sorte qu’il ne puisse pas y avoir une menace qui vienne jusqu’à là, et il y a des menaces, nous ne pouvons pas intervenir partout,  il ne s’agit pas de cela, mais là en Irak  nous savons  que ce qui se passe est grave, non seulement pour la Région, mais pour le monde entier.


 D’ailleurs d’où il vient, s’il vient de Syrie, où s’il vient d’Irak, il a les même intentions , mais la Syrie est un cas différent, il ne peut pas pour la France être concevable  d’avoir quelques actions qui puisse être faites, en lien avec le régime de Bachar  El  Hassad , parce que il ne peut y avoir de choix entre une dictature de terreur et une terreur qui veut imposer sa dictature.


Donc nous regardons ce que nous pourrons faire, et ce que nous avons déjà fait, parce pour nous il y a une force qui existe, qui est l’opposition démocratique en Syrie et une armée libre qui doit être soutenue.


Voila, Mesdames et Messieurs, ce que je voulais dire sur ce Sommet de l’Otan et je suis prêt à répondre à vos questions.


Question de RTL : Lors de ce sommet les Etats-Unis ont appelé à une coalition internationale contre l’Etat Islamique, vous venez de nous dire que la France prendrait ses responsabilités, est-ce que ça veut dire que la France va participer à  cette coalition, et si oui de quelle manière, avec quels moyens, y aura-t-il par exemple des frappes aériennes françaises en Irak et en Syrie même si ce n’est pas en lien avec Bachar El Hassad, ou voire des troupes au sol ?


Le Président : D’abords est-ce que nous allons participer à une alliance, à la demande des autorités Irakiennes, dans le cadre du respect du droit international, pour lutter contre ce groupe terroriste ?, la réponse est oui. 


Quelles vont être les différentes opérations ?, nous allons les définir, nous sommes déjà dans des discussions, je vais pas vous les livrer ici, je ne vais pas même vous donner les endroits, le détail de ce nous allons faire, mais sachez bien qu’il s’agira de faire en sorte que ce groupe puisse être empêché de nuire et d’agir, et nous le ferons avec les autorités irakiennes, et c’est pourquoi la conférence sur l’Irak est aussi importante, parce qu’on ne peut pas être une alliance venant de l’occident, ça serait d’ailleurs le pire service qu’on rendrait, ce doit être de la Région, , avec les pays  voisins qui sont concernés, dois-je parler de ce qui se passe en Jordanie, en Turquie, dois-je dire la question tellement lancinante des réfugiés au Liban , il y  les pays du golfe, donc nous avons intérêts à rassembler ces pays, et enfin il faut agir avec le droit international, donc justement cette conférence permettra de poser les principes qui permettront cette large alliance, alliance à la demande des autorités irakiennes, et alliance qui sera forcément large, face  à cette menace globale , il faut avoir une réponse qui ne soit pas d’ailleurs que militaire, il y aura aussi une aide économique, une aide humanitaire qui devra être apportée et elle le sera.
La Syrie, j’ai déjà répondu à cette question d’avance, pour la Syrie nous ne sommes pas engagés des lors que nous n’avons pas la preuve suffisamment claire , que ce nous faisons, ou que nous pourrions faire pourrait profiter à Bachar El Hassad, ça n’empêche pas d’agir puisque nous avons déjà agi en aidant l’armée libre de Syrie, mais là aussi ça exigera d’autres conditions, puisque nous ne sommes pas dans les mêmes conditions de droit, cadre de droit international, dans un cas l’Irak, ce sont les autorités que nous considérons comme légitimes, qui nous appellent, de l’autre qui nous appellerait ?.


 Peut-il y avoir l’exercice d’un droit de suite ?, ça c’est un autre fondement possible, donc je suis très précis, parce que je veux que les choses soient bien claires, sur ce que nous ferons et sur ce que nous ne feront pas.


Europe 1 : Bonjour Monsieur le Président, le livre de l’ex-première dame connait un retentissement considérable en France, mais également à l’International, est-ce que vous ne craignez pas que,  au-delà de ce que vous pouvez ressentir sur le plan personnel, certaines révélations dégradent de façon  irrémédiable votre crédibilité et la fonction présidentielle ?


Le Président : Nous sommes ici au Conseil de l’Otan, là où se décide la paix, la guerre, la sécurité de l’Europe, de la France , et ce sont les seuls sujets depuis 48 heures  qui m’ont mobilisé pour la France, mais je vais vous répondre, je vrais vous répondre, parce que i y a des questions de principe qui sont en cause, il y a d’abord la fonction présidentielle, elle doit être respectée, non pas pour préserver la personne qui  la charge de conduire la France, comme Chef de l’État,  parce que j’assume pour ma part toutes les responsabilités de cette mission, non , respecter la fonction présidentielle c’est pas protéger la personne , c’est préserver nos institutions qui sont le socle de notre République, ça c’est le premier principe, et puis il y en a un autre, c’est ce que je suis , et pour ce qui me concerne , je n’accepterai jamais que puisse être mis en cause ce qui est l’engagement de toute ma vie, je dis bien de toutes ma vie, de tout ce qui a fondé ma vie politique, mes engagements, les mandats que j’ai exercés, je ne vais pas laisser mettre en cause la conception de mon action au service des français et notamment de la relation humaine que j’ai, avec les plus fragiles, les plus modestes, les plus humbles, les plus pauvres, parce que je suis à leur service et parce que c’est ma raison d’être.


Voilà pourquoi je ne répondrai à aucune autre question sur le sujet.


Télé Canal Plus : Bonjour Monsieur le Président, un secrétaire d’état démissionne au bout de huit jours, le chômage et votre impopularité atteignent des taux records, même si les anciennes institutions aujourd’hui vous protègent,  pensez-vous vraiment avoir toujours les moyens politiques de continuer et d’aller au terme de votre mandat ?, merci ..


Le Président : C’est sans doute pas le lieu le plus approprié, mais là aussi je vais vous répondre, parce qu’il en va de nos institutions, de leur solidité et donc du pays, les institutions elles sont là, elles  sont fortes, c’est une garantie pour nos concitoyens, j’ai été élu pour cinq ans par le peuple français, je suis à mi-mandat que donne le peuple au Président de la République.


Il y a un gouvernement, il sera devant l’Assemblée Nationale pour engager sa responsabilité e 16 septembre, et je ne doute pas qu’il l’obtienne, donc nous devons agir.


Moi, mon devoir c’est de pa céder à je ne sais quelle pression, ce n’est d’être simplement un commentateur d’une situation, puisque la défiance elle est là installée dans notre pays depuis longtemps, c’est de régler les grandes questions qui sont posées à la France, et je ne me départirai pas de ce qu’est ma responsabilité, je ne dévierai pas de cette règle de conduite, parce que c’est l’intérêt du pays,  parce que c’est le rôle qui m’a été confié et parce c’est la force de nos institutions.


 Mais elle ne doivent pas être seulement une protection, elles  doivent être ces institutions  un moyen d’agir et je vous l’affirme ici, comme je l’ai affirmé depuis 48 heures, comme je le fais  pour défendre les intérêts de notre pays, j’agis et j’agirai jusqu’au bout.


Le Monde : Bonjour Monsieur le Président., L’allié américain il y a presque plus d’un an tout juste, vous a fait un peu faux bond sur la Syrie, aujourd’hui il est visiblement  plus moteur sur cette question de l’état islamique, est-ce que .., , comment  vous qualifieriez,  aujourd’hui , cette relation franco-américaine, est-ce que vous pensez que la France à la conférence,  et dans le cadre de l’Otan , où les américains demandent de partager le fardeau , est-ce qu’on a les moyens de suivre finalement  l’affaire, et est-ce qu’ils sont suffisamment investis dans l’Europe, à l’occasion de ce sommet, d’après vous ?


Le Président : La France elle se détermine souverainement, en toute indépendance, et en fonction de ce qu’elle pense être  la sécurité de l’Europe, la France est pleinement engagée en Europe, pour l’Europe, et ce qu’elle pense aussi la France,  de sa propre sécurité, et des intérêts du monde.


Donc , chaque fois que j’ai considéré qu’il était important que la France soit présente , dans le respect du droit international, pour lutter contre le terrorisme, j’ai agi, j’ai agi au Mali, et nous en voyons aujourd’hui les résultats, ils sont probants, j’ai aussi agi en Centrafrique, je n’ai jamais agi seul , les européens sont venus, quelque fois avec un délai que nous avons estimé un peu long, mais ils ont été là, les américains nous ont aidé, et notamment au Mali ? les africains ont été plus que des partenaires, des acteurs de leurs propres luttes, pour leur sécurité et leur indépendance, et donc contre le terrorisme.


Alors là il se produit un évènement majeur depuis déjà plusieurs mois, que nous aurions pu traiter , vous avez raison, plus tôt, parce que la France, c’était juste il  y a un an , elle était prête , elle était prête, dès lors qu’il y avait l’utilisation d’armes chimiques en Syrie par le Régime, de mener des opérations, finalement par la pression diplomatique, par la menace d’ailleurs du recours à la force, il y a eu une négociation et les armes chimiques sont sorties de Russie, mais pas le Régime, et on a vue ce qui se passe, un conflit mal réglé, c’est un terrorisme qui peut trouver son épanouissement, donc à partir de là , je ne pose pas de question, je sais qu’il y a nécessité d’aider l’Irak, je n’ai pas attendu que d’autres livrent des armes, nous l’avons fait aux autorités ukrainiennes, les États-Unis sont prêts à faire une alliance pour agir contre ce groupe terroriste, que l’on appelle donc faussement l’état islamique, et pour aider l’Irak   nous y sommes, ou plus exactement nous y serons , mais à certaines conditions toujours les mêmes, et moi j'ai confiance , parce que je sais ce que la France fera, donc j’ai confiance d’abord en nous, j’ai confiance en a France, mais j’ai compris que le Président américain avait aussi confiance en la France, parce que il sait qu’à chaque fois que l’essentiel est en cause, nous sommes des alliés, des alliés .., la France n’est pas un allié, les États-Unis et la France sont des alliés.


Merci, je vous retrouverai bientôt, à l’occasion d’autres rendez vous avec la presse.

Merci.
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