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13 octobre 2014

Emmanuel MACRON : Comment le Ministre de l'Economie peut-il rester dans le guépier socialiste ?

Éditorial de lucienne magalie pons

Depuis dimanche les commentaires vont bon train à gauche , précisément en gauche socialiste, pour critiquer l'un des leurs  , le Ministre de  l'Economie Emmanuel Macron,   en raison des propos qu'il a tenus dans l'interviewe qu'il a accordée  au JDD le Dimanche 12 Octobre et qui ne sont pas du goût  de certains membres du PS, et non des moindres du point de vue hiérarchique, qui ont immédiatement réagi plus ou moins vertement , notamment en ce qui concerne ce qu'il a déclaré au sujet de l'assurance chômage, un sujet tabou que la gauche PS redoute d'agiter   en public parce qu'il est l'un des sujets des plus brulants( parmi d'autres)   de division en leur sein. 

On peut se demander ou le PS veut en venir avec Emmanuel Macron, comment ce Ministre qui a été unanimement présenté au moment de sa nomination dans le Gouvernement Valls, comme l'un plus brillant esprits de sa génération de haut fonctionnaire , surdoué et sur diplômé, avec derrière lui en dépit de son jeune âge une belle carrière dans la haute administration, mais aussi dans le secteur privé notamment bancaire de la haute finance ,  comment ce Ministre peut-il maintenant endosser des critiques de  la part  des membres du PS, du Secrétaire Général du PS  Cambadélis,   et qui plus  est d'un parlementaire de choc Claude Bartolone Président de l'Assemblée Nationale ?

Nous n'allons pas entrer dans leur querelle de famille, mais comme ils ont la malencontreuse habitude de lessiver  leur linge sale dans les médias  sans parvenir à le blanchir, c'est simplement par souci d'information que nous publions ci-dessous les différentes étapes de ce savonnage qui au fond ne fait pas avancer les affaires de la France et encore moins le Gouvernement qui   finira par se noyer entre deux courants l'un qui se voudrait social libéral et l'autre qui se durcit à gauche .

D'abord prenons connaissance  d 'une première vidéo d'information  ou pour relater l'affaire  Alba Ventura  de  RTL-Matin, retrace et analyse  les difficultés  de ce qu'elle appelle "Les deux chronos de la réforme" en rappelant les précédents de cette actualité  et les zizanies qui secouent la gauche  : 
 
Alba Ventura : "Les deux chronos de la réforme" par rtl-fr


 Ensuite  un extrait  vidéo  notamment le désaveu de Cambadélis qui censure Emmanuel Macron  comme pourrait le faire un premier ministre qu'il n'est pas,  on voit  aussi Claude Bartolone le Président de l'Assemblée Nationale qui en rajoute quelque peu de manière assez embrouillée, de même que des membres du PS qui dénoncent une provocation, une nouvelle boulette, un couac, un  véritable scandale ...



 commentaire d'origine figurant sous cet extrait vidéo :

" Ajoutée le 12 oct. 2014
Les propos du ministre de l'Economie Emmanuel Macron qui a demandé, dimanche 12 octobre, une réforme de l'assurance chômage, ont fait l'effet d'une bombe auprès des responsables socialistes réunis en Conseil national à Paris. Durée: 01:34"

_________________/ 

- suite de notre éditorial : 


Emmanuel Macron en acceptant ce poste de Ministre n'a pas mesuré le guêpier dans lequel il est tombé ! 

En ce qui me concerne je considère que le couac , la boulette,  scandale  sont plus du fait de  ces réactions socialistes faites publiquement devant les micros , ça ne fait vraiment pas bon effet dans l'opinion publique de les voir se critiquer violemment entre eux et on se demande ce que soit doit être en privé. Décidément rien ne va plus dans l'exécutif et rien ne va plus au PS, si ces politiques à s'imaginent que nous allons leur faire confiance ils se trompent, le spectacle qu'il donne est affligeant.

___________________

REVUE DE PRESSE : - quelques articles relatant les réactions -,  et plus bas le texte complet de l'interviewe du Ministre Emmanuel Macron 

Assurance chômage : les déclarations de trop d'Emmanuel ...

www.franceinfo.fr/.../assurance-chomage-les-declarations-de-trop-d-em...
Il y a 1 jour - Emmanuel Macron a semé le trouble au PS en demandant dimanche dans une interview au JDD une réforme de l'assurance chômage.

Assurance-chômage: Emmanuel Macron rappelé à l'ordre ...

lexpansion.lexpress.fr › Actualité Eco
Il y a 1 jour - Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a jugé ce dimanche dans une interview au Journal du Dimanche qu'il ne devait "pas y avoir de ...





  1. Assurance-chômage. Une nouvelle polémique signée ...

    www.ouest-france.fr/assurance-chomage-un-nouveau-couac-signe-emma...
    Il y a 12 heures - En affirmant vouloir réformer l'assurance-chômage, le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a jeté un pavé dans la mare. Qui ne manque ...

  2. Macron propose de «faire avancer les choses» sur l ...

    www.lefigaro.fr/.../20002-20141012ARTFIG00053-macron-propose-de-fa...
    Il y a 1 jour - Interrogé dans le Journal du Dimanche , Emmanuel Macron s'est prononcé en faveur d'une réforme plus approfondie de l'assurance-chômage ...


de Source /


Europe1.fr

Interview

12 octobre 2014

Macron : "Nous avons six mois pour créer une nouvelle donne"

INTERVIEW - Le ministre de l’économie détaille au JDD sa méthode pour réformer. Il présentera un projet de loi pour relancer l’activité économique d’ici à la fin de l’année.
La croissance est en panne, le chômage très élevé, les comptes dans le rouge, Bruxelles et les agences de notation pointent nos faiblesses… Le gouvernement fait-il assez de réformes?
C'est le moment pour la France de repartir à l'offensive. L'Europe a besoin d'un "New Deal" : la France s'engage à poursuivre et même à intensifier ses réformes ; l'Union annonce un grand plan de relance par l'investissement de 300 milliards d'euros. Cela représenterait environ 10 milliards d'investissements en plus en France chaque année. Tout le monde y gagnera, alors qu'aujourd'hui tout le monde est perdant – le ralentissement de l'économie allemande en est une nouvelle preuve. Mais la nouvelle donne européenne repose d'abord sur nous. La France doit faire le travail.
«Les réformes que nous faisons donneront leur plein effet dans dix ans.»
Vous pouvez inverser la courbe du doute?
Je ne suis là que pour ça : c'est ma mission, sous l'autorité du Premier ministre. L'Allemagne l'a fait. Angela Merkel a la chance d'avoir eu un prédécesseur qui a fait les réformes. Pas nous. Nous savons que les réformes que nous faisons donneront leurs fruits dans deux ou trois ans au mieux, et leur plein effet dans dix ans. Nous le faisons pour nos enfants. Mais elles auront des effets immédiats à deux conditions : recréer la confiance chez les entrepreneurs et les ménages et investir dès 2015 au niveau européen.
Le gouvernement martèle sa volonté mais face au refus des routiers, il enterre l'écotaxe. Avez-vous les moyens d'agir?
Oui. La concertation peut beaucoup. Mais il faut savoir prendre une décision. Celle de suspendre l'écotaxe n'était pas facile, mais elle était indispensable ; nous aurions même dû y venir plus tôt, car ce dispositif n'était pas adapté. Nous trouverons d'autres sources de financement pour les projets d'infrastructures.
Hormis la baisse du coût du travail, beaucoup de textes ne sont toujours pas votés…
Demandez aux entreprises si rien n'a changé! Beaucoup de réformes ont été votées et engagées : le Cice [Crédit d'impôt compétitivité emploi], le pacte de responsabilité et de solidarité, l'accord de janvier 2013 sur la sécurisation de l'emploi. L'État, la Sécurité sociale et les collectivités font des efforts considérables pour réduire nos dépenses publiques de 50 milliards en trois ans… C'est historique! Faire changer les choses, c'est toujours prendre un risque. C'est comme entrer dans la Vallée de la Mort : jusqu'au dernier moment, on ne sait pas quand on va en sortir ; mais la pire des erreurs est de faire marche arrière. Nous avons six mois pour créer une nouvelle donne en France et en Europe.
Comment allez-vous faire?
La solution est avant tout chez nous. Pas en accusant Bruxelles, Berlin, ou l'étranger. La solution est dans notre capacité à bouger, moderniser le pays, le débloquer, libérer l'économie, donner la possibilité à ceux qui veulent travailler, créer, produire de le faire beaucoup plus simplement. C'est la clé.
Où sont les blocages, selon vous?
La France souffre de trois maladies : la défiance, la complexité, les corporatismes. Contre la défiance, il faut changer les mentalités. Contre la complexité, il faut simplifier. Et contre les corporatismes, il faut retrouver le sens de l'intérêt général : la France n'a besoin de rien d'autre pour guérir que de l'union de toutes les femmes et de tous les hommes de bonne volonté.
Concrètement, quelles mesures prendrez-vous?
La loi pour l'activité sera présentée en Conseil des ministres avant la fin de l'année et votée au plus vite en 2015. J'en présenterai les grands axes ces prochaines semaines. L'objectif est de créer le maximum d'opportunités pour les jeunes, les demandeurs d'emploi, les entrepreneurs, tous ceux qui veulent avancer. Je veux libérer l'activité, l'innovation, briser les plafonds de verre. Cette loi doit avoir un effet psychologique rapide pour changer les mentalités. Pour l'obtenir, je compte lever des blocages très concrets.
Ce sera une loi de gauche?
Ce sera une loi pour le pays. J'agis depuis toujours en conformité avec mes convictions : justice, progrès et efficacité. Le socialisme ne saurait être un prix remis par quelques-uns, c'est le peuple qui en décide, comme le disait François Mitterrand.
Quels secteurs voulez-vous?
Beaucoup! Le permis de conduire, la simplification des procédures dans le secteur du logement ou encore la modernisation des conditions de travail, sur la base des négociations en cours et dans le respect du libre arbitre de chacun. Les concessions autoroutières seront aussi concernées. Cette loi ne sera pas seulement une loi sur les professions réglementées. Cela fait des décennies qu'on parle de tout cela, il faut maintenant y aller. Nous n'avons plus le temps d'attendre.
«Quand les résultats viendront, les Français créditeront le chef de l'État.»
Sur les professions réglementées, vous avez surtout cherché à apaiser la grogne…
Pacifier n'est pas céder. Le constat est qu'il y a trop de normes, cela crée des situations de protections artificielles et bride le développement de l'activité. On ne peut pas avoir 25 % de chômage des jeunes et considérer que tout va bien. Les professions réglementées ont touché le Cice, nous allons donc leur demander de se moderniser et de participer à l'effort collectif, dans la concertation. Même chose pour la grande distribution ou les concessionnaires d'autoroutes.
Vous allez enfin trancher sur le travail du dimanche, de nuit, etc.?
Oui. Il faut entendre les uns et les autres et décider dans l'intérêt général.
Vous ne parlez pas de l'âge de la retraite, des 35 heures, du smic…
Évitons de poser les sujets de façon simpliste. Il y a la réalité : le temps de travail peut déjà être négocié dans les branches. Sur les retraites, beaucoup de Français travaillent au-delà de l'âge légal. Soyons pragmatiques. Notre pays progressera en se libérant de réglementations obsolètes, pas en diminuant les droits.
L'enlisement ne justifierait-il pas une thérapie de choc?
La méthode serait de frapper une catégorie? Désigner des ennemis de l'intérieur? La brutalité ne marche pas, elle bloque la France – nous l'avons bien vu entre 2007 et 2012. Aucun Français ne peut imaginer que l'économie ira mieux parce qu'on aura cassé son pharmacien ou son notaire. La thérapie de choc ne fonctionne qu'avec le consentement du malade. Nous devons aller vite mais sans brutalité, et en donnant du sens à notre action.
Partagez-vous l'idée du Premier ministre de revoir l'assurance chômage?
Il ne doit pas y avoir de tabou ni de posture. L'assurance chômage est en déficit de 4 milliards d'euros ; quel responsable politique peut s'en satisfaire? Il y a eu une réforme, elle est insuffisante. On ne pourra pas en rester là. C'est aux partenaires sociaux qu'il appartient de faire avancer les choses. Mais comme l'État garantit financièrement le régime, il peut aussi reprendre la main si les blocages sont trop lourds. Le sujet reviendra en temps voulu.
«L'Europe a besoin d'un New Deal.»
Vous n'êtes pas élu, est-ce un handicap à votre poste?
J'ai fait d'autres choses dans la vie qu'être élu. Je ne suis pas le premier : en 1959, près de la moitié des ministres choisis par le général de Gaulle pour composer le premier gouvernement de la ve République n'étaient pas des élus. Je n'en tire aucune conclusion, je demande juste qu'on me juge sur mes actes, et rien que sur mes actes.
François Hollande sera-t-il en mesure de se représenter en 2017?
Je le crois. La vie politique n'est jamais écrite d'avance. Son style et sa volonté de concorde permettent d'agir en profondeur. Quand les résultats viendront, quand la cohérence de notre action sera reconnue, les Français créditeront le chef de l'État. On juge un président à la fin de son mandat.


Bruno Jeudy et Nicolas Prissette - Le Journal du Dimanche

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