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25 novembre 2014

François Hollande à Florange Lundi 24 Novembre est passé par "une autre porte" pour ne pas entendre les sifflets des syndicats CGT et F0 !

Éditorial de lucienne magalie pons

Depuis déjà de nombreux mois, le Président François Hollande ne peut plus sortir en France ,  que ce soit dans la capitale ou dans d'autres villes,  sans être sifflé ou hué  par des protestataires massés sur son passage , en dernier lieu avant sa visite à Florange du 24 novembre,  rappelons que  ce dernier weekend il avait  été accueilli à Lille  peu avant 13 h  à sa descente de voiture  lors de  son  arrivée au restaurant Meert  du Vieux-Lille où il était attendu pour déjeuner avec la maire Martine Aubry, avant d'assister avec elle au double de la coupe Davis,    à cette occasion il fut  accueilli   par un concert de sifflets et des appels à la démission lancés  très fort par des protestataires au milieu de la foule, le Président accompagnée de Martine Aubry et de quelques personnalités , n'avait  pu serrer rapidement que quelques mains avant de s'engouffrer avec son cortège  dans le célèbre restaurant Meert , connu notamment pour ses gaufres.....


Sans doute soucieux d'éviter un tel spectacle  lors de son arrivée à Florange où il se rendait hier pour la troisième année consécutive, une première fois en 2012 peu avant son élection, puis ensuite en  2013 et hier Lundi 24 novembre 2014 , les organisateurs de cette visite avait prévu de  faire passer  sa voiture par une porte secondaire, alors que les syndicats notamment CGT et FO l'attendaient devant l'entrée principale, pour lui éviter de se faire siffler !

Les syndicalistes qui espéraient bien le voir à son arrivée on vivement protesté en sifflant d'abord puis se sont confié au micro des télévisions , notamment  Walter Broccoli de FO qui a déclaré ... " C'est quoi  cette lâcheté ?... Pourquoi il n'a pas le courage au moins de passer devant nous avec la voiture ? Il a pour de quoi ? On n'est pas des sauvages !"

*voir un court extrait de la vidéo en cliquant sur le lien ci-dessous :

VIDEO. Florange : François Hollande évite les manifestants
Francetv info - Il y a 7 heures


* suite de notre éditorial :

«Passer par la petite porte, c'est un manque de respect. Ne pas faire face à une centaine de salariés et une trentaine de syndicalistes, ça résume bien l'état d'esprit», a commenté  de son côté Lionel Burriello, de la CGT Florange.

Question d'ambiance,  devant l'entrée principale les manifestants brandissaient  des drapeaux  syndicaux,  ainsi que des pancartes proclamant: «La décomposition des promesses du parti socialiste, c'est le terreau du FN», et «Sarkozy hier, Hollande aujourd'hui se prosternent devant les patrons».

La mise en scène  "de protection "a durée toute la journée ,  tout avait été prévu pour  que le Président François Hollande n'ai pas à  subir à de contact avec les syndicats ouvriers hostiles .

En revanche   dans une salle en présence des  journalistes,  il a écouté  en petit comité des "salariés" triés et choisis sur le volet  satisfaits de leur reclassements, l'un d'entre ces "fayots" participant à cette mise en scène a notamment déclaré  : "  .. Pour les gens d'Arcelor tout s'est relativement bien passé,  aucun problème ..", nous avons vu la scène en vidéo, les salariés présents étaient en majorité en costume et cravatés  comme des cadres , et même ceux qui étaient sans costume  étaient très bien habillés et pas du genre ouvriers, en fait il s'agissait de cadres de la direction et de cadres de l'entreprise, mais peut-être quelques ouvriers aussi se trouvaient là.
 .


L'occasion était ainsi offerte au Président François Hollande d’assurer qu’il avait  tenu ses promesses concernant le reclassement des employés. "La parole donnée c’est très important. Florange, ....c'est un clin d’œil , c’est un symbole. Est-ce qu’on est capable de respecter une parole au plus haut niveau de l’Etat ?", a-t-il insisté.

On peut voir la scène dans le Journal télévisé de FR de 20, de même qu'un extrait vidéo  de cet entretien , ( non téléchargeables  actuellement) sur le site de F2,  que vous pouvez retrouvez  directement  en recherchant leur site par votre moteur de recherche.
 
Pour remonter dans le passé rappelons que pendant la campagne présidentielle le candidat François Hollande avait laissé entendre qu'il pourrait emêcher la fermeture des hauts fourneaux de Florange, ensuite Président de la République en exercice depuis le 6 mai 2012, en novembre 2012 le gouvernement annonçait qu'il n'était plus opposé à la fermeture des hauts fourneaux ,  ce qui intervenait  dans un climat de crise  politique , après un  violent affrontement entre l'ex-premier Ministre  Jean-Marc Ayrault et l'ex-premier Ministre Alain Montebourg qui lui soutenait un scénario de nationalisation,  et qui était ressenti dans l'opinion publique  comme un aveu d'impuissance  économique et industrielle,  et enfin le 26 septembre 2013  l'exécutif annonçait  la création d'un Centre de Recherche.


Quoiqu'il en soit,  le Président François Hollande  dans une interviewe accordée  au Républicain Lorrain  le 24 Novembre 2014, considère  que ... "  Les engagements du gouvernement et les promesses faites par Mittal sous notre pression, ont été respectés. C’est ce que je suis venu constater aujourd’hui. Et c’est le sens de ma visite. La parole politique est souvent contestée parce qu’il y a tant de promesses qui n’ont pas été tenues. C’est cette défiance que je viens combattre......

Il est intéressant de lire l'intégralité de cette interviewe par laquelle nous apprenons  entre autre que les reclassements  des licenciés des entreprises sous-traitantes n'est pas  encore réalisé.

Voici ci-dessous  reproduite en "copié/collé" cette interviewe en intégralité telle qu'elle est publiée sur le site officiel de la présidence www.elysees.fr/:

* copié/collé : 

Interview au Républicain Lorrain : "Je crois en cette vallée"




Il y a un an vous êtes venu porter à Uckange la création de la plateforme publique de recherche sur la sidérurgie Metafensch. Où en est-elle ? En quoi peut-elle être un outil de redynamisation de l’économie ? Une enveloppe de 50 M€ doit la financer. Qui va payer ?
C’est la troisième fois que je viens, en trois ans, dans cette vallée. La première c’était comme candidat. Chacun se souvient des images et des paroles. Je m’étais prononcé en faveur d’une diversification industrielle et de la préservation du site de Florange. La fermeture du haut fourneau programmé sous le précédent quinquennat a provoqué un vrai traumatisme. J’y suis donc revenu comme Président l’année dernière pour m’expliquer sur les décisions prises pour Florange et annoncer la création de la plateforme Metafensch. Les engagements du gouvernement et les promesses faites par Mittal sous notre pression, ont été respectés. C’est ce que je suis venu constater aujourd’hui. Et c’est le sens de ma visite. La parole politique est souvent contestée parce qu’il y a tant de promesses qui n’ont pas été tenues. C’est cette défiance que je viens combattre. C’est pourquoi je veux être très précis sur les engagements pris et tenus : tous les salariés concernés par le plan de fermeture du haut fourneau, c’est-à-dire plus de 629 personnes, ont été reclassés ainsi que ceux de Gepor. Mon seul regret, c’est que ça n’ait pas été le cas pour l’ensemble des sous-traitants. 
Florange, avec ses 2 200 salariés, a été conforté. 30 emplois en CDI ont pu être créés cette année. Autant le seront en 2015 avec d’autres CDI et un doublement du nombre des apprentis. Florange est désormais considéré comme le site le plus remarquable et le plus performant en matière d’acier automobile USIBOR. En raison notamment du plan d’investissements qui confirme l’implantation durable de Mittal à Florange. Plus de 240 millions d’€ sont prévus d’ici 2017.
Je crois en cette vallée et en son avenir industriel. L’Etat en fait la démonstration avec l’installation d’un institut de la métallurgie [Metafensch], à Uckange. Il s’agit de mettre des chercheurs des différents instituts et d’organismes publics au travail pour la sidérurgie, la métallurgie, les métaux de l’avenir. Plusieurs projets sont d’ores et déjà lancés. Avec des grands groupes industriels, Safran, Eramet, Asco Industrie, Derichebourg. L’Etat a dégagé 20 M€ pour Metafensch et il ira jusqu’à 50 M€. Il appellera des compléments de participation de la part de l’Europe et d’autres collectivités publiques.
L’an dernier vous aviez pris l’engagement de revenir chaque année à Florange. Cette fois vous allez tirer le bilan du reclassement des salariés. Mais quid de la suite ? Qu’aurez-vous encore à proposer dans un an ?
L’an prochain Metafensch sera totalement achevé, et les premiers projets auront essaimé. Je reviendrai pour vérifier la réalité des recrutements sur Florange et l’avancée des investissements. Je me sens responsable vis-à-vis des salariés qui m’avaient accueilli en février 2012. Je leur avais dit la sidérurgie avait un avenir. Ils m’ont fait confiance. Puis, avec la fermeture des hauts fourneaux ils ont douté. Des décisions fortes ont alors été annoncées par l’Etat. Je veux respecter ma parole. C’est ma conception de la politique. C’est ma relation avec cette vallée. Je reviendrai chaque année pour lutter contre le défaitisme, le scepticisme qui nourrit l’extrémisme. Et pour montrer que la réussite est possible, quand l’Etat et les entreprises s’engagent pour l’avenir.
Vous aviez alors dans votre gouvernement deux ministres, Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti,  qui soutenaient la nationalisation de Florange. Ils n’y sont plus. Est-ce une façon de tourner la page ? Ne regrettez-vous pas de ne pas avoir nationalisé le site ?
Ça n’était pas la solution. Mittal se serait dégagé des sites de Dunkerque et Fos-Sur-Mer. Et il eut fallu démontrer la viabilité de Florange, hors du groupe. Enfin, si j’ai pris cette décision c’est parce que nous avons obtenu de Mittal ce que nous aurions dû faire nous-même en étant propriétaire. Lorsque l’Etat peut éviter de payer une usine et que son propriétaire-actionnaire investit au niveau exigé, c’est mieux pour le contribuable et aussi bien pour les salariés. En revanche, si Mittal ne respectait pas ses engagements (...) l’Etat réagirait. Mais tel n’est pas le cas aujourd’hui. Il va même au-delà.
Ne craignez-vous pas que Florange devienne votre Gandrange ?
Justement, Florange doit  être un anti Gandrange. Gandrange, c’est un abandon. Ce sont des promesses qui n’ont pas été respectées. On peut vérifier. Et d’ailleurs mon prédécesseur n’y est jamais retourné. En revanche à Florange, si les hauts fourneaux qui étaient déjà fermés n’ont pas été réouverts, il n’y a eu aucun licenciement, des investissements massifs sont lancés et le site créé de nouveau des emplois. Et la filière sidérurgique est confortée avec Métafensch en lien avec les plus grandes entreprises de la metallurgie.
Jacques Chérèque disait « les  Lorrains ont un Haut Fourneau dans la tête ». On en est sorti ? Quel rôle doit jouer l’Etat pour accompagner les reconversions et la réindustrialisation ?
Les Lorrains gardent l’industrie dans la tête. Installer un grand laboratoire public, conforter les industries de haut niveau, former les jeunes aux métiers de demain, faire le pari de la diversification fondée sur l’excellence technologique, telles sont les responsabilités de l’Etat pour la Lorraine.
Vous évoquez la future grande région, qui a suscité de vives protestations en Alsace. Va-t-on vers un mariage forcé entre l’Alsace, la Lorraine et Champagne-Ardenne,  ou finalement un mariage de raison ?
Je veux que notre pays se dote de grandes régions capables d’investir et de porter de grands projets tout en assurant la solidarité entre les territoires. Tous les gouvernements qui avaient tenté cette réforme ont échoué, faute d’avoir eu la persévérance nécessaire. Car les identités sont fortes. Je pense à l’Alsace. Elles ne doivent pas disparaître, mais s’unir pour créer une dynamique nouvelle. L’enjeu c’est la France de demain dans une Europe où les territoires sont aussi en compétition.
Les restructurations militaires ont coûté à Metz 5000 emplois. Aujourd’hui, on est loin de la montée en puissance de ce plan dans une région qui a perdu 30 000 emplois entre 2007 et 2014. Que proposez-vous ?
J’avais annoncé l’année dernière avec le président Masseret un plan pour la Lorraine. C’est le Pacte. Il est prêt. Il va être doté financièrement dans le cadre des discussions sur les contrats de plan Etat-Région. Il va notamment prendre en compte les compensations liées aux fermetures de sites militaires.
On avait cru comprendre que le Pacte de 300 M€ n’était pas lié au CPER qui, lui, va être divisé par deux financièrement…
Le CPER va bientôt être signé, il se conjugue avec le pacte Lorraine. Il y aura forcément des projets communs aux deux.
Vous inaugurez cet après-midi l’usine Safran-Albany, avec 400 emplois à la clé, qui s’implante en Meuse. Enfin une bonne nouvelle ?
C’est encore une illustration du respect de la parole de l’Etat. A Commercy, un site militaire a été fermé en 2011. Une annonce avait été faite par Gérard Longuet alors Ministre de la défense d’une compensation avec la création d’un site industriel. Je veux aujourd’hui saluer l’effort de tous. C’est une entreprise de très haute performance qui s’installe fondée sur une alliance Safran et Albany.  400 emplois sont prévus, cent sont déjà créés. Commercy sera doté d’une usine exemplaire. Une usine du futur, avec l’assurance, compte tenu des investissements consentis, que les emplois créés y seront pérennes.
PSA ne se porte pas bien, sauf en Chine. 2450 départs sont envisagés en 2015. Un comité central d’entreprise doit évoquer cette perspective aujourd’hui à Paris. Que peut faire l’Etat ?
Peugeot est le constructeur automobile qui a le plus d’emplois en France. Je veux soutenir ce choix, même si Peugeot doit se développer à l’international et notamment en Chine. C’est d’ailleurs le sens de la participation de l’Etat au capital à la même hauteur que l’actionnaire chinois, avec plus d’un milliard d’Euros. L’Etat, par sa présence, assure ainsi une vigilance particulière sur le niveau d’emploi et d’investissement sur notre territoire.
Ecomouv' : salaires garantis
À Metz 157 salariés d’Ecomouv sont dans le désarroi et crient à la trahison de l’Etat sur le dossier Ecotaxe. Quelles réponses allez-vous leur apporter ?
Ecomouv, c’est un contrat qui a été signé en 2011 et qui n’a jamais pu s’appliquer tant il avait été mal conçu. Nous sommes dans une phase de négociation avec les actionnaires pour y mettre un terme dans de bonnes conditions. Parmi celles-ci, figure le reclassement des salariés. Ils doivent pouvoir être gardés le temps suffisant pour que des solutions leur soient proposées. Notre démarche consiste à assurer une transition d’un  an avec garantie de salaire.
La Lorraine ou l’Alsace sont candidates à l’expérimentation de l’éco-taxe. Allez-vous répondre favorablement  à leur souhait ?
Je sais ce que supportent ces deux régions avec le trafic de poids lourds en provenance de l’étranger.  Il y aura donc une discussion. Elle sera d’autant plus facile qu’elle se déroulera dans le cadre de la grande région telle qu’elle a été dessinée par le Parlement. Une expérimentation peut être envisagée si les élus en décident et si elle compatible avec nos engagements européens. 
Edouard Martin : des relations personnelles
En nommant  Jean-Marc Todeschini au secrétariat aux Anciens combattants, vous resserrez votre gouvernement sur le noyau dur de vos fidèles. 
La réalité c’est qu’avant d’être un fidèle, Jean-Marc Todeschini est un spécialiste du monde combattant. Il a été le plus proche collaborateur de Jean-Pierre Massseret lorsque l’actuel président de la Région Lorraine était Secrétaire d’Etat aux anciens combattants. Je sais qu’il aura toutes les compétences pour réussir les commémorations qui vont aller jusqu’en 2018.  En nommant Jean-Marc Todeschini j’ai aussi été attentif à ce que cette région, jusque-là représentée par Christian Eckert puisse avoir une forte visibilité dans l’actuel gouvernement.
Vous avez rencontré récemment Edouard Martin, aujourd’hui député européen socialiste, qui avait eu des mots très durs à votre égard à propos de Florange. Quel ont été la teneur et la tonalité de l’entretien ?
J’ai toujours gardé, même pendant la période où la tension était forte, des relations personnelles avec Edouard Martin. J’ai eu à le connaître comme syndicaliste à Florange. Edouard Martin a voulu porter son engagement à un niveau politique et européen. Il a été critiqué pour cela. A tort. Je reviens d’Australie. Le chef de l’opposition est l’ancien responsable d’un grand syndicat de salariés. En Suède, l’actuel Premier ministre est un ancien militant syndical. Dans beaucoup de pays, des ouvriers, des agriculteurs, des entrepreneurs sont présents dans les assemblées politiques. Pas assez en France. Or, il n’y a de véritables démocraties que si tous les citoyens se sentent représentés par des élus qui leur ressemblent.
Edouard Martin n’avait  pas été tendre avec vous…
C’est sa liberté. Je n’attends pas de complaisance. Ce lundi, Je sais que ce qu’il dira, il le pensera.
Le fait que Catherine Trautmann n’ait pas été élue, est-ce que cela n’a pas été une perte pour le parti socialiste ?
Catherine Trautmann a été une députée européenne reconnue unanimement pour son travail et pour son rôle en faveur de Strasbourg, capitale européenne. J’aurais donc préféré qu’elle fût élue. Ce n’est pas Edouard Martin qui lui a pris sa place. Ce sont les électeurs qui n’ont pas permis au parti socialiste d’avoir deux parlementaires européens dans le Grand Est. Catherine Trautmann aura à agir dans un autre cadre.
Fiscalité et compétitivité
Avec l’harmonisation fiscale européenne que vous appelez de vos vœux, comment imaginez-vous l’avenir des relations avec le Luxembourg ? 
70 000 de nos compatriotes occupent au Luxembourg des emplois de grande qualité. Ils sont devenus indispensables à l’économie du Grand Duché. La lutte contre l’évasion fiscale, avec notamment la levée du secret bancaire au niveau européen, n’empêchera nullement le Luxembourg de rester une zone dynamique dans le domaine financier. L’harmonisation fiscale ne nuit pas à la compétitivité. Bien au contraire.
Il a fallu 20 ans pour démolir un poste frontière entre la France et le Luxembourg. Le projet d’intérêt national d’Esch-Belval, se développe surtout du côté luxembourgeois, patine du côté français. A quand un vrai choc de simplification ?
En ce qui concerne la coopération transfrontalière ou interrégionale, la France est en retard. Le Luxembourg est prêt à aller beaucoup plus loin. Je me rendrai au Grand-Duché l’année prochaine pour que nous puissions, avec la région Lorraine et les collectivités concernées, faciliter les relations et améliorer les infrastructures entre nos deux pays. Ce que l’Alsace est capable de faire avec l’Allemagne, la Lorraine doit être capable de le faire aussi avec le Luxembourg.
Quand vous évoquez les infrastructures, est-ce que cela peut concerner l’autoroute A 31,  officiellement saturée depuis près de 15 ans…
Oui. Chaque fois que je vois le Premier ministre du Luxembourg, il m’en parle. Et Jean-Claude Juncker, le Président de la Commission Européenne, aussi. Nous pouvons donc joindre nos forces
Quel engagement êtes-vous prêt à prendre au nom de l’Etat ?
Les clés de financement seront définies dans le cadre d’une coopération transfrontalière.

fin du copié/collé
_________/

suite de notre éditorial :

Le  déplacement en Moselle, du président de la République, François Hollande, ne s'est pas limité à Florange , en effet le Chef de l'Etat s'est d'abord rendu au siège du futur Institut de Métallurgie du Val de Fensch à Uckange, puis chez Arcelor Mittal à Florange, puis ensuite il a inauguré le nouveau le nouveau site de la société Safran /Albany à Commercy.


Pour résumer, son déplacement en Moselle, le président de la République, François Hollande,  s'est rendu à Uckange pour inaugurer la plate-forme publique de recherche et de développement industriel de l’institut de métallurgie du Val de Fensch., puis à Florange où  il s'est exprimé  devant une délégation de salariés d'ArcelorMittal  sur les engagements tenus conjointement par l'État et l'entreprise pour garantir l'emploi et l'investissement, et enfin il  a achevé son déplacement en Moselle en se rendant à Commercy pour inaugurer la nouvelle usine Safran/Albany qui fabriquera des composants du turboréacteur de nouvelle génération LEAP, qui équipera notamment l’Airbus A320 Neo et le Boeing 737 Max.

Si vous souhaitez avoir une vue  complète et officielle du Déplacement du Pésident de la République en Moselle, vous retrouverez  sur le site présidentiel www.elysees.fr/,  en rubrique Chronologie  à la date du 24 Novembre ,un important dossier , d' album photos, vidéos, discours ,  table  ronde, interviews ... retraçant toutes les étapes de  son déplacement en Moselle.

 lien :

Présidence de la République: Accueil

www.elysee.fr/
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Pour compléter le tout nous vous proposons notre REVUE DE PRESSE :


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