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15 novembre 2014

G20 2014 : Une poignée de mains imposée à François Hollande par Vladimir Poutine

Éditorial de lucienne magalie pons

Les présidents français et russe se sont rencontrés en marge du sommet du G 20 de Brisbane, en Australie, les médias rapportent que lors de cet  entretien  bilatéral ouvert à la presse, ils n'ont pas  évoqué la question  des navires de guerre "Mistral" que la France  se devrait de livrer à la Russie, pour ne pas manquer à sa signature et à sa parole.
Après cet entretien ouvert à la presse les deux Chefs d'Etat ont entamé un "une entrevue" privée.

Nous avons reçu un court extrait vidéo de  l' entretien ouvert à la presse, avec stupéfaction nous voyons le Président François Hollande s'affaler d'entrée dans un fauteuil sans  saluer ni regarder son homologue Vladimir Poutine qui se tenait debout pour l'accuillir, et qui sans perdre son sens de la diplomatie et de l'attitude correcte que l'on attend d'un Chef d'Etat, lui a spontanément tendu la main, ce qui a obligé Le Président François Hollande à se lever et lui serrer la main.


En quelque sorte un leçon de politesse venait de lui être infligée  devant la presse internationale.

 

Note : d'autres vidéos sont publiées dans les sites des grands médias sur la toile mais la poignée de mains a été coupée ! Dans  la vidéo ci-dessus nous voyons François Hollande s'asseoir  sans regarder ni saluer Vladimir Poutine  puis devoir se relever pour serrer la main que lui tendait Vladimir Poutine,  qui lui se tenait debout, mais là encore les images ont été accélérées,  sans doute pour ne pas trop marquer cet "incident".
Quand je retrouverai sur la toile une vidéo sans coupure ni accélération je reviendrai sur cette page pour la publier.

Les deux Chefs d’état ont  ensuite poursuivi en entretien privé, selon l'entourage du président français, François Hollande et Vladimir Poutine n'ont pas évoqué samedi le porte-hélicoptères Mistral lors de leur réunion bilatérale en marge du sommet du G20 à Brisbane, en Australie.

Les observateurs s'attendaient   à ce que ce dossier soit évoqué au lendemain d'information émanant de l'agence de presse russe Ria Novosti,  selon laquelle Moscou donnerait à Paris jusqu'à la fin du mois pour livrer le premier Mistral, faute de quoi la Russie formulerait d'"importantes réclamations" financières.


Rappelons que  La France estime ne pas pouvoir livrer le porte-hélicoptères dans les circonstances actuelles du fait des tensions en Ukraine.


De  ce  que rapportent les médias, en ouverture de cet  entretien avec son homologue français, Vladimir Poutine a déclaré qu'il fallait tout faire pour "minimiser" les risques que font peser les tensions internationales sur les relations bilatérales entre la France et la Russie.

"La Russie comme la France doivent prendre leurs responsabilités", a de son côté déclaré François Hollande, en rappelant  la rencontre entre les présidents russe et ukrainien début juin en Normandie en présence de la chancelière allemande Angela Merkel,  il a ajouté: "Je suis toujours prêt à poursuivre cette relation mais à une condition, c'est que ça puisse déboucher."....

Vladimir Poutine était attendu, nous le savons,  par la meute des  4 dirigeants occidentaux  Obama, Cameron, Hollande, Merkel   qui passent leur temps à s’acharner sur  Vladimir Poutine Poutine en  répandant  des rumeurs  sur la guerre en Ukraine, et en  dénonçant " sa gestion des relations internationales"

Nous savons ce que le Président Hollande raconte, voyons ce que les 3 autres racontent :

 - Barack Obama, le Président des États-Unis,  s’est  dit décidé samedi 15 novembre à « s’opposer à l’agression russe contre l’Ukraine,  ce qui , selon lui, représente une menace pour le monde ».

- David Cameron, le premier ministre britannique a renchéri en décrivant la Russie comme « un grand Etat agressant de plus petits États en Europe ».

- La chancelière allemande Angela Merkel a  remit quant à elle  son disque préféré, en annonçant  que «  l’Union européenne envisageait d’infliger de nouvelles sanctions financières à des personnalités russes. »

Notons au passage que  le Président des États-Unis Barak Obama  annonce comme  toujours qu’il est décidé à s’opposer à l’agression russe contre l’Ukraine, mais quand à passer aux actes autrement qu’en menaces verbales  et en inventant des rumeurs on attend toujours de le voir s’exécuter,  que  David Cameron s’improvise  le perroquet d’Obama,   et que  Madame Angela Merkel  chancelière allemande s’autorise a parler pour l’UE,  en  se prenant   pour ainsi dire  pour la  porte- parole de l’Union Européenne…, il serait plus correct  qu’elle parle pour l’Allemagne et au besoin qu’elle  cite  les pays européens qui avec elle envisageraient  d’infliger de nouvelles sanctions à des personnalités russes.

Ne perdons pas de temps à revenir  sur  les déclarations hostiles du Président François Hollande, nous les connaissons, elles se répètent avec quelques variations d'inspiration sur la base  commune qu'il concocte  avec ses 3 comparses Obama, Merkel, Cambronne, chacun ajoute sa dose de venin, nous les connaissons toutes, ils se téléphonent  pour les mettre au point !

Devant ce quarteron de dirigeants européens  qui profitent du G20   pour réciter leur vision de la Crise Ukrainienne,  dont avec une grande part de mauvaise foi, ils rendent responsable la Russie,   un membre de la délégation Russe a fait savoir que le Président russe  Vladimir Poutine  pourrait anticiper son départ et boycotter une réunion de travail du sommet du G20 prévue dimanche.

Sous couvert d'anonymat une autre source  de la délégation russe a fait savoique le programme du Président Russe a été raccourci  en expliquant que le  Président Russe devrait participer aux réunions du G20 dimanche 16 Novembre , mais qu'il avancera son départ et n'assistera pas au déjeuner officiel , en précisant que ce déjeuner est plus "une sorte de divertissement".


Je pense que c'est tout ce que le Président Russe  a de mieux à faire  pour bien marquer qu'il n'a pas à entrer dans cette comédie vaudevillesque.

A la veille de son départ pour l'Australie, Vladimir Poutine a accordé une interviewe à l'agence d’information Russe  TASS, vous retrouverez cette interview en intégralité en Revue de presse.

Mais nous en relevons quelques traits qui montrent quel était  l'opinion et l’état d’esprit du Président Russe  notamment sur la question des sanctions , à la veille de se rendre au G20.

 Pour répondre à la question : «  Est-il logique que les pays du G20, tout en cherchant à coopérer et à développer l'économie mondiale, imposent des sanctions à l'un de leurs membres ?

Après un développement  général sur le format du G20, voici ce que Vladimir Poutine a déclaré pour répondre à cette question  des sanctions :

«  En ce qui concerne les sanctions imposées à la Russie par quelques-uns des pays du G20, c'est, certes, contraire au principe même de l'activité du G20. Plus encore, c'est contraire non seulement à l'activité du G20 et à ses principes, mais aussi au droit international, parce que les sanctions peuvent être introduites dans le cadre des Nations Unies et de leur Conseil de sécurité. C'est même contraire aux principes de l'OMC et de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, le GATT. A l'époque les Etats-Unis ont créé cette organisation et à présent ils violent grossièrement ces principes. Il va de soi que cela nous cause un certain préjudice, mais c'est aussi préjudiciable pour eux parce qu'au fond cela sape l'ensemble du système des relations économiques internationales. Je pars du fait qu'en fin de compte cela sera compris et cela restera dans le passé. Je l'espère bien.

Question : Avez-vous l'intention de soulever cette question pendant le sommet ? S'il en est question, qu'en direz-vous ?

Vladimir Poutine : S'il en est question, j'en parlerai certes. Mais moi-même je n'ai pas l'intention d'évoquer ces questions : je pense que c'est inutile. Tous comprennent ce qu'ils font, ceux qui introduisent ces sanctions le comprennent aussi. A quoi bon y prêter attention et demander quelque chose ? C'est inutile. Chez eux, les décisions de ce genre sont adoptées au niveau de bloc, au niveau national, en fonction de l'interprétation par nos partenaires de leurs intérêts géopolitiques. Je pense que c'est une erreur, même du point de vue de leurs intérêts géopolitiques.

A notre regret, le monde moderne vit dans le contexte d'une planification à très court terme, surtout dans le domaine de la politique et de la sécurité. La planification se fait pour une période entre deux élections. C'est très court et cela ne permet pas de voir une perspective lointaine. Cela ne va pas. J'espère que nous en parleront. Tout récemment, pendant le sommet de l'APCE nous avons débattu pratiquement avec tous les participants de tous les problèmes internationaux et bilatéraux, tout comme des sanctions que vous venez d'évoquer.

Fin de l’extrait

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Revue de Presse

Source : "La Voix de la Russie"
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