Comme nous l'avions souligné hier dan un précédent éditorial en nous référant à des articles publiés dans la Presse Algérienne, datés du 25 avril 2015, Sid Ahmed Ghlam est de nationalité franco-Algérienne et non pas seulement "algérien" comme nous l'indiquaient les autorités et les médias français depuis le début de cette tragique affaire, mais il se trouve que depuis hier ces mêmes médias Français ont du lire la Presse Algérienne et qu'ils ne peuvent donc plus se réfugier dans un silence ou un mensonge par omission, dans leurs nouveaux articles datés du 26 Avril ils glissent sans donner de précision " le Franco-Algérien" , et qui plus est, ils glissent la même mention dans des articles plus anciens réactualisés depuis le 26 avril !
Cette information importante étant maintenant donnée, il va de soi que nous sommes appelés ouvertement à nous interroger comment Sid Ahmel Glam, suivi et surveillé par les services de renseignement français , fiché en Fiche S, a pu bénéficier ou obtenir la nationalité Française en si peu de temps alors des Algériens honnêtes au sens civique et juridique du terme, exempts de tous faits délictueux ou criminels, blancs comme neige attendent pendant de longues années leur naturalisation Française.
Comment aussi ne pas nous interroger sur la façon laxiste dont certains médias français et non des moindres traite cette information en étalant des interviewes accordés samedi par des membres de sa famille dont la mère , la sœur, et même des voisins et des habitants de Saint-Dizier où habitent cette famille soit-disant "discrète" - mais connue connue comme pratiquant un islam extrémiste6- sont aussi mis à contribution pour donner leur opinion sur cet "individu" ou "jeune étudiant algérien studieux", écrivent certains médias..
Les déclarations de la mère reportées par ces médias sont particulièrement croustillantes , on a l'impression qu'elle n'a jamais, rien vu, rien entendu , elle refuse de croire à la culpabilité de son fils "l'âme de la maison" , elle exprime sa confiance en son fils, elle est persuadée qu'il
n'a "jamais fait" ce dont on le soupçonne et qu'il sera "innocenté" par la justice , pire encore les médias écrivent ".
Désemparée, la mère de l'étudiant de 24 ans n'arrive à imaginer que son
fils puisse être capable de telles choses, et croit que la justice se
rendra compte qu'il n'a rien fait ", on croit rêver !De ce suspect auteur présumé du meurtre d'Aurélie Châtelain et soupçonné
d'avoir préparé un attentat contre des églises, mis en examen vendredi pour un projet d'attentat terroriste et pour l'assassinat d'Aurélie Chatelain à Villejuif (Val de Marne) elle raconte "Il est gentil, il est bien avec tout le monde : demandez aux voisins ou aux amis.
Quand il rentre, il est comme n'importe qui. Il mange avec ses frères,
ses sœurs. Il se promène, il fait du vélo" .... "On parlait
souvent au téléphone. Mais il ne me racontait jamais rien. Ses amis, je ne les connais pas. Mais je crois à son innocence. Mon fils est innocent", insiste-t-elle. ...
"Je sais que mon fils n'a pas fait ça. Mon fils ne ferait jamais ça. Je le connais. Je sais comme il est. Quand je parle de lui, je retrouve le sourire. Il est le soutien moral de la maison",
En conclusion la mère avant tout en larmoyant et sanglotant, défend son fils en le décrivant un homme sans problèmes, "l'âme de la maison", et se dit persuadée qu'il va être innocenté par la justice !
Ben voyons, dans sa tête le film du procès est déjà tourné ! Il ne manque plus que les spectateurs crédules au poulailler pour applaudir !
On se demande quel objectif poursuivent les médias qui organisent ce jeu, veulent-ils préparer l'opinion à une certaine tolérance pour ensuite nous faire croire que ce suspect est en réalité victime d'influences extérieurs ? ou agissent-ils pour du sensationnel" pour apitoyer ou faire pleurer des imbéciles dans les chaumières sur ce prétendu innocent ?
Les avocats de ce suspect participent aussi à cette surenchère digne d'un séquence de cinéma, on comprend bien qu'ils s'expriment sur l'affaire puisqu'ils ont accepté de défendre le suspect, mais l'un d'eux Christian Benoit a déclaré "Nous sommes tout à fait sereins et confiants pour l'avenir de cette instruction"...
Nous voudrions bien les entendre dans des termes plus mesurés, des termes réalistes et non pas des termes prémonitoires, cemme si l'affaire était déjà bouclée et le suspect présumé dès à présent innocentée.
Voici ce qu'à déclaré cet avocat à la suite de la mise en examen de son client sur RTL notamment :
.. "Il vient d'être décidé effectivement une mise en examen de Monsieur Ghlam pour l'ensemble des faits qui lui étaient reprochés, ces faits sont contestés par Monsieur Ghlam vigoureusement (sic) , dans leur intégralité , pour les faits pour lesquels il est mis en examen , nous attendons la suite des investigations des magistrats instructeurs qui devraient révéler un certain nombre de faits supplémentaires , donc nous sommes tout à fait sereins et confiants pour l'avenir de cette instruction"
Tiens donc !:
C'est allez dans le sens des déclaration de la mère et ce n'est pas tolérable qu'un avocat joue ce jeu alors que les magistrats instructeurs procèdent à de nouvelles investigations.
Quand à Karima la sœur du suspect Sid Ahmed Ghlam, elle en rajoute en parlant d'un "coup manipulé", elle refuse de croire à la radicalisation de son frère."C'est un coup manipulé. Soit ils l'ont menacé parce que tout ça, lui tout seul... Jamais", dit-elle en parlant d'un "cauchemar".
Voir l'intégralité de sa prestation dans l'article ci-dessous dans lequel figure le document oral qui se termine dans des larmes ( ... comme la prestation de sa mère que nous n'avons pas retrouvée en vidéo) ...pour apitoyer la galerie sur leur sort collectif familial :
Attentat déjoué à Paris : la soeur de Sid Ahmed Ghlam parle d'un "coup manipulé"
REPLAY
- La soeur de Sid Ahmed Ghlam refuse de croire à la radicalisation de
son frère, arrêté alors qu'il projetait un attentat contre deux églises.
RTL Le 23 avril à 08h00 - Lire l'article sur RTL
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suite de notre édito :
Cette sœur avait déjà évoqué plus avant son frère comme un homme "vraiment joyeux, heureux" qui prévoyait une colocation familiale. "On n'est pas des terroristes", a-t-elle clamé. Avant d'enchaîner : "Nous, on est généreux. C'est pas pour lui, il est serviable, il est gentil". et plus avant elle avait aussi expliqué qu'il n'était pas riche, mais qu'il était très généreux et aidait toujours sa famille"
Comme si cette demoiselle ne savait pas que dans le domicile du suspect et dans sa voiture avaient été découvert entre autres des armes kalachnikov , un pistolet , des gilets pare-balles de quoi équiper un commando de 4 hommes, et plus de 2000 euros !
C'est ce qui s'appelle se foutre du monde !
Il a aussi été dit dans cette famille que Sid Ahmed Glam avait eu par le passé l'idée d'épouser sa compagne une française convertie à l'Islam, mais qu'il avait renoncé ensuite à ce projet parce que "ce n'était plus ce qu'il lui fallait " ..
Cependant on sait qu'il avait conservé avec elle des relations téléphoniques codées et qu'il lui rendait visite de temps en temps, sans doute en cas de besoin, on ne sait jamais !
On ne nous dit pas bien sur s'il a renoncé à ce projet de mariage quand il a obtenu la nationalité Française !
D'après ce qu'en disent les médias sa famille et les voisins de la famille dans le quartier du Ver-Bois à Saint-Dizier, le décrive comme un bon musulman, professeur d'arabe à temps partiel à la mosquée , fils dévoué, soutien de famille , doué de toutes les qualités d’un jeune homme irréprochable toujours "prêt à servir ou à rendre service " !
Nous reproduisons ci-dessous en copié collé un article du 26 avril figurant de site Internet du "Journal du Dimanche" intitulé " La double vie de Sid Ahmed Ghlam, un étudiant modèle", à sa lecture nous voyons en effet que ses proches ne tarissent pas d'éloge à son sujet, on lui donnerait le bon dieu sans confession s'il était catholique ! :
copié/collé :
" La double vie de Sid Ahmed Ghlam, un étudiant modèle
PORTRAIT -
Soutien de famille, prof d’arabe à la mosquée, musulman moderne… Dans le
quartier du Vert-Bois, à Saint-Dizier, Sid Ahmed Ghlam a laissé à ses
proches l’image d’un jeune homme irréprochable.
Les cicatrices laissées par le coup de bélier
matinal luisent au soleil sur la porte grise. Derrière, la mère de Sid
Ahmed Ghlam zappe entre iTélé et BFM, à la recherche de bribes
susceptibles d'éclairer le destin de son fils. Assise sur un banc devant
la petite maison HLM à Saint-Dizier, Karima*, sa sœur âgée de 21 ans,
surveille vendredi les trois petits qui foncent en trottinette dans la
rue. "Il faut bien les protéger de tout ça, de toutes les horreurs
qu'ils disent à la télé. Déjà, nous, on n'y comprend rien, alors eux…"
Son grand frère, né fin août 1991, était le "soutien de la famille", "l'espoir de ses parents"; le voilà terroriste présumé, accusé d'un projet d'attentat contre au moins une église et de l'assassinat d'Aurélie Châtelain, à Villejuif (Val-de-Marne). Alors que les enquêteurs assurent disposer d'éléments accablants, Karima s'accroche à l'idée d'un "complot" : "Il a sans doute été manipulé par des gens de l'extérieur, qui l'ont peut-être menacé."
"Ça n'a pas de sens, c'est le soutien moral de la maison"
On
ne connaît toujours qu'un visage de l'autre, fût-il le frère le plus
chéri, mais Karima appuie ses doutes sur un drame traversé ensemble et
qui les a soudés : la mort de leur aîné sur une plage algérienne, à
l'été 2011. "Ça n'a pas de sens : on se reposait tous sur lui, c'est le
soutien moral de la maison, il n'aurait jamais pu nous faire ça." À la
suite du décès, raconte une cousine, "les parents se sont effondrés".
Ancien
commerçant aujourd'hui invalide, le père vit une partie de l'année dans
son pays natal. La mère, au foyer, doit parfois se reposer sur Karima,
sa fille aînée. "Elle traverse des moments dépressifs depuis la
tragédie. Savoir que mon frère allait devenir ingénieur, ça lui donnait
de l'espoir."
"Il a un beau visage avenant... En plus, il connaît la grammaire"
Dans
le quartier populaire du Vert-Bois, où la famille originaire de Tiaret,
en Algérie, arrive en 2001, Sid Ahmed Ghlam est le modèle de l'étudiant
discret et souriant en jean et baskets, qui rentre un week-end sur deux
avec son linge sale et repart les gamelles pleines de bons petits
plats. "Il écoute de la musique, il va courir, il est normal", décrit sa
cousine. "Il est généreux même s'il ne roule pas sur l'or, toujours là
en cas de problème", complète son meilleur copain et voisin. "Il se
débrouillait très bien même s'il n'avait pas beaucoup d'argent. Il était
toujours à 10 euros près à la fin du mois", dit sa sœur.
Le
responsable de la pimpante mosquée El-Fath, la plus grande de cette
ville de 25.000 habitants, a fait la connaissance du meurtrier présumé à
la rentrée scolaire 2013. Venu inscrire ses cadets au cours d'arabe,
Sid Ahmed Ghlam s'est vu bombardé prof bénévole le samedi. "On manque de
bonnes volontés pour le soutien scolaire et la langue. Lui m'a fait
bonne impression, il a un beau visage avenant, tient des propos
intelligents. En plus, il connaît la grammaire. Moi qui n'écris pas très
bien l'arabe, j'ai même assisté à ses leçons." L'étudiant en
électronique viendra donner un coup de main d'octobre 2013 à
février 2014 avant de disparaître. "Cela arrive souvent avec les jeunes
bénévoles. Ils partent, ils reviennent. J'ai continué à le croiser dans
le quartier à l'occasion."
Un mystérieux voyage en Turquie
Fervent
pratiquant du dialogue avec les athées et les croyants des autres
religions, le responsable de la mosquée n'a repéré aucun signe de
radicalisation chez son ancien bénévole. Ce militant associatif qui se
donne pour mission de participer à la construction d'un islam
républicain et de lutter contre le radicalisme soupire : "Je n'y crois
pas, je suis sous le choc." Tout comme Karima, la sœur de Sid Ahmed
Ghlam : "Il ne s'est même pas laissé pousser la barbe! Pour moi, mon
frère est un jeune musulman moderne qui fait ses cinq prières par jour,
rien de plus!"
À la télé, ses proches ont pourtant
découvert que l'Algérien de 23 ans qu'ils croyaient à la veille de
boucler son master avait interrompu ses études sans les prévenir et fait
un mystérieux voyage en Turquie. Au cœur de cette autre vie en
catimini, une convertie placée en garde à vue et relâchée vendredi faute de charges.
Seule femme de Saint-Dizier à porter le voile intégral, cette mère de
deux garçonnets vit séparée du père de ses fils, en marge. Sa "burqa
noire" fait peur aux enfants, aux parents d'élèves et aux enseignants,
qui s'en sont plaints à la mairie et au commissariat. À la mosquée, sa
tenue a été jugée provocatrice. La silhouette sombre a cessé de
fréquenter les cours d'arabe et la prière. Même si l'enquête a établi
que cette Brestoise de 25 ans était une intime de Sid Ahmed Ghlam,
Karima répète, comme pour s'en convaincre, que son frère est
"célibataire", que les liens étaient rompus. "Elle est tombée amoureuse
de lui mais il n'a pas souhaité donner suite à la relation. S'il était
avec elle, je l'aurais su."
* Le prénom a été modifié à sa demande"
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