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07 mai 2015

iNTERWIEVE " Jean-Marie Le Pen / Paris Match" publié le 6 mai 2015 ( note et interviewe )

Éditorial de lucienne magalie pons
Il va de soi que les médias se sont répandus abondamment sur les écrans, les ondes, et dans les colonnes de la presse papier, de même que sur les sites internet , de cet entretien de"Jean-Marie Le Pen/Paris Match", mais comme chacun d'entre ces médias en général  ne mettraient qu'en exergue que quelques phrases de l'interviewe en vue de mette en évidence ce que leur esprit partisan  leur dictait  en faisant des impasse sur l'essentiel, nous avons décidé de revenir sur le sujet et de donner notre propre  opinion  sur la question.

Pourquoi nous priver d'une lecture édifiante  puisque Paris-Match sur son site nous invite à partager son article ?  

Dans cet entretien  que nous reproduisons donc  plus bas en intégralité  Jean-Marie Le Pen , Président d'honneur du Front National, revient dans Paris Match  sur sa suspension provisoire d'adhérent du Front National  par le  Bureau Politique du 4 mai 2015 du FN , en donnant son opinion directe et franche  sur le déroulement du Bureau Politique du FN du 4 mai  2015 et  en décrivant son ressenti et ses intentions pour l'avenir.

Mais ce qui est frappant c'est la lucidité avec laquelle ensuite, en répondant aux questions de Paris Match,  il trace les portraits  et les agissements de sa fille Marine Le Pen et de l'entourage de cette dernière, à savoir  Florian Philippot  et son cabinet ... " Des jeunes hommes frétillants qui sont arrivés, avec leurs certitudes, avec l'idée forcenée de diriger ce mouvement" .., nous découvrons là dans les propos de Jean-Marie Le Pen  des portraits criants de vérité,  plus vrais que nature et que pour notre part nous n'avons découverts que très progressivement depuis le 3 avril  avec une surprise indignée e, des portraits qui viennent de se confirmer d'exploser depuis environ 5 jours dans toute leur laideur moral, e en pleine lumière publique

 De  même  Jean-Marie Le Pen s'est exprimé  sur le revirement incompréhensible de Marion Maréchal Le Pen qui ne l'avait pas habitué à être perfide .

Copié/collé de l'article de Paris Match 


" Le 06 mai 2015 | Mise à jour le 07 mai 2015
......

" Le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, a accepté de répondre aux questions de Paris Match après sa suspension du parti d'extrême droite, décidée par sa fille, Marine Le Pen.


Paris Match. Comment vous sentez-vous aujourd'hui?

Jean-Marie Le Pen. Mal. Je me sens un peu faiblard. Les médecins me disent que j'en ai trop fait et que je dois rester au calme. Me reposer. Mais j'aurais tout le temps de me reposer quand je serais mort! Pour l'instant, je me bats. Il y a des gens que le combat finit par fatiguer. Je ne suis pas de cette race. Je ne suis ni lâche, ni résigné.

Etes-vous toujours aussi en colère? 

Je ne suis pas en colère, je suis indigné. Je suis blindé, j'en ai vu beaucoup  tout au long de ma vie, de ma longue vie. Mais là, je dois dire que je suis sidéré. La lâcheté des hommes a toujours quelque chose de surprenant. Je suis triste aussi de voir détruire l'ouvrage de toute une vie. C'est aussi terrible que d'apprendre que vous avez un cancer ou une sclérose en plaque.

Vous parlez des décisions prises lors du bureau exécutif de lundi dernier à votre encontre? 

Je parle d'abord du bureau politique auquel j'ai assisté. Seuls quelques mousquetaires courageux ont pris ma défense: Bruno Gollnisch, Marie-Christine Arnautu, Alain Jamet… Mais pour le reste… Tout ce que j'ai entendu… C'était invraisemblable, inacceptable. Scandaleux. Je ne m'attendais pas à ça, pas à ce point. C'est comme si tous s'étaient dit : «Il est vieux. Il sent le vieux, il faut le passer par dessus bord. Le dégager». Mais ces zigotos ne seraient rien sans moi. Depuis ce moment terrible, j'ai en tête ces vers de Rutebeuf : «Ce sont amis que vent me porte. Et il ventait devant ma porte. Les emporta». 

"Florian Philippot a fait un travail de subversion"

Regrettez-vous la violence des mots que vous avez eu contre votre fille Marine Le Pen?

On a vingt quatre heures pour maudire ses juges. Je l'ai maudite. Elle veut ma tête? Je suis sulfureux, c'est ça? Les sanctions qu'elle a prises ou laissées se prendre contre moi sous l'influence de son entourage, sont abjectes. Elle souhaite me dépouiller, me retirer l'honneur et les prérogatives qui vont avec mon titre de Président d'honneur, c'est-à-dire assister à toutes les réunions et toutes les instances internes du Front national? Mais de quel droit! Je vis dans un pays où la liberté de penser existe. J'ai droit à toute ma liberté d'expression. Je la revendique. Elle m'est d'ailleurs reconnue par les électeurs. Lorsque je me suis présenté aux Européennes, j'ai fait élire cinq députés sur ma liste. Ces gens-là ont été élus sur mon nom. Quant à l'honneur, c'est ma vie entière qui en témoigne. Vous connaissez la phrase: «Je préfère mourir pour mes idées»...

Vous faites allusion à Florian Philippot quand vous évoquez l'entourage de Marine Le Pen? 

Florian Philippot fait son travail de subversion. Il est là pour ça. C'est un socialo-gaulliste qui est arrivé au Front national pour faire ce travail précis. Au début, il était prudent, moins visible. Il a placé ses hommes partout, sans faire de bruit. Des jeunes hommes frétillants qui sont arrivés, avec leurs certitudes, avec l'idée forcenée de diriger ce mouvement. Florian Philippot considère le Front national comme un mouvement de péquenots, de ploucs incultes. Il croit détenir la science du pouvoir. Il a un cabinet fourni, rempli de jeunes gens tous à son service. Il s'est rendu indispensable. Par facilité, Marine Le Pen a eu au début recours à ses offices, une fois, puis de plus en plus. C'est agréable d'être caressée dans le sens du poil. Aujourd'hui, Florian Philippot occupe une position incontournable.

Mais n'est-ce pas Marine Le Pen qui l'a mis là où il est?

Madame Le Pen s'en est accommodée. On s'accommode assez facilement d'avoir autour de soi une petite cour de courtisans. C'est rassurant. Le pouvoir est entre les mains de quelques-uns. Tout est sous contrôle. Mais un jour Iznogoud se prendra pour le calife et là, ce sera trop tard pour pleurer.

Qu'allez-vous faire?

Garder ma liberté de parole, quoi qu'il arrive. Par ailleurs, je réfléchis, je consulte, j'entame des démarches discrètes, je prends des avis juridiques. Je ne me résigne pas. Je ne me suis jamais résigné. Je reste Président d'honneur et je ne suis pas sûr que Marine et sa bande puissent m'ôter ce titre. J'ai été nommé Président d'honneur avant même qu'elle ne devienne Présidente du Front national. On ne peut pas me «dénommer» comme ça. En tout ças, j'y veillerai.

Vous avez pris un avocat?

Je n'ai pas pris un avocat. Vingt se sont proposés! Parmi nos adhérents, il y a des dockers, des paysans, des procureurs et même, le croiriez-vous, des avocats… Je n'ai pas eu à chercher, ils sont venus spontanément à moi. 

A quand remonte la dernière conversation que vous avez eue avec Marine le Pen? Allez-vous essayer de l'appeler? 
 
Oh, c'était il y a longtemps. Mais je n'attends plus rien d'elle. N'était-ce pas à elle de me tendre la main lorsque je suis monté à la tribune le 1er Mai? Je suis de l'ancienne école. C'est aux femmes de tendre la main aux hommes et non le contraire. C'est dans ce sens que les choses doivent se passer. Je suis le fondateur de ce mouvement. Le fondateur de la journée du 1er Mai , j'ai conduit ce défilé pendant 25 ans. Qu'est ce qui m'empêche moralement de monter à la tribune et de saluer l'assistance. Où est la provocation? 

"Marion Maréchal-Le Pen ne m'avait pas habitué à être perfide"

Et Marion Maréchal-Le Pen, votre petite fille, lui avez vous parlé?

Non.

Comprenez-vous qu'elle hésite à se présenter en Paca maintenant? 

Non. Je ne comprends pas. Je ne comprends rien à ce qu'elle dit. De qui serait-elle l'otage? Qui l'a prise en otage? Moi? Ce n'est pas très aimable de sa part de dire cela. Marion Maréchal-Le Pen ne m'avait pas habitué à être perfide. A moins que ce ne soit la contagion de sa tante…

N'auriez vous pas mieux fait de prendre votre retraite de la vie publique?

Si j'avais dû prendre ma retraite, je l'aurais fait il y a 27 ans, ce n'est pas maintenant que je vais la prendre!

Qu'allez vous faire maintenant? Fonder un parti comme on l'entend ici ou là? 

Quelle idée! Non je n'ai jamais dit cela. Et je ne le laisserai pas dire. Mais puisque vous me le demandez, je vais vous dire ce que je vais faire dans l'immédiat : boire un verre de vin à ma santé!
 (fin du copié/collé )
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 Ma conclusion : Nous aussi Monsieur le Pen nous levons notre verre à votre santé et demandons à Dieu de vous bénir et de vous accorder une longue vie à nos côtés.

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