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20 mai 2015

Réforme des Collèges : le décret et l'arrêté relatifs à "l'organisation des enseignements au collège" ont été publiés dans la nuit de mardi à Mercredi , ces textes prévoient une entrée en vigueur de la réforme "à compter de la rentrée scolaire 2016".

Éditorial de lucienne magalie pons

 Vous avez certainement suivi depuis plusieurs jours dans les médias  les contestations et les polémiques qui se sont développées et étendues  de toutes parts au sujet de la Réforme du Collège et les prises de positions répétées  du Premier Ministre, et de la Ministre de l’Éducation Nationale Najat Vallaud-Belkacem, qui se sont obstinés  en dépit de la grande  mobilisation contre cette réforme  à ne pas vouloir tenir compte des revendications de l'opposition politique de droite pas plus que'ils n'ont pris en considération les  protestations  des enseignants et  de leurs syndicats, et leur journée de grève nationale et  manifestation de Mardi, journée au cours de laquelle le Premier Ministre Manuel Valls au contraire  déclarait notamment que  la réforme du collège serait "mise en œuvre" et que le décret serait "publié le plus rapidement possible".

Sitôt dit sitôt fait,  le décret et l'arrêté relatifs à "l'organisation des enseignements au collège" ont  été publiés  dans la nuit de mardi à Mercredi , ces textes prévoient une entrée en vigueur de la réforme "à compter de la rentrée scolaire 2016". 

Manuel Valls a  expliqué et défendu  mercredi  en première séance lors des questions au Gouvernement  à l'Assemblée nationale, devant les députés,  la publication du décret sur la réforme du collège par le besoin " d' aller vite" pour préparer la rentrée 2016,  en réaffirmant  nouvelle fois sa "détermination" à réformer :  "Oui, nous voulons réformer, et c'est la raison pour laquelle nous avons décidé, avec le chef de l'État et avec la ministre de l'Éducation nationale, de publier ce décret, car il faut aller vite, il faut former les enseignants pour préparer la rentrée 2016", a  expliqué  le Premier ministre  "Il faut avancer parce que c'est utile. Ce gouvernement est déterminé à réformer, nous continuerons, sur ce sujet-là et sur tous les autres parce que c'est l'intérêt des Français", a-t-il répondu notamment à Christian Jacob  président du groupe UMP  à qui venait de lui demander d'abroger le décret.

Vous noterez  plus bas en lisant les extraits des débats au cours de la séance de questions, l'arrogance du Premier Ministre et de la Ministre de l’Éducation Nationale dans leurs réponses aux députés, on sent bien qu'ils n'ont aucune intention de se concilier, pas plus avec les parlementaires qu'avec les enseignants et leurs syndicats, ils paraissent surs de leur compétence très discutable cependant, cette rigidité exécutive ne fera que renforcer les contestations, nous reviendrons dans un prochain éditorial sur cette réforme du point de vue des critiques qu'elles soulèvent, elles sont nombreuses et pertinentes émanant de personnalité politiques mais aussi de personnalités qui ont eu à exercer de hautes responsabilités par le passé en matière d'enseignement.

Pour en revenir à l'Assemblée Nationale, les échanges ont été très vifs  et la séance a été  verbalement assez agitée, pour entrer dans le vif du sujet nous publions ci-dessous les extraits du compte rendu  de la première séance du mercredi 20 mai 2015,  selon la version provisoire figurant sur le site de l'Assemblée Nationale mise en ligne à 18 h. 43

Extraits copié/collé :

" Première séance du mercredi 20 mai 2015

" Présidence de M. Claude Bartolone

" Questions au Gouvernement

M. le président. L’ordre du jour appelle les questions au Gouvernement.

Réforme du collège

M. le président. La parole est à M. Laurent Degallaix, pour le groupe de l’Union des démocrates et indépendants.
M. Laurent Degallaix. Monsieur le Premier ministre, je suis obligé de revenir sur un sujet qui a déjà longtemps été débattu ces derniers jours, mais l’actualité me l’impose : il s’agit bien évidemment de la réforme du collège. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Oui, la réforme du collège est nécessaire. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe SRC.)

M. Michel Ménard. Très bien !
M. Laurent Degallaix. Les chiffres le prouvent : au vu de ceux qui ne maîtrisent pas les fondamentaux et de celles et ceux qui sont tout de même en échec scolaire, sa nécessité s’impose. Pour autant, la méthode employée est-elle la bonne ?(« Non ! » sur de nombreux bancs du groupe UMP.) Cette méthode, qui s’apparente tout de même à un passage en force, ne l’est pas, vous en conviendrez.

Vous faites fi de l’avis des parlementaires, de l’avis des enseignants, de celui des parents d’élèves et même de celui des intellectuels. Vous savez, monsieur le Premier ministre, il existe dans ce pays des femmes et des hommes de bonne volonté qui, sans dogmatisme aucun, sont prêts à se mettre autour de la table et à travailler sur ce type de réforme. L’unité nationale et républicaine que vous prônez régulièrement dans cet hémicycle ne doit-elle s’appliquer que lorsque nous avons des problèmes de sécurité intérieure ? Ne peut-elle pas s’appliquer sur un sujet aussi important, qui concerne l’avenir de nos enfants et donc du pays ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et sur de nombreux bancs du groupe UMP.)

M. Bruno Le Roux. Baratin !
M. Laurent Degallaix. Je crains que cette réforme, dans la foulée de celle des rythmes scolaires, n’affaiblisse encore un peu plus l’éducation nationale et l’enseignement public, hélas !

Monsieur le Premier ministre, vous savez que l’avenir ne se prévoit pas, mais qu’il se prépare. Nous sommes prêts à l’UDI, comme beaucoup d’autres, à nous mettre autour de la table pour co-construire avec vous un vrai projet réfléchi. Néanmoins, il faut pour cela une vraie volonté politique. Je vous demande solennellement de bien vouloir retirer votre décret, de réunir toutes celles et ceux qui veulent travailler avec vous sur ce sujet ô combien important, dans l’intérêt des collégiens, des collégiennes et au service de l’ensemble de nos concitoyens. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et sur de nombreux bancs du groupe UMP.)
M. le président. La parole est à Mme la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Monsieur le député, on peut avoir un goût invétéré pour la polémique, mais il y a un moment où il faut la laisser de côté et faire du travail de fond. (Protestations sur de nombreux bancs des groupes UDI et UMP ; applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
M. Christian Jacob. Non, pas vous !
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. De quel travail de fond parlons-nous ? Il s’agit de la réforme du collège. Cette réforme a-t-elle été conçue de façon solitaire ? La réponse est non : elle était prévue par la loi de refondation de l’école, débattue il y a deux ans, pendant des mois et des mois, au sein même du Parlement. Vous en connaissez les principes, et cette loi a été adoptée : davantage d’autonomie pour les collèges ; davantage d’interdisciplinarité ; davantage d’accompagnement personnalisé pour faire mieux réussir tous les enfants ; davantage de compétences développées, notamment en langues vivantes étrangères. La réforme a ensuite été l’objet de consultations qui ont duré des semaines et des semaines, dans le cadre du Conseil supérieur de l’éducation, qui est l’instance légitime pour l’adopter. Elle l’a été à une large majorité, le 10 avril dernier.
M. Céleste Lett. Qu’appelez-vous une large majorité ?
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. Par conséquent, nous avons publié aujourd’hui le décret permettant à cette réforme d’entrer en vigueur. Elle se fera et elle doit se faire, car elle est indispensable pour nos enfants, vous l’avez dit vous-même.

Hier, un certain nombre d’organisations syndicales ont appelé à la mobilisation. Je sais que des enseignants ont en effet fait grève. Ils nous ont fait part de leurs inquiétudes. Elles sont entendues. La publication du décret…

Mme Claude Greff. C’est de la provocation !
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. …va nous permettre de discuter des modalités de sa mise en œuvre. Chacune des inquiétudes exprimées sera alors levée. L’accompagnement, la formation nécessaire aux enseignants pour mettre en œuvre la réforme seront assurés. Mais il nous faut le temps nécessaire, d’où le calendrier que j’assume et que je maintiens. Nous devons avancer si nous voulons que la réforme entre en vigueur à la rentrée 2016. Ce sera le cas, dans l’intérêt des enfants. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
M. Paul Molac. Très bien !
M. Bernard Accoyer. Vous avez peur !

Ambition éducative

M. le président. La parole est à M. Patrick Bloche, pour le groupe socialiste, républicain et citoyen.
M. Patrick Bloche. Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Au fronton des bâtiments publics et d’abord des établissements scolaires, la devise de la République nous rappelle combien l’égalité est une valeur centrale, mais aussi une exigence de chaque instant. Et c’est bien l’égalité qui est au cœur de la politique éducative mise en œuvre dans notre pays depuis trois ans…

M. Claude Goasguen. Mais non !
M. Patrick Bloche. … qu’il s’agisse de la priorité donnée au primaire, de la scolarisation des moins de trois ans, de la réforme des rythmes scolaires, de la réforme de l’éducation prioritaire ou de celle du collège aujourd’hui.

La publication, ce matin, du décret portant réforme du collège témoigne à cet égard non seulement de la détermination du Gouvernement et de sa majorité, mais également de la justesse d’une démarche qui ne nourrit qu’un seul objectif : celui de l’avenir de notre jeunesse, et donc de notre pays.

M. Charles de La Verpillière. Provocateur !
M. Patrick Bloche. En maintenant le calendrier initialement prévu, il s’agit d’accompagner au mieux la communauté éducative dans la mise en œuvre de cette réforme.

Il y a désormais urgence à avancer si l’on veut que dès la rentrée 2016, les établissements aient plus d’autonomie dans leur organisation, si l’on veut plus d’interdisciplinarité dans les enseignements, si l’on veut offrir un réel accompagnement personnalisé aux élèves et leur permettre d’apprendre une deuxième langue étrangère dès la classe de cinquième. C’est en cela que la réforme du collège, en cassant les déterminismes sociaux et en réduisant les inégalités, vise à la réussite du plus grand nombre et à l’excellence pour tous !

M. Céleste Lett. Baratin !
M. Patrick Bloche. Vous avez indiqué, madame la ministre, vouloir poursuivre le dialogue, notamment avec les syndicats enseignants, sur le contenu des circulaires d’application. Pouvez-vous déjà en préciser le cadre, afin de rassurer ceux qui, de bonne foi, nourrissent encore des inquiétudes ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
M. le président. La parole est à Mme la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Plusieurs députés du groupe UMP. Démission !
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Monsieur le député, vous avez été, en qualité de président de la commission des affaires culturelles, l’un des artisans de la loi de refondation de l’école, et vous êtes donc particulièrement bien placé pour remettre en perspective l’ambition de ce gouvernement en matière éducative. Il s’agit bien pour nous, depuis 2012, de relever un par un les défis qui se posent à notre école en redonnant, dans un premier temps, la priorité au primaire, avec les efforts que vous avez rappelés, puis de rétablir la formation des enseignants – formations initiale et continue que nous allons développer encore davantage – et, aujourd’hui, d’apporter des réponses aux difficultés du collège.

Cette réforme a été pensée, discutée et adoptée ici même ; elle a été largement validée par la communauté éducative. (Protestations sur de nombreux bancs du groupe UMP.) Des inquiétudes se sont fait entendre hier. Elles portent sur les conditions de sa mise en œuvre, non sur sa viabilité elle-même. Le décret publié aujourd’hui confirme donc qu’elle entrera en vigueur à la rentrée 2016.

Cela étant, je l’ai dit, je suis à l’écoute et je prendrai en compte chacune des inquiétudes exprimées. Ma porte est grande ouverte. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Je reçois les organisations syndicales pour que nous travaillions ensemble, en détail, sur une circulaire d’application qui sera adoptée dans les prochains jours et qui précisera l’accompagnement et la formation mis en œuvre pour que chacun des enseignants du collège soit en capacité, en 2016, de faire progresser chacun de ses élèves puisque, s’il faut le rappeler, c’est bien la vocation de cette réforme : faire mieux apprendre, faire mieux réussir tous nos collégiens, sans en laisser un sur cinq sur le carreau comme c’est le cas aujourd’hui, en permettant aux meilleurs d’être encore meilleurs grâce à l’accompagnement personnalisé qui a vocation à leur faire approfondir leurs connaissances, et à tous ceux qui ont des difficultés d’avoir des perspectives. Je crois que c’est la vocation de l’école. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe SRC et sur plusieurs bancs du groupe écologiste.)

................./

Réforme du collège

M. le président. La parole est à M. Hervé Mariton, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.
M. Hervé Mariton. Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, la jeunesse est une priorité mais le collège mérite mieux que votre réforme.
Plusieurs députés du groupe SRC. Oh !
M. Jean Glavany. Et surtout mieux que Mariton !
M. Hervé Mariton. Je doute, à dire vrai, du sérieux de votre engagement : vous faites semblant. De nombreux rendez-vous de concertation annulés, une publication précipitée du décret : la communication est puissante. Mais auriez-vous renoncé à agir sur la réalité ?
M. Manuel Valls, Premier ministre. Bien sûr.(Sourires.)
M. Hervé Mariton. Vous feriez mieux de retirer votre réforme. Ensuite, nous pourrions proposer et construire. Nous sommes nombreux à être favorables à l’autonomie des établissements,…
M. Manuel Valls, Premier ministre. Hé bien, dans ce cas !
M. Hervé Mariton. …mais pas au mot, à la réalité de celle-ci. Il s’agit de faire face, en France, à la variété des élèves : or vous proposez de baisser leur moyenne.

Il existe une réponse : l’annualisation du temps de travail. Elle se pratique déjà dans l’enseignement agricole. Oui ou non, êtes-vous favorable à l’annualisation du temps de travail des enseignants, passage obligé vers une réelle autonomie des établissements ?

Nous sommes nombreux à être favorables à l’autorité et à la responsabilité des chefs d’établissements. Vous avez commencé, en 2012, par abroger le décret Chatel qui leur permettait d’évaluer les enseignants.

M. Manuel Valls, Premier ministre. Et alors ?
M. Hervé Mariton. Si vous utilisez les mots, en réalité vous faites le contraire. Alors, le test est simple : allez-vous rétablir le décret Chatel ?
Plusieurs députés du groupe SRC. Non.
M. Hervé Mariton. Allez-vous, oui ou non, donner aux chefs d’établissements la responsabilité du recrutement des enseignants ? Si vous dites oui, madame le ministre, alors nous sortons le débat de l’affrontement partisan, en vue d’un meilleur avenir pour les jeunes.
M. Jean Glavany. Rigolo ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
M. Hervé Mariton. Si vous dites non, madame le ministre, vous prenez alors la France en otage de votre communication et de votre idéologie. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
M. le président. La parole est à Mme la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Monsieur le député, je m’apprêtais à vous répondre que vous n’avez pas franchement de leçons à nous donner, ni en matière d’éducation, ni en matière de dialogue social, ni en matière de conduite de réforme. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) 
Mais, compte tenu du ton posé de votre question, et je vais donc, à mon tour, vous en poser une, monsieur Mariton.
M. Julien Aubert. Ce sont les questions au gouvernement !
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. Expliquez-moi pourquoi nous aurions, d’après vous, dû renoncer à faire passer cette réforme du collège dans le délai prévu ?
M. Yves Fromion. Il ne peut pas répondre !
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. En effet, vous nous enfumez, depuis maintenant plus d’un mois, avec la soi-disant disparition du latin ou de l’allemand, mais la publication du décret va précisément permettre à tout le monde de constater que et le latin et les langues vivantes étrangères sont étendus à tous les collégiens.
Pourquoi aurions-nous donc dû renoncer à publier ce décret dès aujourd’hui, comme cela était prévu ? Parce que les organisations syndicales ont manifesté hier des inquiétudes relatives à notre capacité à mettre en œuvre en temps utile, et dans de bonnes conditions, cette réforme du collège ?
Mais c’est précisément la raison pour laquelle il faut aller vite, afin de garantir cet accompagnement et cette formation dont les enseignants ont en effet besoin.
M. Claude Goasguen. Vous n’avez pas d’enseignants. Combien d’agrégés d’allemand ?
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. Pourquoi aurions-nous dû renoncer ? Parce que certains des enseignants qui ont fait grève hier se sont, en effet, déclarés hostiles à ce surcroît d’autonomie que nous offrons aux établissements ?
M. Hervé Mariton. Vous faites le contraire.
Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre. Mais nous l’assumons et nous le revendiquons. Vous-mêmes, sur ces bancs, avez, depuis des années, affirmé qu’elle était nécessaire ! Vous devriez donc adhérer sans réserve à cette souplesse et à cette marge de manœuvre qui sont données aux établissements afin de leur permettre de mieux répondre aux besoins de leurs élèves. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe SRC.)Car, je le redis ici, dans certains collèges, il peut en effet être nécessaire d’insister sur l’acquisition du français, des mathématiques ou de l’histoire. Il faut laisser la possibilité aux équipes pédagogiques de le faire : c’est ce que cette réforme permet.

M. Hervé Mariton. Et le décret Chatel ?

Enfin, monsieur le député, aurions-nous dû renoncer à ce décret pour avoir eu, face à votre contre-projet de réforme du collège, une révélation ? Eh bien je réponds non, car il nous conforte dans l’ambition que nous nourrissons pour l’école. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC, et sur quelques bancs des groupes GDR et écologiste.)

 fin des extraits
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REVUE DE PRESSE

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