Certains hommes politiques en responsabilités de pouvoir dans leur pays ou en Europe se réclament de la démocratie à toute occasion dans leurs déclarations et promesses , mais le plus souvent ne la mettent pas en oeuvre dans la pratique, nous l'avons vu, pour citer un exemple lors du référendum sur la Constitution européenne du 29 mai 2005, rejetée par une large majorité en France , comme le souhaitait le président de la République de l'époque.
Ce rejet français avec celui d'un autre pays avait gelé le processus de ratification mais à l'époque le groupe Amato,présidé par Ciliano Amato, composé de "sages" (sic) , groupe soutenu par la Commission Barroso , se mit au travail de façon non officielle en réécrivant le texte rejeté , pour finalement arrêter le 4 Juin 2007 un texte constitué au 3/4 de l'ancien texte rejeté avec quelques modifications rajoutées.
Mais après l'élection de Nicolas Sarkozy (6 mai 2007) , dans un premier temps le 4 février 2008, le parlement réuni en Congrès à Versailles votait le projet de loi modifiant le titre XV de la Constitution française et trois jours plus tard, le 7 février, l’Assemblée ratifiait le Traité de Lisbonne. Sa publication au Journal Officiel le 14 février entérinait l’adhésion de la France au nouveau traité européen.
Ce . traité en fait reprenaient pratiquement toutes les dispositions de la Constitution rejetée en 2005, "cachées et déguisées", comme le faisaient remarquer à l'époque ceux des observateurs et associations ou collectifs qui dénonçaient un passage au forceps, et dénonçaient un déni de démocratie .
A la suite après toute une série de ratifications par les états membres le Parlement approuvait le traité ( Traité de Lisbonne) le 20 février 2008 à une large majorité.
Mais au-delà de l'exemple que nous avons cité ci-dessus, il faut souligner que l'Union Européenne dans les faits ne fonctionnent pas selon les principe de la démocratie, même si elle s'en prévaut nous l'avons vu à maintes reprises lorsqu'elle refuse de consulter par référendum, et nous le voyons actuellement à la manière dont elle agit avec la Grèce et toutes les tentatives de domination assorties de menaces qu'elle a employée, allant même jusqu'à s'ingérer par la voix de Jean-Claude Junker Président de la Commission Européenne à s'ingérer dans la politique grecque en appelant les grecs à voter oui au Référendum, alors même Alexis Tripsas dans un sursaut de démocratie salutaire avait annoncé un Référendum grec pour consulter son peuple, sur les propositions des créanciers de son pays, en leur recommandant de voter non et en leur expliquant pourquoi, et les avait mis de nouveaux au pied du mur en annonçant qu'il maintenait le référendum grec et renouvelait son appel à voter non .
C'est une leçon de démocratie que vient de leur donner Alexis Tripsas, mais les dirigeants de l'UE qui se sont soumis à la puissance financière mondialiste, dont ils sont les exécuteurs en UE ne la recevront pas, ils sont devenus sourds à tout principe démocratique, et alors tout en se posant d'autres questions sur le sort qui sera réservé à la Grèce, les médias font remarquer " qu' aucun mécanisme ne prévoit la sortie de la zone euro ..., et que si la Grèce devait.en sortir devait sortir, il faudrait l’y contraindre.", en lisant cela on voit bien qu'il n'y a aucune liberté démocratique en UE et en zone Euro, "ou tu subi sans pouvoir sortir ou nous te contraignons à sortir" , le fait du prince autoritaire et dictatorial en quelque sorte , et puis les médias s'interrogent aussi sur le message que la Grèce a fait passer à aux autres pays membres et à ses créanciers....
Pourtant le message est simple au delà des intérêts en jeu , il s'agit aussi d'un message démocratique, purement et simplement !
Un message que les dirigeants autres pays d'Europe n'entendent pas, eux qui se pavanent dans les ondes de la démocratise en paroles dans leurs imprécations , mais qui la bafouent périodiquement dans leur pays en refusant de consulter leur citoyens. par référendum pour imposer leur idéologie ou leur cap politique.
Pour terminer nous insérons ci-dessous une vidéo en relation indirecte avec bitre éditorial, à la suite de la vidéo vous trouverez le texte qui l'accompagne sur le site éditeur, dont nous donnons la référence plus bas :
texte figurant sous la vidéo :
En 1981, la Grèce
qui vient de restaurer la démocratie en chassant la dictature des
colonels entre dans l’histoire de la construction européenne en devenant
membre de la communauté européenne d’alors. Un des pionniers, le 10ème
membre. Ce qui deviendra( note ajoutée: par la suite l’Union européenne en verra entrer 18 autres.
34 ans après, et passées bien des étapes dans la
construction de ce rêve européen, un homme en Grèce vient jeter un pavé
dans la mare et faire vivre à l’Union sans doute son tout premier
désenchantement. Sa première grande frayeur en tous cas.
Une situation inédite. Jamais l’Europe n’avait connu une
telle incertitude concernant l’un de ses membres, jamais un pays
développé n’avait risqué le défaut de paiement. Même sur le terme
d’ailleurs autant que sur ses conséquences, les opinions divergent :
Quand Jeroen Dijsselbloem, le patron de l’Eurogroupe
annonçait le défaut de la Grèce, l’analyste Jasper Lawler préférait
parler d’“arriérés vis à vis du FMI et pas nécessairement de défaut”.
Arriérés, défaut, tout dépendra de la terminologie employée par le FMI
et de sa réaction dans les jours à venir. Une chose est certaine, cette
situation porte un coup à l’image de l’institution, à sa crédibilité et
son autorité.
Mais au delà de ce prêt au FMI
qui se sera pas honoré, d’autres prêts sont en cause, auprès de la
Banque centrale européenne notamment. Et ce sont davantage les
conséquences sur la zone euro, sur l’Europe, sur le rêve européen qui
focalisent l’attention.
15 ans après le passage à la monnaie unique, aucun
mécanisme ne prévoit la sortie de la zone euro. Seul moyen d’en sortir:
sortir de l’Union.
Or la Grèce n’en a pas l’intention. Le Premier ministre l’a
plusieurs fois répété, le peuple grec manifestait hier encore son
attachement à l’Union européenne. Si la Grèce devait sortir, il faudrait
sans doute l’y contraindre. Autre situation inédite et ultra-délicate.
Avec ces questions : comment garder au sein de l’Union un
pays en faillite qui n’honore pas sa dette? Et quel message le scénario
grec envoie-t-il, aux investisseurs comme aux autres pays membres…
référence de la vidéo : Euronews via Youtube
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire