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02 juillet 2015

La démocratie en Union Européenne est-elle une prétention ou une réalité ?

Éditorial de lucienne magalie pons

Certains  hommes politiques  en responsabilités de pouvoir dans leur pays ou en Europe   se réclament de la démocratie à toute occasion  dans leurs déclarations et promesses  ,  mais le plus souvent ne  la mettent pas en oeuvre  dans la pratique,  nous l'avons vu,  pour citer un exemple lors du référendum   sur la Constitution européenne du 29 mai 2005, rejetée  par une large majorité en France , comme le souhaitait le président de la République de l'époque.

Ce rejet français avec celui d'un autre pays avait gelé le processus de ratification mais  à l'époque   le groupe Amato,présidé par Ciliano Amato,   composé de "sages" (sic) , groupe  soutenu par la Commission Barroso , se mit au travail de façon non officielle en réécrivant le texte rejeté , pour finalement  arrêter le 4 Juin 2007 un texte constitué au 3/4 de l'ancien texte rejeté avec quelques modifications rajoutées.

Mais après  l'élection de Nicolas Sarkozy (6 mai 2007) ,  dans un premier temps le  4 février 2008, le parlement réuni en Congrès à Versailles  votait le projet de loi modifiant le titre XV de la Constitution française et  trois jours plus tard, le 7 février, l’Assemblée ratifiait le Traité de Lisbonne. Sa publication au Journal Officiel le 14 février entérinait  l’adhésion de la France au nouveau  traité européen.

Ce . traité  en fait reprenaient  pratiquement toutes  les dispositions de la Constitution rejetée en 2005, "cachées et déguisées", comme le faisaient remarquer à l'époque  ceux des observateurs et associations ou collectifs qui dénonçaient un passage au  forceps, et dénonçaient  un déni de démocratie .

A la suite après toute une série de ratifications par les états membres le Parlement approuvait le traité ( Traité de Lisbonne) le  20 février 2008 à une large majorité.

Mais au-delà de l'exemple que nous avons cité ci-dessus,  il faut souligner que l'Union Européenne dans les faits ne fonctionnent pas  selon les principe de la démocratie, même si elle s'en prévaut  nous l'avons vu à maintes reprises lorsqu'elle refuse de consulter par référendum,  et nous le voyons actuellement  à la manière dont elle agit  avec la Grèce et toutes les tentatives de domination assorties de menaces qu'elle a employée,  allant même jusqu'à s'ingérer par la voix de  Jean-Claude Junker Président de la Commission Européenne à s'ingérer dans la politique grecque  en appelant les grecs  à voter oui au Référendum, alors même  Alexis Tripsas  dans un sursaut de démocratie salutaire  avait annoncé un Référendum grec pour consulter son peuple,  sur les propositions des créanciers de son pays, en leur recommandant de voter non et en leur expliquant pourquoi,  et les  avait mis  de nouveaux  au pied du mur en annonçant qu'il maintenait le référendum grec et  renouvelait son appel à voter non .

C'est une leçon de démocratie que vient de leur donner Alexis Tripsas, mais les dirigeants de l'UE  qui se sont soumis à la puissance financière mondialiste,  dont ils sont les exécuteurs en UE ne la recevront pas, ils sont devenus sourds  à tout principe démocratique, et alors tout en se posant d'autres questions sur le sort qui sera réservé à la Grèce, les  médias font remarquer " qu' aucun mécanisme ne prévoit la sortie de la zone euro ..., et que si la Grèce devait.en sortir  devait sortir, il faudrait  l’y contraindre.", en lisant cela  on voit bien qu'il n'y a aucune liberté démocratique en UE et en zone Euro, "ou tu subi  sans pouvoir sortir ou nous  te  contraignons à sortir" , le fait du prince  autoritaire et dictatorial en quelque sorte , et puis les médias s'interrogent  aussi sur le message que la Grèce a fait passer à  aux autres pays membres et à ses créanciers....

Pourtant le message est simple au delà des intérêts en jeu ,  il s'agit aussi  d'un message démocratique,  purement et simplement  !

Un message que les  dirigeants autres pays d'Europe n'entendent pas, eux qui se pavanent dans les ondes de la démocratise en paroles dans leurs imprécations ,  mais qui la bafouent périodiquement dans leur pays en refusant de consulter leur citoyens. par référendum pour imposer leur idéologie ou leur cap politique.

Pour terminer nous insérons ci-dessous une vidéo en relation indirecte avec bitre éditorial, à la suite de la vidéo vous trouverez le texte qui l'accompagne sur le site éditeur, dont nous donnons la référence plus bas :



texte figurant sous la vidéo :
En 1981, la Grèce qui vient de restaurer la démocratie en chassant la dictature des colonels entre dans l’histoire de la construction européenne en devenant membre de la communauté européenne d’alors. Un des pionniers, le 10ème membre. Ce qui deviendra( note ajoutée: par la suite l’Union européenne en verra entrer 18 autres.

34 ans après, et passées bien des étapes dans la construction de ce rêve européen, un homme en Grèce vient jeter un pavé dans la mare et faire vivre à l’Union sans doute son tout premier désenchantement. Sa première grande frayeur en tous cas.

Une situation inédite. Jamais l’Europe n’avait connu une telle incertitude concernant l’un de ses membres, jamais un pays développé n’avait risqué le défaut de paiement. Même sur le terme d’ailleurs autant que sur ses conséquences, les opinions divergent :

Quand Jeroen Dijsselbloem, le patron de l’Eurogroupe annonçait le défaut de la Grèce, l’analyste Jasper Lawler préférait parler d’“arriérés vis à vis du FMI et pas nécessairement de défaut”.

Arriérés, défaut, tout dépendra de la terminologie employée par le FMI et de sa réaction dans les jours à venir. Une chose est certaine, cette situation porte un coup à l’image de l’institution, à sa crédibilité et son autorité.

Mais au delà de ce prêt au FMI qui se sera pas honoré, d’autres prêts sont en cause, auprès de la Banque centrale européenne notamment. Et ce sont davantage les conséquences sur la zone euro, sur l’Europe, sur le rêve européen qui focalisent l’attention.

15 ans après le passage à la monnaie unique, aucun mécanisme ne prévoit la sortie de la zone euro. Seul moyen d’en sortir: sortir de l’Union.

Or la Grèce n’en a pas l’intention. Le Premier ministre l’a plusieurs fois répété, le peuple grec manifestait hier encore son attachement à l’Union européenne. Si la Grèce devait sortir, il faudrait sans doute l’y contraindre. Autre situation inédite et ultra-délicate.

Avec ces questions : comment garder au sein de l’Union un pays en faillite qui n’honore pas sa dette? Et quel message le scénario grec envoie-t-il, aux investisseurs comme aux autres pays membres…
référence de la vidéo : Euronews via Youtube 

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