Le Président de la République Française François Hollande, et la Chancelière allemande Angela Merkel étaient aujourd'hui devant le Parlement Européen pour plaider notamment sur la situation en Syrie, la crise migratoire et la dette grecque.
Mais c'est la crises des "réfugiés qui s'est surtout trouvée au coeur au cœur des discours du couple franco-allemand.
Tout au long de leurs interventions respectives, François Hollande comme Angela Merkel ont plaidé pour une Europe plus forte et une gestion collective des crises économiques et migratoires.
Nous résumons :
Dans son discours, François Hollande a martelé qu’il « n’y avait pas d’autre solution » que celle portée par une « Europe forte »., en insistant sur les mots « solidarité » et « responsabilité », le Chef de l'Etat français a insisté sur la nécessité de « renforcer l’espace Schengen ».
La chancelière Allemande Angela Merkel a quant à elle assuré que « Face à la crise des réfugiés, nous ne pouvons régler le problème à l’échelle des Etats-Nations » en jugeant les accords de Dublin « obsolète » et « inadaptés » à la situation actuelle, la chancelière allemande s'est prononcée en faveur d'une contribution de l'Europe dans la résolution de la guerre en Syrie.
La député Européenne Marine Le Pen Présidente du Front National, en grande forme politique, a qualifié dans son intervention François Hollande de
« vice-chancelier » d’Angela Merkel, et a accusé cette dernière de
« vassaliser le reste de l’Europe », en illustrant son allocution de la ligne politique portée par le Front National.
Marine Le Pen a commencé ironiquement son discours devant le parlement Européen réuni à Strasbourg, puis changeant de ton dans une expression forte et directe, en martelant ses propos elle s'est montrée très critique envers François Hollande et Madame Merkel :
* retranscription en texte de l'intervention Marine Le Pen :
" Merci
Madame Merkel de nous faire le plaisir
de venir aujourd’hui avec votre
vice-chancelier administrateur de la
province France.
" Monsieur le vice-chancelier, j’aurais aimé
pouvoir vous appelez Monsieur le Président de la République, par respect pour
vos fonctions, mais pas plus que votre prédécesseur vous n’exercez cette
présidence, un président de la République ne pourrait pas dire « le souverainisme
c’est le déclinisme », comme vous venez de le faire, parce le Président de
la République est garant de la Constitution Française, et que le titre 1 de la
constitution Française est : « De la Souveraineté », un
président de la République ne peut ignorer avec constance les intérêts de la France ;
" L’intérêt de la France ce
n’est pas se soumettre aveuglément à une politique décidée à Berlin, Bruxelles
ou à Washington, son intérêt est votre devoir, cette défense de sa
souveraineté.
" L’intérêt de la France ce
n’est pas de donner ce spectacle affligeant d’une France à la remorque de l’Allemagne
dans la question migratoire, quand dans un geste parfaitement irresponsable la
chancelière Angela Merkel dit qu’il faut accueillir 800.000 migrants à bras ouverts
vous applaudissez, quand quelques jours plus tard elle suspend Schengen, vous
applaudissez encore, donnant de la France l’image désolante d’un pays à la
dérive titubant sur une question pourtant si essentielle à la sécurit, à la
prospérité, et à la défense de l’identité de la France.
" L’intérêt de la France c’est aussi de ne pas appliquer votre (
. ?.) quand se dessine la politique du continent, alors même que cette politique est synonyme de chômage massif, de
précarité et d’effondrement de notre système de protection sociale, ‘est au contraire de résister et d’empêcher la
Grèce, les autres pays du sud de l’Europe
de s’engluer dans une spirale « austéritaire »
constante, dans le seul objectif de
sauver l’euro et le modèle économique allemand de bas salaires.
" Vous venez tous ici en
séance de rattrapage car votre Union Européenne est en train de s’effondrer,
aggravant les assauts migratoires comme les assauts économiques et obligée de
se maintenir par le chantage, la menace et l’intimidation.
" Votre modèle c’est la
vassalisation aux Etats-Unis, l’austérité,
la concurrence déloyale, la surveillance massive des citoyens, le dumping
social, la submersion migratoire.
" Je porte un autre
modèle qui rassemble aujourd’hui les peuples d’Europe, celui de l’indépendance,
de l’Europe des nations dans un monde multipolaire, du protectionnisme intelligent, eh oui, des libertés individuelles, de la défense
de notre sécurité et de nos identités par l’arrêt total de l’immigration de
masse.
" Ah certains résumeront
que je suis l’antiMerkel, j’en accepte l’augure , je ne vous reconnais pas en
effet Madame, le droit de disposer de nous dans une tentative absurde d’une
domination allemande de l’Europe, la défense des intérêts allemands je justifie
pas la vassalisation des autres peuples d’Europe, je suis dans cet hémicycle la
voix des européens libres, de nos peules souverains qui se détournent de l’Union
Européenne parce qu’ils ont soif de nations, je suis la représentante du peuple
français qui se détourne de vous Monsieur Hollande comme il s’est détourné hier
de Monsieur Sarkozy, parce qu’il a soif de France.
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