La prestation de Manuel Valls débute au point 3.08
Oui aux yeux des observateurs politiques le PS est en déroute et Valls en est réduit à appeler des candidats socialistes à se désister et les électeurs socialistes et de gauche à voter pour les candidats LR-UDI-Modem.
On attendait le premier Ministre Manuel Valls lundi soir sur le plateau de TF1, mais les téléspectateurs on pu voir un socialiste s'adresser d'abord aux candidats et électeurs électeurs socialistes pour leur donner ses consignes pour faire barrage au FN, en leur demandant de voter pour la droite en PACA , Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Grand Est., et pour critiquer avec des faux arguments les autres partis et attaquer le FN, rien en cet intervenant ne rappelait un premier ministre de tous les français, rien en lui ne rappelait un premier ministre investi de ses fonctions, mais c'était bien lui dans un très mauvais rôle.
Il faut d’après lui être digne , à cet effet il a critiqué dans des propos excessifs le refus de Jean-Pierre Masseret, tête de liste du PS en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, de se retirer, malgré les consignes du parti.
"Il faut être digne, ne pas hésiter, être à la hauteur de l’enjeu. Quand la République est en cause on ne s’accroche pas à son poste, on n’hésite pas", a-t-il dit .
Rappelons que Jean-Pierre Masseret est arrivé en troisième position du premier tour, loin derrière la liste du Front national de Florian Philippot, et celle des LR-UDI-MoDem de Philippe Richert.
Manuel Valls a insisté sur la « responsabilité » du retrait de certaines listes de gauche face à la droite pour faire barrage au FN, il a déclaré notamment : « Quand il en va de la République, il faut être désintéressé, il faut être à la hauteur des événements. Quand on aime son pays, on n’hésite pas, on va droit au but et on appelle à voter pour Les Républicains », a-t-il affirmé.
Ndlr : « Quand on aime son pays … on appelle à voter pour les Républicains ? c’est navrant d’entendre de telles insinuations ceci supposerait que le candidat socialiste Jean-Pierre Masseret n’aime pas son pays , et par définition que les électeurs socialistes qui n’accepteraient pas de tourner leur veste rose du côté doublure bleue pour aller voter pour « Les Républicains-UDI-Modem » n’aimeraient pas leur pays.
Il s’en est pris à Nicolas Sarkozy !
Au lieu de s'occuper de sa tambouille, en assurant son soutien à 10 candidats socialistes et radicaux en lice dans les autres régions dont il prétend qu'ils ont réussit le rssemblement ( !), il s’est permis de critiquer la position "ni retrait, ni fusion" adoptée par Nicolas Sarkozy et Les Républicains pour le second tour.
« J’assume mes responsabilités, c’est la grande différence entre moi et Nicolas Sarkozy », a-t-il prétendu !
Rappelons que le président du parti Les Républicains, refuse tout retrait ou désistement d’une liste de droite au profit de la gauche .
Eh bien je trouve que Nicolas Sarkozy assume plus honorablement que lui ses responsabilité vis-à-vis des candidats et des électeurs de droite, puisque il respecte leur choix et ne leur demande pas de se désister , ou de tourner la veste pour voter « contre nature » pour les socialistes.…
Pour Manuel Valls : « Il n’y a pas de ni-ni. J’appelle à voter Christian Estrosi face à l’extrême droite, à voter Xavier Bertrand face à l’extrême droite, et Philippe Richert face à l’extrême droite ».
Enfin pour critiquer le Front National Manuel Valls s’est lancé dans une interprétation de la République et de a France , très mesquine et manichéenne , qui ne correspond pas à la réalité, selon lui : « Il y a deux conceptions de la République et de la France. Celle exigeante … du rassemblement. Et puis il y a celle étriquée de l’extrême droite. L’extrême droite divise les Français, elle veut les jeter les uns contre les autres. Dimanche il va falloir choisir entre ces deux visions », a-t-il déclaré .
Enfin Manuel Valls toujours dans ses visions grotesques, a ressorti la grosse batterie qui ne porte plus du reste , en ressortant à plusieurs reprises le « moment historique » de ces élections et en agitant des peurs et des angoisses d’une manière assez décousue : « Nous vivons dans un moment particulièrement grave, historique. Nous sommes en guerre, nous faisons face à une menace terroriste. Cette menace existe toujours …… J’entends depuis longtemps la colère, les angoisses des Français sur le chômage, l’exclusion, mais je ne suis pas venu ici ce soir pour m’excuser. Déjà parce qu’il y a deux tours. » ……. « Sur 10 régions, ( 10 régions, a-t-il prétendu …) , je suis venu soutenir tous les candidats qui peuvent l’emporter ».
Ce n’était vraiment pas un premier ministre qui parlait ce soir , il a éliminé les questions qui le gênait en expliquant qu'l n’était pas venu là pour s’excuser, et ce que nous avons vu et entendu nous laisse la conviction qu'il était désincarné de ses fonctions de premier ministre et qu' il était là pour jeter le dernier cri du cormoran socialiste, et finalement nous avons vu un Manuel Vals réduit, affaibli, comme quelqu’un qui ne se sentait pas bien dans ses petites chaussures.
Actualité en temps réel
Manuel Valls le 7 décembre 2015 à Paris France's far-right National Front (FN) stood on December 7 on the brink of power in several regions after a historically strong showing in the first round of elections, boosting its leader Marine Le Pen's bid to ...
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