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08 mars 2016

L'UE a besoin de 10 jours supplémentaires pour trouver un accord avec la Turquie "pour stopper le flux des migrants en Europe"

Éditorial de lucienne magalie pons

Stopper le flux des migrants en Europe parait un objectif très ambitieux, le réguler d'abord ce ne serait déjà pas mal, mais comme nous le savons nos dirigeants Européens quand ils se réveillent se montrent  toujours très ambitieux et au-delà de leurs moyens de concertation,  d'autant que la Turquie qui a pose ses exigences faisait partie de la réunion du 8 mars à Bruxelles, laquelle s'est terminée,  selon l'expression utilisée par les médias , sur un "demi-résultat" , autrement dit un "demi-échec".

Il est bien certain que l'on ne pouvait s'attendre à voir régler en une nuit à Bruxelles les désordres importants  du Tsunami migratoire qui déferle sur l'Europe depuis des mois et que l'UE et bon nombre des dirigeants des pays qui en font parti  ont laissé se répandre sans prendre véritablement des mesures qui s'imposaient dès le début, chacun essayait de tirer la couverture de son côté avec des arguments politiques pour couvrir son incompétence à régler seul et à sa façon et selon ses intérêts l'arrivée de plus en plus massive et incontrôlable des migrants, parmi lesquels des réfugiés de guerre, des   migrants à visée économique, ou encore  des migrants en quête de prise en charge sociale .. et d'autres irréguliers ou clandestins, sans papiers ou à identité usurpées.

Finalement le sommet entre les dirigeants des 28 pays  et la Turquie s'est achevé  sur un demi résultat disent les médias, façon de parler, parce qu'en fait on pourrait dire  "sur  demi échec"  quand on voit à quel point l'UE patine depuis des mois sans parvenir non seulement dans ses frontières à un accord, mais encore avec la Turquie sans parvenir à s'entendre sur les conditions d’accueil des migrants, leur quotas de réparation entre les pays  de l'UE , et  sur le sort à réserver à ceux  des migrants irréguliers ou clandestins qui se sont glissés dans le flot et  qui  dans certains cas devraient être renvoyés dans leur pays.

Et  c'est aussi sans surprise que l'on apprend  "qu'après des discussions laborieuses" (sic) le Sommet  a abouti sur des promesses de nouvelles tractations lors d'un nouveau rendez vous pour le 17 mars à Bruxelles ...
pour  a été obligée de s'accorder un délai de 10 jours supplémentaires 

Comme d'habitude le sommet du 8 mars a été aussi comme tous les sommets de l'UE, une plate-forme de communication, on pourrait même  dire de propagande politique, pour  certains  Chefs d'Etats, et le moyen  de se répandre en points de presse ou conférence pour se montrer et débiter leurs discours  devant les caméras,  "je pense, y'a qu'à, il faut, nous devons ...." mais en salle, en réunion, ils sont en face les uns des autres et là c'est beaucoup moins facile de se faire entendre et de s'accorder, chacun défend son morceau.

Voici un résumé de la réunion du 8 mars :


L'UE s'est donné 10 jours pour finaliser un nouvel accord avec Ankara censé "changer la donne" face à l'afflux de migrants vers l'Europe, avec sur la table la proposition détonante de renvoyer en Turquie tous les migrants traversant la mer Egée, y compris les Syriens.

Ce nouveau sommet entre les dirigeants des 28 et la Turquie, achevé dans la nuit de lundi à mardi après plus de 12 heures de réunion ,( après des discussions laborieuses rapportent les médias)  , a abouti sur la promesse "d'ultimes" tractations,  lors d’un prochain sommet prévu  pour les 17 et 18 mars à Bruxelles.

En dépit d’un accord global , Donald Tusk  le président du Conseil Européen  s’est prématurément félicité que "Le temps des migrations irrégulières en Europe est révolu",  alors que c’est une première réunion qui vient de se terminer sur un demi- résultat selon le vocabulaire  de la doxa médiatique alors qu’il s’agit en fait d'un demi-échec. 

Ankara a demandé  trois milliards d'euros d'aide européenne supplémentaire, en plus de trois milliards déjà promis, pour mieux accueillir et intégrer sur son sol les réfugiés syriens, soit  2,7 millions actuellement. mais  a insisté aussi  sur de nouvelles exigences, notamment  la Turquie réclame    l'accélération des négociations pour supprimer d'ici juin les visas pour les Turcs circulant dans l'espace Schengen , et  le Premier ministre turc  Ahmet Davutoglu a particulièrement insisté ,  dans la perspective d'adhérer à l'UE,  en affirmant :  "nous voulons que cinq chapitres de négociations soient ouverts aussi vite que possible".

En contrepartie, le premier ministre turc a annoncé "nous avons pris la décision audacieuse d'accepter le retour de tous les migrants irréguliers en provenance de la Grèce, quelle que soit leur origine   à condition que les Européens s'engagent, pour chaque demandeur d'asile renvoyé en Turquie, à transférer un réfugié depuis la Turquie vers le territoire de l'UE.

Les commentateurs expliquent que cet  engagement turc s'ajouterait à celui d'accélérer la mise en œuvre d'un accord de "réadmission", qui prévoyait qu'elle reprenne à partir de juin les migrants "économiques" pour les expulser à son tour vers leurs pays d'origine.

Le président français François Hollande a salué "un acte très important  de réadmettre les réfugiés et les migrants qui ont quitté de façon irrégulière la Turquie vers la Grèce".

Pour le Président de la Commission Européenne  Jean-Claude Junker,  "C'est un bon accord, qui va changer la donne », en , estimant qu'il allait "briser le "business model" des passeurs", sauver des vies et "soulager une partie de la pression sur la Grèce", au bord de la crise humanitaire.

Le président français François Hollande a salué "un acte très important (de la Turquie) de réadmettre les réfugiés et les migrants qui ont quitté de facon irrégulière la Turquie vers la Grèce".

Les commentateurs expliquent que cet  engagement turc s'ajouterait à celui d'accélérer la mise en œuvre d'un accord de "réadmission", qui prévoyait qu'elle reprenne à partir de juin les migrants "économiques" pour les expulser à son tour vers leurs pays d'origine., et que l'objectif est de lancer un message à tous les candidats au voyage vers l'Europe en prévenant que les migrants économiques seront renvoyés, et que  les demandeurs d'asile ont tout intérêt à déposer leur requête en Turquie pour espérer un transfert sans danger vers l'UE.

Toutefois il est souligné qu’ une source diplomatique a admis   qu’il reste de nombreux points à clarifier",  en faisant état des doutes de certains pays sur la légalité  et la faisabilité du dispositif, à savoir, «  peut-on renvoyer des demandeurs d'asile syriens? »

Pour Jean-Claude Junker  "La décision est légale",  c’est ce qu’il a assuré en a  assuré en écartant les risques d'éventuelles condamnations, par la justice européenne, de renvois de demandeurs d'asile syriens dans un pays comme la Turquie.

Rappelons que les Turcs avaient déjà passé fin  novembre  2015  un "plan d'action" avec l'UE pour stopper les migrants quittant par milliers la côte anatolienne pour la Grèce, en renforçant notamment la lutte contre les passeurs. Mais  il est aussi  à rappeler que 15.000 à 20.000 migrants continuent d'arriver chaque semaine de Turquie sur les côtes grecques, beaucoup trop pour les dirigeants européens, qui craignent une nouvelle vague au printemps.

D’autres  points de discorde aussi viennent se greffer implicitement, sur ces inquiétudes ,  ce qui n’a pas du  faciliter les échanges,  rappelons notamment  la mise sous tutelle judiciaire du quotidien d'opposition turc Zaman ,  qui a jeté un froid entre Bruxelles et le régime islamo-conservateur d'Ankara avant le sommet.

On nous apprend que  "la situation des médias" en Turquie a été "discutée" lundi.  Et on ajoute que Donald Tusk le Président du Conseil Européen,  a  réagi en déclarant : "Nous ne pouvons rester indifférents aux inquiétudes qui ont été soulevées dans ce contexte"

Enfin il faut savoir qu’en marge   des discussions avec Ankara, une querelle a éclaté entre Européens autour de la situation sur la route migratoire des Balkans, empruntée l'an dernier par plus de 850.000 migrants. En effet, alors qu’un projet  de déclaration finale du sommet mentionnait que "cette route est désormais fermée",  certains pays comme l'Allemagne ont émis de fortes réserves, conduisant à supprimer cette formulation.

Berlin craignait de donner  l’impression d'entériner les décisions unilatérales de certains pays de cette route des Balkans, comme l'Autriche, qui ont instauré des quotas de demandes d'asile et de "transit" de migrants.

Toutefois  les dirigeants européens ont apporté leur soutien à la proposition de la Commission d'une aide humanitaire inédite de 700 millions d'euros sur trois ans pour les pays en première ligne, principalement la Grèce et ont aussi soutenu le cap fixé par l'exécutif européen, qui plaide pour un "retour à la normale" de la libre circulation au sein de l'espace Schengen "d'ici la fin de l'année", avec la disparition des contrôles aux frontières intérieures réintroduits par certains pays face à l'afflux de migrants.
____________/

A mon avis le 17 mars ne sera pas plus fructueux que la nuit du 8 mars, il y a des  conditions posées par la Turquie qui ne pourront pas être satisfaites ,  comme par exemple l'examen rapide de sa demande d'  entrée dans l'UE, une ambition tout à fait  inconciliable avec les exigences  de l'UE,   notamment en matière du respect des "droits de l'homme", ou encore la suppression des visas d'entrée en Europe pour les turcs,  ce qui poseraient des risques de sécurité, et finalement la seule solution que nos grands esprits européens trouveront pour s'en sortir c'est d'accorder des millions d'euros supplémentaires à la Turquie,  pratiquement les yeux fermés,   pour l'aider à canaliser le flux des migrants en  en gardant des milliers de plus chez elle,   assorties de différentes conditions que la Turquie ensuite les caisses garnies  pourra ou non observer , plutôt non, comme actuellement.


ooOoo


Pour mémoire  : 

 Rappelons que début Février 2016   le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait  assuré : «Si les Syriens poussés à l'exode sont à nos portes et n'ont pas d'autre choix, nous devons laisser entrer nos frères et nous le ferons.» Mais la frontière restait  fermée., et le vice-premier ministre Numan Kurtulmus expliquait :   « ……la Turquie   a atteint les limites de sa capacité.»


Rappelons qu’avec quelque 2, 6 millions de réfugiés syriens sur son territoire, la Turquie est le pays qui en accueille le plus. Depuis qu'Ankara et Bruxelles ont signé, fin novembre, un «plan d'action» qui prévoit une aide européenne de 3 milliards d'euros aux autorités turques en échange de leur engagement à mieux contrôler leurs frontières et à lutter contre les passeurs, la Turquie  a annoncé la délivrance prochaine de permis de travail aux réfugiés et imposé une demande préalable de visa à tout Syrien arrivant par avion ou par la mer, mais l'Europe souhaite davantage de résultats, Johannes Hahn, le commissaire à l’Elargissement  avait déclaré :  «Le plan d'action a été conçu il y a plus de deux mois et nous ne voyons toujours pas de diminution significative du nombre de migrants »
Début Février 2016   le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait  assuré : «Si les Syriens poussés à l'exode sont à nos portes et n'ont pas d'autre choix, nous devons laisser entrer nos frères et nous le ferons.» Mais la frontière restait  fermée., et le vice-premier ministre Numan Kurtulmus expliquait :   « La Turquie   a atteint les limites de sa capacité».

Presque aussitôt toujours en Février 2016  Angela Merkel  se déplaçait en Turquie pour venir réclamer à Ankara davantage de résultats dans le contrôle des flux migratoires  et d’en ralentir leur accès à l’Europe, tout  en fixant les anciens,    tandis que dans le même temps des dizaines de milliers de nouveaux réfugiés fuyant les combats d'Alep se s’entassaient  à la frontière turque.

Angela Merkel  aussi  s’était dite  «horrifiée» par les «souffrances humaines» des Syriens bloqués à la frontière syro-turque  mais le premier ministre turc Ahmet Davutoglu avait déclaré, devant la presse, à l’issue d’un entretien avec la chancelière allemande :  «Personne ne doit penser que, comme la Turquie accepte les réfugiés et assume cette responsabilité, elle doit porter toute seule le fardeau»

En fait, Ankara continuait  à nourrir le dessein de créer, au nord de la Syrie, une «safe zone» - un projet   rejeté par Washington.

Finalement de   la rencontre  en Février 2016 entre  le premier ministre turc Davutoglu et  la chancelière allemande Merkel,  était finalement ressortie l’idée commune de solliciter l'appui de l'Otan dans la lutte contre les passeurs.

Peu après le jeudi 11 Février  à Bruxelles, les ministres de la Défense européens  se réunissaient au QG de l’alliance Atlantique, l'Otan. Et on apprenait que l’Otan  acceptait la requête de la Turquie qui demandait une mission navale en mer Egée pour tenter de contrôler les passeurs de migrants..

Les médias indiquaient «  L’Otan mettra bien ses moyens navals et aériens à l’appui des Européens dans leur lutte contre les passeurs de migrants et contre l’immigration sauvage entre la côte turque et les îles grecques.  ……La rapidité avec laquelle cet accord a pu être conclu à l’Otan contraste avec les atermoiements des pays membres de l’Union européenne. Cela s’explique notamment par le fait que depuis près de cinq ans, l’Alliance atlantique conduit en Méditerranée un déploiement aéronaval qui, avec discrétion et efficacité, assure une forme de police en haute mer. »


Pour autant cela ne diminuent par le flux des réfugiés qui se pressent à la Frontière Turque.

REVUE DE PRESSE :

Echec des négociations pour le sommet UE-Turquie ...


https://www.euractiv.fr/...europe.../merkel-davutoglu-wheeling-dealing-...
Le sommet UE-Turquie s'est conclu ce matin (8 mars) sur un échec. Les chefs d'État et de gouvernement ont en effet refusé l'accord qu'Angela Merkel a tenté ..
.

Sommet UE/Turquie : La Hongrie met son véto au plan d ...

breizatao.com/.../sommet-ueturquie-la-hongrie-met-son-veto-au-plan-di...
Il y a 12 heures - Hier soir, lors du sommet entre l'UE et la Turquie portant sur la crise migratoire, ... Un échec retentissant pour Angela Merkel, lancée dans une ... Le ton triomphant de l'article (lire ici) – qui détaille les négociations – tend à .
..

Crise migratoire : l'UE se donne dix jours pour finaliser un accord avec la Turquie

Le Monde - ‎il y a 30 minutes‎
A gauche, le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, et, à droite, le président du Conseil européen, Donald Tusk, le 8 mars 2016. Geert Vanden Wijngaert / AP. L'Union européenne s'est donnée un délai de dix jours pour finaliser un nouvel accord avec ...

Migrants: l'UE se donne 10 jours supplémentaires pour finaliser un accord avec la Turquie

L'Obs - ‎il y a 20 minutes‎
Bruxelles (AFP) - L'UE s'est donnée 10 jours supplémentaires pour finaliser un nouvel accord avec Ankara visant à stopper l'afflux de migrants vers l'Europe, avec sur la table la proposition spectaculaire de renvoyer en Turquie tous les migrants ...

Migrants: la Turquie fait monter les enchères pour aider l'UE à endiguer la crise

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Face à des Européens toujours divisés, la Turquie faisait monter les enchères lundi en réclamant trois milliards d'euros d'aide européenne supplémentaire, contre l'engagement d'accepter un retour massif de migrants ayant rejoint l'UE depuis son territoire.

L'Europe presse la Turquie de garder les réfugiés sur son sol

ladepeche.fr - ‎il y a 39 minutes‎
Hier, les dirigeants de l'UE ont tenté de convaincre la Turquie de faire des «concessions» en fermant notamment la route des Balkans pour endiguer le flot de réfugiés. Mais Ankara a fait monter les enchères. Et l'UE propose un rendez-vous le 17 mars.

Crise migratoire: l'UE se donne dix jours pour finaliser un accord avec Ankara

RFI - ‎il y a 34 minutes‎
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Sommet UE-Turquie: Rapatrier les migrants irréguliers, un «acte important» selon Hollande

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20 Minutes avec AFP. Publié le 08.03.2016 à 03:50; Mis à jour le 08.03.2016 à 03:51. L'UE s'est donné 10 jours pour finaliser un nouvel accord avec Ankara censé « changer la donne » face à l'afflux de migrants vers l'Europe, avec sur la table la ...

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... * La Turquie propose de reprendre tous les migrants * Ankara demande le doublement de l'aide de l'UE * L'UE va étudier les propositions turques * Un accord pourrait être conclu lors du prochain Conseil européen (Actualisé après la fin du sommet ...

Migrants - L'UE pourrait ajourner sa décision sur le plan turc

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DIRECT. Sommet européen sur la crise migratoire : la Turquie fait monter les enchères, les négociations continuent

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Ankara a créé la surprise en mettant sur la table de nouvelles propositions, mais aussi de nouvelles exigences. Les dirigeants des 28 pays de l'UE sont en quête désespérée d'une solution. Le président de la République François Hollande (à gauche), ...
Afin d'afficher les résultats les plus pert

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