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14 juillet 2016

TF1 et France 2 : Interview du Président de la République par Gilles Bouleau et David Pujadas - 14 juillet 2016 -

Éditorial de lucienne magalie pons

Tous les sujets d'actualités ont été abordés, les sujets importants et d'autres moins importants selon l'appréciation du Président de la République.

Par ailleurs le Président François Hollande  a  exposé son bilan et celui du Gouvernement en revenant sur différentes étapes de son quinquennat , mais dans l'ensemble de son intervention rien de bien nouveau ou frappant, ce qu'il a dit  on a l'impression de l'avoir  entendu , même  répété dans de précédentes déclarations.

Les médias qui attendaient plus de fermeté en ce qui concerne notamment l'attitude de  Manuel Macron seront restés sur leur faim, en fait le Président s'est affranchi  de ce point délicat  en rappelant  des règles assorties de certaines conditions qui n'étaient pas un avertissement formel mais plutôt une information  , pour être clair nous reproduisons ci dessous ce passage de l'interview :
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David PUJADAS : Alors, on va parler économie, on va parler terrorisme, mais d’abord quelques mots sur cette crise ouverte dans votre équipe, qui s’étale au grand jour, Emmanuel MACRON s’affranchit de votre autorité, de celle du gouvernement, il se pose même en rival, en vue éventuellement de 2017. Est-ce qu’il peut rester, Emmanuel MACRON, au gouvernement ?


LE PRESIDENT : Ce sujet, ce n’est pas le plus important de ce que nous avons à traiter, mais il est là, regardons-le. Emmanuel MACRON m’accompagne depuis 2012, comme conseiller, puis comme ministre de l’Economie. Il a mené des réformes, il en mène encore, il a des idées, il veut rencontrer les citoyens, et là-dessus c’est utile, il faut toujours aller à la rencontre des autres, toujours proposer des idées nouvelles.
David PUJADAS : Il va bien au-delà de cela…
LE PRESIDENT : Mais il y a des règles, il y a des règles dans un gouvernement.
Gilles BOULEAU : De cohérence, a minima.
LE PRESIDENT : La première règle c’est la solidarité, c’est l’esprit d’équipe, c’est de défendre le bilan, c’est d’être à plein temps dans sa tâche, et donc c’est une règle qu’il doit respecter. Et puis il y en a une deuxième. Dans un gouvernement il n’y a pas de démarche personnelle, encore moins présidentielle, il y a tout simplement servir, et servir jusqu’au bout. C’est une belle mission d’être au gouvernement de la France, c’est même la plus grande des missions pour un responsable, quel que soit son parcours, et donc…
David PUJADAS : Mais vous lui avez déjà lancé un avertissement, et il ne vous a pas écouté.
LE PRESIDENT : Ces deux règles, ces règles essentielles, sont celles de la composition d’un gouvernement, je n’en dirai pas plus. Respecter ces règles c’est rester au gouvernement, ne pas les respecter, c’est ne pas y rester.
Gilles BOULEAU : Mais, très concrètement, Manuel VALLS, Premier ministre, Emmanuel MACRON, ministre de l’Economie, peuvent travailler ensemble, il n’y a pas le moindre problème ? 
LE PRESIDENT : Manuel VALLS je l’ai nommé pour diriger le gouvernement, et il le fait avec autorité, il le fait avec courage, il le fait aussi en ayant le sens de l’intérêt général. Alors, il le fait aussi avec sa personnalité, mais heureusement, et donc… qu’est-ce que c’est qu’une équipe, au moment où il y a tant de fractionnements, tant de fragmentations ? C’est d’être capable d’être ensemble pour le bien du pays. Je n’en dirai pas davantage, moi c’est ma seule ligne de conduite, je veux que le pays puisse être dirigé, fermement, dans la période que nous connaissons. Ai-je besoin de parler de ce qui s’est produit ? Donc, fermement, clairement, et je n’en dirai pas davantage sur ce sujet, chacun, maintenant, est informé.
David PUJADAS : Mais vous édictez une règle, mais elle n’est pas respectée de fait, on en reste là ?
LE PRESIDENT : Non, elle est la règle, et si elle n’est pas, respectée, il y aura les conséquences que je viens d’indiquer. 
Gilles BOULEAU : Et lorsqu’Emmanuel MACRON, dans un meeting avant-hier, dit que les Français sont fatigués, usés par un système qui lui-même est usé par des promesses non tenues, vous ne le prenez pas pour vous, vous ne vous sentez pas visé ?
LE PRESIDENT : Je pense que ceux qui n’ont pas tenu leurs promesses ce sont ceux qui ont dû me précéder, parce que pour ce qui me concerne, j’ai tenu tous mes engagements. Mais il y a un résultat, celui qui compte le plus pour les Français, celui dont nous allons parler, c’est le chômage, celui qui détermine tout, c’est en l’occurrence l’emploi, et c’est non pas une page d’écritures qu’il faut faire sur l’emploi, la croissance et la lutte contre la précarité, c’est un devoir, et c’est le mien. Et c’est d’ailleurs là-dessus que j’ai demandé à être jugé.


 On comprend que le sujet Macron est évacué et David Pujadas enchaîne : Alors on y vient ...

ooOoo

L'interview se poursuit sur une suite d'autres sujets que je vous laisse découvrir. :

Vidéo intégrale  de l’interview :



Entretien télévisé en direct sur TF1 et France 2 par elysee

Texte intégral : - cliquez sur le lien ci-dessous :

ENTRETIEN TÉLÉVISÉ DU 14 JUILLET

Gilles BOULEAU : Bonjour à tous.   LE PRESIDENT : Bonjour Gilles BOULEAU ........

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