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14 février 2017

Bruno Le Roux devant l'Assemblée : " Le Gouvernement sera inflexible avec ceux qui aujourd'hui mènent la bataille dans les quartiers" ...( notes et vidéos )

Éditorial de lucienne magalie pons

L'échange intervenu entre Eric Ciotti et le ministre de l'Intérieur  Bruno Le Roux lors de la séance de questions au gouvernement de ce mardi à l'Assemblée Nationale ( 2me séance)  est beaucoup  plus étendu que  l'extrait rapporté dans la vidéo ( plus bas   ci-dessous) , nous pensons qu'il faut en prendre connaissance intégralement, avec les interventions d'autres députés depuis leurs bancs, c'est pourquoi nous le reproduisons ci-dessous en copié/collé  :

Source : Assemblée Nationale - compte rendu provisoire :

- copié/collé de l'échange entre Eric Ciotti et le Ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux :


Émeutes urbaines

M. le président. La parole est à M. Éric Ciotti, pour le groupe Les Républicains.

M. Éric Ciotti. Monsieur le Premier ministre, depuis plusieurs jours, nous assistons dans plusieurs villes de France, à un déchaînement de violence inouï. Commissariats attaqués, voitures incendiées, commerces pillés : notre pays plonge progressivement dans le désordre. Cette situation est insupportable et intolérable. L’« affaire Théo » doit être traitée dans la sérénité par la justice, et seulement par la justice, et conduire naturellement, en fonction des résultats de l’enquête, aux sanctions adaptées.


M. Éric Ciotti. Rien ne peut légitimer la violence ! Rien ne justifie que l’on abandonne des quartiers aux voyous ! Or, depuis le début de ces exactions, le Gouvernement est absent. Pire : par votre comportement, vous avez donné le sentiment d’excuser l’inexcusable ! (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain. – Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe Les Républicains. )

Monsieur le Premier ministre, les voyous et les policiers ne peuvent pas être mis sur le même plan. Nous devons aujourd’hui rappeler que vingt-six policiers et gendarmes sont morts en service l’année dernière et que seize mille d’entre eux ont été blessés.

M. Bernard Perrut. Il faut le rappeler.

M. Éric Ciotti. Nous devons leur dire notre reconnaissance et notre confiance pour le courage dont ils font preuve face à une situation extrêmement dangereuse, qu’il s’agisse de lutter contre le terrorisme ou contre la délinquance.

M. Philippe Goujon. Nous leur sommes reconnaissants.

M. Éric Ciotti. Monsieur le Premier ministre, on ne dialogue pas avec les casseurs, on les combat ! Nous vous demandons aujourd’hui, solennellement, d’interdire toute manifestation visant des violences policières.

Nous vous demandons également de déposer plainte contre tous ceux qui diffament la police. Oui ou non, entendez-vous rétablir l’ordre républicain dans ces quartiers où la loi des casseurs s’est substituée aux lois de la République ? (Applaudissements sur les bancs du groupe Les Républicains, sur plusieurs bancs du groupe de l’Union des démocrates et indépendants et sur quelques bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)

M. le président. La parole est à M. le ministre de l’intérieur
.
M. Bruno Le Rouxministre de l’intérieur. Monsieur le député, permettez-moi tout d’abord d’excuser l’absence de M. le Premier ministre qui ne reviendra de Berlin, où il se trouve actuellement, que dans le courant de l’après-midi.

Vous évoquez la situation consécutive au tragique accident dont a été victime le jeune Théo. En appelant à la sérénité et au calme, je souhaite rappeler que la justice est saisie et que rien ne peut justifier la moindre exaction aujourd’hui, dans nos quartiers. La justice passera, le Président de la République l’a réaffirmé. Ceux qui aujourd’hui mènent des campagnes de pillage, qui incendient des poubelles, attaquent des commissariats et dégradent les biens seront punis et sanctionnés. Ils ont d’ailleurs d’ores et déjà été arrêtés, monsieur le député. Rien, en effet, ne peut justifier leur comportement.

M. Claude Goasguen. Interdisez les manifs !

M. Bruno Le Rouxministre. Permettez-moi maintenant d’être plus précis. La police a été particulièrement mise à mal dans nos quartiers ces dix dernières années, notamment par les politiques que vous avez menées : je veux ici vous le rappeler. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain – Vives exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.) Il est beaucoup plus facile de dégrader la sécurité de nos concitoyens..

M. le président. S’il vous plaît, mes chers collègues, on écoute la réponse de M. le ministre de l’intérieur.

M. Bruno Le Rouxministre. …que de lui accorder des moyens nouveaux.

M. Claude Goasguen. Interdisez les manifs !

M. Bruno Le Rouxministre. Un seul exemple : en ce moment, 4 600 élèves sortent des écoles de police et sont affectés en priorité à la sécurité publique.

M. Jacques Alain Bénisti. Cinq ans que vous êtes au pouvoir !

M. Bruno Le Rouxministre. Il y a cinq ans, seuls 450 élèves sortaient de ces écoles, ce qui ne permettait pas de répondre à la moindre demande dans les quartiers.

Monsieur le député, vous vous y connaissez particulièrement en émeutes urbaines, puisque vous y avez été confrontés pendant plusieurs semaines sans réussir, à aucun moment, à les endiguer. (Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.)

M. Christian Jacob. Ce n’est pas le sujet !

M. Bruno Le Rouxministre. Vous feriez donc mieux de ne pas donner de leçon en la matière. Le Gouvernement sera inflexible avec ceux qui aujourd’hui mènent la bataille dans les quartiers. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)
M. Claude Goasguen. Belle réussite en perspective ! 

Fin du copié /collé 

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Source, référence et commentaire figurant sous la vidé sur le site d'origine BFMTV

Emeutes: Le Roux affirme que "le gouvernement sera inflexible" avec les personnes impliquées

 Publiée le 14 févr. 2017
Le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux, lors de la séance de questions au gouvernement ce mardi à l'Assemblée nationale, a assuré que "rien ne peut justifier la moindre exaction dans nos quartiers". "Ceux qui mènent des campagnes de pillages, pour brûler les poubelles, pour dégrader les biens, seront punis et sanctionnés", a-t-il affirmé. Le ministre a poursuivi en déclarant que "le gouvernement sera inflexible avec ceux qui mènent la bataille dans les quartiers", répondant à Eric Ciotti qui demande "l'interdiction de toute manifestation qui parle de violences policières".

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