Jean-Marie Le Pen publie sur son site officiel un documents d'archive qui remonte au 18 septembre 1987, en les lisant nous voyons bien que de nos jours ce sont les successeurs de la même meute politique et médiatique qui s'acharnent contre lui, dénaturent et interprètent ses propos pour essayer de le discréditer aux yeux de l'opinion publique.
Contre cette meute il y aura toujours des français patriotes qui se lèveront pour défendre Jean-Marie Le Pen et j'en suis avec fierté , je ne suis pas la seule, je le fais ici périodiquement en accueillant sur mon site toutes les actualités de source sûre concernant Jean-Marie Le Pen, et j'ai d'ailleurs il y a deux jours publié un éditorial dénonçant l'ignoble méthode d'accusations mensongères de l'inquisiteur de service de BFMTV-RMC le journaliste Jean-Jacques Bourdin, notamment à l'occasion de son interviewe de Jean- Marie Le Pen pour relancer la meute contre lui.
Je vous donne ci dessous les références de mon éditorial:
Jean-Marie Len Pen invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV "Bourdin direct" le 2 avril 2015
que vous consulterez après avec pris connaissance du document d'archive publié sur son site par Jean-Marie Le Pen, suivi du lien conduisant à son interviewe par Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV-RMC le 2 avril 2015, que nous reprenons plus bas.
D'après moi, le mot "détail" qui a été dénaturé par la meute en 1987, qui est encore dénaturé et exploité par la meute qui s'acharne toujours contre Jean-Marie Le Pen, ce mot "détail" signifie exactement que part rapport aux atrocités commises pendant la seconde guerre mondiale les chambres à gaz ont été l'un des éléments du système d'extermination meurtrier et atroce mis en place par les nazis dont furent victimes des millions d'européens de toutes origines et d'étrangers. Ce mot détail n'avait pour objet de nier l'atrocité des chambres à gaz mais de les situer au même niveau que les autres atrocités commises par les nazis.
Voici ci-dessous le document d'archive que vient de publier sur sont site Jean-Marie Le Pen en date du 3 Avril 2015 :
Jean-Marie Le Pen | Site Officiel |
Posted: 03 Apr 2015 09:56 AM PDT
C’est
très solennellement, très gravement, très franchement, que je viens
aujourd'hui m'adresser non pas à la meute politique et médiatique lancée
depuis longtemps à mes trousses, et qui, enfin, croit maintenant
pouvoir me déchirer, ce n'est pas à elle, mais à la France et à son
peuple français.
De
ce peuple, en effet, seul le jugement m'importe parce que c'est pour
lui que je lutte, parce que ce n'est pas pour moi, mais pour lui seul et
son avenir que je mène mon combat.
Aussi
bien, ne vous y trompez pas : le déchaînement prodigieux, le tohu-bohu
insensé auquel, Françaises et Français, vous assistez avec, je suppose,
une certaine stupéfaction parce que, dans votre immense majorité, vous
n'en comprenez pas les vraies raisons. Les hurlements et anathèmes dont
je suis l'objet, la malédiction dernière et mortelle dont on veut me
frapper, en me marquant au fer du racisme et de l'antisémitisme, tout
cela vise un but extrêmement précis qui consiste à m'empêcher d'exprimer
l'angoisse de millions de Français devant l'état de la France, de les
inviter au sursaut et d'être le porteur de leurs espérances et, en
outre, d'empêcher l'union nécessaire qu'elle soit complète ou partielle,
entre toutes les forces qui peuvent et doivent faire barrage au
socialisme.
Alors, comme pour
atteindre ce but et frapper le Front national et moi-même, il existe une
arme absolue : c'est, vous le savez, l'accusation de racisme et
d'antisémitisme. On l’a dégainée en prenant prétexte de propos
radiophoniques que j'ai tenus et en me transformant en grand Satan de la
politique française.
J’accuse
le lobby pro-immigré, véritable syndicat anti-Le Pen, d'avoir organisé
et conduit contre moi ce procès en sorcellerie. Le caractère orchestré
de cette offensive destinée à dénigrer le candidat national à la
présidence de la République et donc à favoriser l'élection du candidat
socialiste, est rendu évident par le fait qu'elle n'eut lieu que
trente-six heures après l’émission et qu'elle s'est déroulée selon un
scénario connu avec le vocabulaire surréaliste commun à ses figurants
habituels ; professionnels des droits de l'homme, ligueurs de
l’antiracisme, pétitionnaires de gauche, ministricules en mal de
renommée auxquels sont venus se mêler quelques personnages de haute
volée que, pourtant, leur fonction ou leur état devrait incliner à la
modération, la pudeur, la charité et même l'abstention pure et simple.
Dans
ce concert de mensonges énormes, de jugements téméraires et
d'injonctions vengeresses, le ton a été donné par le candidat communiste
à la Fête de l'Humanité : « Démasquons Le Pen, cet homme est dangereux.
»
Au
signal, l'appareil de la gauche s'est mis en branle, entraînant dans
son sillage un certain nombre de gogos de la majorité. Ce n'est pas la
première fois que de telles campagnes ont été orchestrées contre moi et
le Front national. Parmi d'autres, ce fut le cas lors de l'attentat
criminel de la rue Copernic où l'« extrême droite » fut désignée par la
classe politico-médiatique à la vindicte publique. Un an plus tard, on
annonçait, discrètement, que les tueurs étaient palestiniens : des
innocents avaient été lynchés, vitriolés, battus, insultés. Le jugement
téméraire avait débouché sur l'injustice.
Cette
fois, il a suffi d'un mot interprété abusivement pour que la calomnie
éclate en vacarme infernal et donne le signal de la proscription.
Scandaleux,
révoltant, ignoble, inacceptable, détestable, monstrueux, malfaisant,
abject, venimeux, terrifiant : tels sont les qualificatifs qui m'ont été
décernés par des journalistes ou des politiciens qui prêchent la
modération... aux autres...
Qu'ai-je
donc dit à RTL qui puisse justifier cette véritable chasse à l'homme ?
Olivier Mazerolle m'avait posé la question : « Considérez-vous qu'il y a
eu un génocide juif dans les chambres à gaz ? » J'ai répondu : « II y a
eu beaucoup de morts, des centaines de milliers, peut-être des millions
de morts juifs et aussi non-juifs. »
Cette
réponse était claire et, pour des gens de bonne foi, ne laissait planer
aucun doute sur ce que je pense du martyre du peuple juif d'Europe par
les nazis et sur la condamnation que je porte sur ce crime. Négligeant
cela, mes ennemis, et avec quelle fureur, m'ont fait grief d'avoir dit
que les chambres à gaz étaient un « détail dans l'histoire de la Seconde
Guerre mondiale », feignant de croire que ce mot était employé dans une
acception péjorative.
Il s'agit là d'un procédé habituel du terrorisme intellectuel qui a cours chez nous.
Dans mon esprit, et d'ailleurs dans les dictionnaires, « détail » signifie « partie d'un tout ».
Or,
la Seconde Guerre mondiale dura six ans, elle mit aux prises des
centaines de millions d'hommes et fit plus de 50 millions de morts dont
35 millions d'Européens, laissant depuis la moitié de l'Europe sous la
botte soviétique.
Chacun de ces éléments, si meurtrier, si atroce, qu'il ait été, fut un élément de cette immense tragédie humaine.
Les
camps de concentration où moururent par millions juifs, tziganes,
chrétiens et patriotes de toute l'Europe et les méthodes employées pour
mettre à mort les détenus : pendaisons, fusillades, piqûres, chambres à
gaz, traitements inhumains, privations, constituèrent un chapitre, une
partie, un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, comme en
témoignent d'ailleurs tous les ouvrages généraux qui y furent consacrés.
Ai-je
dit autre chose et honnêtement, oui honnêtement, cela justifie-t-il le
procès de sorcier que l’on me fait dans la presse écrite, parlée,
télévisée ? Et qui aura la loyauté et le courage de reconnaître s'être
ou avoir été trompé ou avoir trompé les autres ?
Notre siècle a été celui des pires totalitarismes et des plus affreux génocides raciaux, sociaux ou religieux.
Deux
idéologies totalitaires et antireligieuses : le communisme et le
national-socialisme, d'ailleurs alliés au début de la Seconde Guerre
mondiale, ont créé l’abominable système des camps de concentration.
L'un
d'eux a disparu depuis quarante-deux ans, l'autre, le communisme,
continue depuis soixante-dix ans à faire régner sur le monde la misère,
l'oppression, la terreur et la mort.
Sait-on
qu'en Russie soviétique, comme l'avoua Khrouchtchev au XXe congrès, de
Lénine à Staline, 50 millions d'Ukrainiens, de Russes, de Baltes
moururent victimes de la barbarie communiste ? Que Xien Tsao Ping
reconnut que sous Mao, plus de 60 millions de Chinois furent liquidés ?
Pense-t-on
encore, tout près de nous, aux Vietnamiens catholiques ou bouddhistes
assassinés par le Vietminh, noyés dans leur « boat peuple »; aux trois
millions de Cambodgiens tués par le communiste Pol-Pot et aux deux
millions d'Erythréens massacrés par le communiste Mengistu ? A l'heure
où je parle, on massacre en Afghanistan et les goulags continuent de
lancer au ciel leur cri muet et désespéré. Certes, les crimes des uns
n'effacent pas ceux des autres, mais les crimes nazis appartiennent au
passé alors que les crimes communistes appartiennent au présent et,
hélas ! à l'avenir.
J'ai
perdu mon père « mort pour la France » pendant la guerre, je sais donc
le prix du sang et des larmes, je compatis à la douleur de tous ceux qui
ont vu disparaître des êtres chers dans la tourmente.
Je
voudrais dire aux juifs français, mes compatriotes qu'on a tenté
d'effrayer par cette campagne mensongère, que je ne les confonds pas
avec ceux qui prétendent parler en leur nom. La France a le même amour
pour tous ses fils, quelles que soient leur race ou leur religion.
Françaises, Français, Nul plus que moi n'est respectueux de notre passé, mais le passé ne doit pas occulter l'avenir.
L'élection
présidentielle ne portera pas sur l'histoire de la Seconde Guerre
mondiale, mais sur les voies et moyens d'une politique nationale et
européenne, seule capable de nous arracher à la décadence et d'amorcer
le redressement français et par lui la renaissance de la France et de
l'Europe. Sûr de la confiance de millions de Français, chaque jour plus
nombreux, j'affirme ma détermination à poursuivre l’action engagée pour
rendre à notre peuple la parole et la maîtrise de son destin.
A
tous ceux qui, comme il y a deux ans, m'avaient enterré prématurément,
je donne rendez-vous dimanche au Bourget et en mai 1988 à l'élection
présidentielle.
Document d'archive
Assemblée nationale Paris, le vendredi 18 septembre 1987 Source : Quotidien de Paris du 19-20 septembre 1987, n°2435 |
Posted: 03 Apr 2015 09:48 AM PDT
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