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09 juin 2015

Pour en finir avec le Congrès du Parti Socialiste note et revue de presse )

Éditorial de lucienne magalie pons


Le dimanche 7 Juin alors que le Congrès socialiste en était à ses  débuts,  je publiais sur ce site un éditorial ,  dont lien ci-contre : (  77me Congrès du Parti Socialiste : note et revue ...) , à seule fin de noter ses objectifs  et relater brièvement  les premières interventions en les commentant, je soulignais aussi la provocation d’Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Économie et Mathieu Pigasse, homme d’affaires,   lesquels d’une  Tribune  cosignée,  publiée dans le JDD, lançaient leurs sévères  critiques et attaques contre la politique du Président de la République et du  Premier ministre, sans les nommer, et proposaient leur propres solutions pour redresser l’économie de la France et la croissance sans avoir recours à l’austérité.
Il va de soi que cela avait fait l’effet de grandes explosives  au sommet du   Congrès qui ne s’attendait pas à cette attaque précisément ce jour-là où tous les dirigeants se promenaient avec une rose rouge dans la main ! 
Après avoir  noté les interventions de Jean-Christophe Cambadélis et  de Manuel Valls,,  leurs échos  dans la presse, et formulé mes commentaires, je soulignais les deux points qui avaient assombris cette première journée  , notamment les critiques formulée   par la classe politique d’opposition sur les  déplacements  allers-retour  en avion gouvernemental du premier Ministre Manuel Valls  pour se rendre au Congèrs maissurtout pour se déplacer à Berlin pour assister à la finale de foot de la Ligue des Champions,  et  ensuite mais surtout le  les uppercuts foudroyants lancés de leur Tribune par Arnaud Montebourg et Mathieu Pigasse.
Au sujet de la déclaration d’intention générale , je rappelais  que les Frondeurs socialistes  ne l'ont  pas voté ,  et que Laurent Baumel  l'un des chefs de file des députés frondeurs  avait expliqué à la  tribune : ……"Nous ne voterons pas ce texte parce que nous voulons indiquer au pays qu'il reste des socialistes  ...........qui vont continuer à se battre  ............pour rectifier le cours de ce quinquennat".

Là encore ce n’étais pas de nature réjouir le Congrès !
Enfin je   terminais mon éditorial  par une Revue de Presse et je pensais que la dernière journée de du Congrès du lundi 8 juin porterait de quoi alimenter un nouvel éditorial et permettre d’en extraire des conclusions assez longues..
Eh bien non ce qui s’est passé Lundi n’est pas signifiant pour en faire un long éditorial,  les médias se rattrapent en se lançant dans  polémiques  fumantes sur le déplacement  de Manuel Valls en avion gouvernemental,  qui occupent  depuis Lundi soir  et en priorité  la majorité  la  presse,  les ondes et   les écrans, où tout le monde est appelé à donner son avis, avec en plus les explications très embrouillées  des personnalités socialistes qui s’expriment pour justifier le droit de Manuels Valls à se déplacer en avion personnel , même si c’est pour satisfaire son gout  des spectacles sportifs, alors que des personnalités de l’opposition le condamnent en disant qu’il y a des problèmes sociaux plus urgents à traiter que d’aller gaspiller son temps et l’argent de la France pour assister à des spectacles sportifs… .

 Donc nous ferons l’impasse  sur ces polémiques qui se suffisent à elle-mêmes, pour  résumer en quelques lignes le fiasco des objectifs du congrès, à savoir qu’il n’est  ressorti aucune ligne politique commune, entre les différents courants du parti , et qu’aussi bien les dirigeants du parti que les socialistes de l’exécutif ne sont pas parvenus  au « grand rassemblement » et à une unité d'ensemble  de leur parti.
Je crois qu’il est inutile d’en rajouter  sauf à souligner qu’au-delà des grandes  déclarations  consensuelles de Jean-Christophe Cambadélis rt des responsables du parti, et  des auto satisfécits  perceptibles dans  les interventions de Manuel Valls, le congrès n’est pas parvenu à présenter une ligne politique commune, ni a négocier un synthèse auprès des différents courants qui s’agitent en son sein, et encore moins à présenter une unité soudée.  

 Ces trois jours de Congrès  qui devaient conduire le PS  à l’unité , « dans  une nouvelle ère » écrivent  les médias,  n’a pas répondu à ses objectifs,  le  débat sur les question de fond n’a pas eu lieu, il aurait pu conduire à une dynamisme qui a été absent au profit  d’une stratégie d’esquive; nous  citons le Figaro.fr : : «  Nombre de congressistes on regretté l'absence de dynamisme, le ton lénifiant et l'enchaînement mécanique des interventions à la tribune. L'essentiel des enjeux a tourné sur le temps de parole grappillé par chacun, les sujets de fond étant déjà tranchés. Chaque motion s'est livrée à un exercice «d'occupation verbale du terrain» qui n'a pas permis de faire émerger les idées nouvelles, ni de communiquer un réel enthousiasme aux militants. Une approche qualifié de «stratégie d'esquive» par les mauvaises langues socialistes.
Les médias notent aussi l’absence d’un certain nombre d’ « éléphants »  nous reprenons le Figaro.fr  «  Autre signe que les temps changent, on ne trouvait plus pour ce congrès la nébuleuse de chapelles et de courants qui caractérisaient le parti jusqu'ici. D'ailleurs, un certain nombre d'éléphants étaient absents, et d'autres se sont contentés d'apparitions timides. Même l'emblématique Martine Aubry n'a pas fait de vagues, Vincent Peillon, Pierre Moscovici, Ségolène Royal ou Arnaud Montebourg étaient tout bonnement absents. » ……..
Il y a eu cependant dans la première moitié du Congrès  des tentatives qui auraient pu sortir le Congrès de sa torpeur,   samedi  Emmanuel Maurel dans un discours offensif avait lancé une provocation, si l’on peut dire, à la direction   du parti,  nous le citons … «Il y a une chose que nous ne laisserons pas faire, c'est laisser imposer au parti de Jaurès et de Blum une mue sociale libérale dont nous ne voulons pas. Vous nous trouverez sur sa route, pour empêcher une évolution qui nous mènera à la défaite et au déshonneur.», mais  force est de constater que pour la direction du PS, la discussion semblait close …………………………
«Ce sont eux qui ont réclamé un vote et un congrès. Ils ont perdu et ne le reconnaissent pas. En démocratie, il faut respecter le vote majoritaire», a  déclaré  Stéphane Le Fol.
A  l’issue du Congrès le « valsiste » Christophe Borgel concluait  (« fanfaronnait » écrivent les médias) : en déclarant  «  Malgré leurs score honorable de 30 % au vote des motions, les frondeurs et la gauche du PS n'ont pas trouvé sa place dans ce congrès…..  »

* Résumons les  ratés du Congrès retenus par les médias :
 (extraits d’articles de presse :

-      - Martine Aubry, Hamon et les 30% de frondeurs du parti manquent à la photo de famille du  dimanche.
-      -  «L'Adresse aux peuple de France» n'est pas signée par l'ensemble des motions. 
-      - Les socialistes n'ont pas su s'accorder sur un constat au sujet des quatre défaites électorales cuisantes essuyées par le parti, ni même sur son hémorragie de militants.
- Ils  n'ont pas su trancher non plus sur leur rapport au gouvernement. 
 - Les deux tiers promettent ce dimanche matin de tout faire pour la réussite du quinquennat de François Hollande, et le reste réclame sans être entendu des promesses d'inflexion de la politique du gouvernement
.
-     -  Unité ratée aussi du côté des frondeurs, accusés par la ligne majoritaire de ne pas respecter la démocratie et le vote interne du parti, qu'ils avaient pourtant appelé de leurs vœux. 
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-       
-  Rappel de l’intervention de samedi, du  député européen Emmanuel Maurel s’adressant à la direction majoritaire du parti et aux congressistes :   «Vous avez choisi une motion qui valide les orientations prises par le gouvernement depuis 2012. Nous en prenons acte en espérant que vous ne vous trompez pas»………….
ooOoo

Inutile d’en rajouter, le Congrès a été un échec pour tout le monde sauf pour les dirigeants du Parti et Manuels Valls pour lesquels le "congrès s'est bien passé" .. ,  alors que le Parti socialiste  reste divisé, les majoritaires  emboitent   le pas à l’exécutif,  ensemble  ils ne  veulent  pas entendre les frondeurs socialistes et luttent contre eux ou les ignore...on ne sait pas, mais du côté des frondeurs ça fait  beaucoup de bruit,  les frondeurs   ont montré   leur désaccord au cours du congrès, mais  à l’assemblée tout en se frictionnant  entre eux  dans les discussions, surtout  pour la galerie,  les socialistes  finissent toujours par calculer leur voix de telle sorte que les lois soient  finalement votées , et à la fin on voit bien que tout ça  n’est qu’une sorte de mascarade pour montrer que même si les frondeurs  agitent leurs  biscoteaux,  ils finissent par  se calmer pour soutenir la ligne majoritaire de  leurs frères ennemis, alors unis ou désunis le résultat  reste  le même, des lois,  des lois, encore des lois ,  toujours des lois,  que l'exécutif ensuite tente de mettre en œuvre ..... et dont nous attendons toujours des résultats, mais cela est un autre aspect de la question que nous traiterons à la rentrée ... .    
  
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